« Méthana » de Steff Rosy, critique de Sophie Rey : « un univers étonnant, magique et spirituellement enrichissant »

CRITIQUE MÉTHANA (L’APPEL DE L’UNIVERS)

Titre du livre

CRITIQUE MÉTHANA (L’APPEL DE L’UNIVERS)

« L’amour inconditionnel, c’est notre âme qui brille de mille feux, et même les ténèbres disparaissent devant sa face » Denis Lapointe.

En plus d’être un livre passionnant, Méthana (L’appel de l’univers) se révèle au fil des pages bien plus profond et riche d’enseignement que le simple divertissement qu’il semble être à la lecture des premiers chapitres. (Précisons cependant que nous n’avons rien contre le divertissement).

De toute petite, Marie est une enfant différente des autres ; plus réceptive au monde qui l’entoure, elle ressent des choses avec plus de sensibilité « Je ressens souvent des choses inhabituelles, un peu comme si je n’étais pas seule…..je ne peux pas vraiment dire que j’ai des amis imaginaires, car je ne les vois pas, mais je sens des présences »P14

 Fait majeur, à trois ans et demi, elle anticipe d’ailleurs le décès de sa grand-mère Rosy.

Devenue adolescente notre héroïne prend la décision d’intégrer un internat. Elève sérieuse, Marie souffre dans sa scolarité des multiples déménagements qu’elle et sa famille ont du subir à cause des diverses mutations d’un père militaire.

Brillante dans ses études et grande sportive, elle intègre donc un internat militaire. Loin d’être une prison stricte et autoritaire, c’est  là bas qu’elle goûte pour la première fois à la liberté et crée de véritables amitiés. Ambiance Harry Potter.

 Une séance de Ouija très mouvementée lui permet d’entrevoir son  don médiumnique. Intriguée par cette découverte, Marie commence la cartomancie ainsi que l’écriture automatique.

C’est lors d’une de ces séances que sa grand-mère Rosy à travers l’écriture, reprend contact avec elle et lui demande d’être courageuse car quelque chose de très important va arriver.

« Alors, qu’est-ce qui vient de se passer ? Après un verre qui bouge tout seul, des cartes qui voient l‘avenir et maintenant un stylo qui écrit tout seul. J’adore ! La vie est pleine de surprise ! P77 »

 Mémé Rosy revient souvent parler à Marie et lui annonce que son destin est lié au sort de l’humanité.

C’est à seize ans que Marie fait un rêve étrange et tellement réel qu’il en est troublant. Elle se voit dans un vaisseau spatial prénommé Galion, situé entre deux mondes. Elle y est accueillie par Rosy et elle y rencontre ses nouveaux compagnons de route, ceux de l’autre monde.

Le lecteur est alors plongé dans un récit de science fiction. Il faut souligner que la lecture est fluide, servie par une écriture rythmée et moderne.

 À partir de ce moment là, Marie effectue de nombreux voyages entre la Terre et le vaisseau.

Elle apprend à vivre deux vies en parallèles. Il y a, d’une part sur Terre, l’internat ambiance Poudlard, les amis, l’amoureux Sam et les parents humains et d’autre part sur Gallion, l’apprentissage d’un autre destin (ambiance Avatar et Cinquième élément). Une jeune femme douée et sérieuse ici, une super héroïne en devenir la haut.

La lecture est assez jubilatoire. On pense à la scène du ski, drôle et mémorable, ou, plus loin, aux scènes d’entraînement au combat, dignes de Matrix.

Mais, au-delà du divertissement, en filigrane se dessine beaucoup de poésie «  -Mémé, c’est quoi les être de la Nature ?

-Ce sont les Fées, les dragons, les Gnomes, les Elfes, les Licornes, Les Sirènes, les Lutins, les Trolls, Les Sylphes,  les Ondines, les Nymphes, les Naïades, les Vouivres….Ils sont aussi appelés «le petit peuple ». P114 », ainsi que d’humanisme « -Alors là effectivement, parlons-en du respect ! Je ne comprends cette mentalité irrespectueuses, ni pour la planète, ni pour les animaux, ni pour les autres, ni pour les religions, ni pour les différentes cultures….Et pourtant le monde est riche de ces diverses cultures, de ces paysages magnifiques qu’on ne respecte pas ! Au lieu de déterminer quel est le pays le plus beau et de se battre pour savoir qu’elle est la meilleure religion et vouloir l’imposer aux autres, on devrait apprécier ce que l’on a, tout simplement, et s’aimer. Je trouve ça absurde car pour moi, on a tous le droit de choisir en fonction de ses propres goûts, car tout est beau et lumière quand on regarde avec le bon angle. La richesse réside dans l’œil de celui qui la regarde. Si pense avec amour dans le respect de soi et le non jugement, on résout énormément de problèmes. Enfin bon, drôle  de société ! P117 ».

 Sur terre, Marie est amoureuse de Sam, son aîné de deux ans. Ils se voient cachette, s’échangent des poèmes. Cette histoire, romantique et secrète deviendra toxique lorsque Marie apprendra que Sam ne lui est pas fidèle.

En haut, il y a sa seconde famille, Rosy sa grand-mère,  Métatron, le grand patriarche, Kether le tuteur, Agdar le jumeau, Gallyla et Siranéa les copines et surtout la beau Stephen. Chacun d’entre eux possède un pouvoir qui lui est propre, à eux six, ils sont les Infinity Power.

À force d’entraînement, notre héroïne apprend à retrouver sa puissance originelle.

L’humanité est en danger et c’est pour la sauver que Marie doit intégrer le groupe des Infinity Power.

Véritable parcours initiatique, c’est en cherchant au fond d’elle-même que Marie découvre ses pouvoirs, ses parents d’en haut et sa véritable nature.

L’auteure nous amène avec elle dans un imaginaire d’heroic fantasy absolument passionnant. À travers ces multiples personnages ce sont des messages d’humanisme, d’Amour inconditionnel, de tolérance et de bienveillance que Steff Rosy souhaite transmettre à ses lecteurs. « En tant que terrienne, j’ai toujours détesté l’irrespect et le jugement des autres face aux différences. Je n’ai jamais compris qu’on cherche à imposer  ses cultures et ses traditions en quête de vérité, comme si l’un prévalait sur l’autre. P322 »

et plus loin,« Les animaux ici vivent en pleine liberté. Ils ne semblent pas avoir cet instinct agressif qu’on trouve chez nous sur Terre Je me pose la question, à savoir si ce n’est pas la peur des humains qui rend agressif notre monde animal. P323 ».

 Pour mieux comprendre les terriens, Marie visite plusieurs planètes ; ambiance Avatar. Il y a d’abord celle de Rippa qui est celle qui allie Nature, Modernité, Politesse et Respect.

Vient celle de Dounga futuriste et festive. Enfin la planète de Millïa qui est le monde des êtres de la nature et des fées. On y croise des sirènes et des dragons, des fées, des lutins, des gnomes et des licornes.

Grâce à ces voyages Marie apprend l’Amour inconditionnel, tant sur le plan spirituel que physique. Stephen et elle se découvrent lors d’une scène torride et romantique, durant une nuit particulière.

Après la cérémonie d’intégration officielle de Marie aux Infinity Powers, il est temps pour nos jeunes amis de faire face à la menace qui pèse sur les mondes.

C’est dans un combat époustouflant, digne du Seigneur des anneaux que le feu d’artifice final se produit. Démons, anges déchus et minotaures se succèdent pour détruire le beau et l’espoir.

Ca tourbillonne d’éclairs, de flèches, de sortilèges. Il y a du courage et du désespoir, de la force et de la volonté. Il y a surtout la puissance de l’Amour.

Sans aucun temps mort, pleine de suspense,  la lecture de ce livre est un vrai plaisir. Les personnages sont attachants, les mondes sont merveilleux, et le message de l’auteure est bienveillant et plein d’espoir.

Si vous avez aimé Matrix, Le cinquième élément, Les X-mens, Harry Potter, Le seigneur des anneaux et même Game of thrones, précipitez-vous sur Méthana qui vous régalera.

Loin d’être une copie des œuvres citées plus haut, Steff Rosy a su créer son propre univers. Celui-ci est étonnant, magique et spirituellement enrichissant.

Il y a de la pédagogie dans l’histoire de Marie. Croyons en nous et en l’Univers, dépassons nos peurs grâce à l’Amour et la bienveillance. Protégeons la Nature, apprécions nos différences.

Au bout du compte, aimons-nous les uns les autres.

A suivre une adaptation cinématographique ?

Editions Vérone

https://guilaine-depis.com/

Le Référendum d’Initiative Citoyenne, un contre-pouvoir salutaire pour une République déclinante (Dominique Motte interviewé)

Le Référendum d’Initiative Citoyenne, un contre-pouvoir salutaire pour une République déclinante

Le Courrier a interviewé Dominique Motte, auteur de « De la démocratie en Suisse » (éditions des Routes de la Soie), sur la question du référendum comme mode de gouvernement. Motte nous rappelle que le referendum peut être utilisé de façon efficace pour gouverner, et qu’il constitue un puissant contre-pouvoir face à l’hyper-présidentialisation de notre République à l’agonie.

Le referendum d’initiative citoyenne (RIC) est l’un des tabous de la politique française. Réclamé notamment par les Gilets Jaunes, relayé sans succès par Marine Le Pen, il se heurte à la méfiance de la caste vis-à-vis de l’expression populaire directe. 

Revoir l’émission ici : https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/05/03/le-referendum-dinitiative-citoyenne-un-contre-pouvoir-salutaire-pour-une-republique-declinante/

Dominique Motte nous rappelle comment il est utilisé avec succès en Suisse pour gouverner efficacement.

Il est très probable que l’introduction de ce referendum dans la Constitution permettra une importante réconciliation des Français avec leur caste politique. 

Texte de Guillaume Millo dans la revue DIALOGUE FRANCE-CHINE

Une clé pour relever le défi de la crise climatique !

La COP 26 vient de se terminer. Une nouvelle fois, l’humanité doit affronter une multitude de défis pour limiter la hausse des températures et protéger la biodiversité de notre planète.

Parmi les secteurs jouant un rôle clé dans la crise du réchauffement climatique, la construction est au premier plan. De nos jours, 10 % des rejets de gaz à effet de serre sont directement liés à la fabrication du béton et de l’acier, principaux matériaux utilisés pour la construction neuve.

En 2021, nous sommes 7,8 milliards d’êtres humains sur terre et certaines prévisions annoncent que nous atteindrons un pic de 11 milliards à l’horizon 2060. La pression sur les besoins en logements, en infrastructures et en énergie va s’accroître de façon exponentielle dans les prochaines décennies. Notre génération de constructeurs doit donc créer des ruptures technologiques dans les filières de fabrication des matériaux de construction et dans la manière de bâtir.

Je porte un regard différent sur la situation.

Je poursuis la mission de promouvoir la réhabilitation de bâtiments pour protéger les ressources de la planète, tout en transmettant le patrimoine mondial aux générations futures.

La réhabilitation des bâtiments : deux enjeux majeurs

  1. J’ai pris conscience que la réhabilitation avait un rôle à jouer dans le défi immense qu’est la crise du réchauffement climatique. L’humanité a fondé l’économie de notre civilisation sur une logique d’extraction des ressources de la planète. Nous créons des biens et de l’énergie indispensables au fonctionnement de nos sociétés. Aujourd’hui, il est reconnu que cette activité globale augmente progressivement les températures à la surface de notre terre. Par exemple, sur la durée de vie totale d’un bâtiment neuf, 70 % des gaz à effet de serre sont rejetés au moment de la construction. La réhabilitation est donc plus vertueuse. Nous utilisons un ouvrage déjà existant. Nous limitons l’impact pour la planète. Nous passons d’une logique d’extraction des ressources à une logique de recyclage.
  2. En réhabilitant un bien immobilier, nous accueillons dans le présent le cadeau des anciens. Nous œuvrons au rétablissement de ce patrimoine et nous le projetons dans un avenir enthousiasmant. Nous devenons des passeurs de temps. Ma conviction est que cette pratique joue un rôle social important, car elle est un trait d’union reliant les générations passées et futures. Détruire un bâtiment existant pour en construire un neuf, alors que le bâti peut être rénové, c’est effacer un bout de notre histoire. Bien entendu, nous sommes obligés de construire du neuf. La pression démographique et le besoin de développer nos territoires nous conduisent à ériger de nouvelles infrastructures et de nouveaux quartiers. Mais, dès que nous le pouvons, privilégier la réhabilitation à la construction neuve s’avère une pratique socialement responsable.

En France, il existe aux alentours de 35 millions de logements, dont 7 millions de passoires thermiques. Lorsque nous savons que la construction neuve ne renouvelle que 1 % de ce parc immobilier chaque année, nous comprenons à quel point la réhabilitation de bâtiments est un levier de développement extraordinaire. Elle permet en plus d’améliorer les capacités énergétiques des constructions existantes.

En 2021, j’ai décidé de créer la marque Rehearth. Elle regroupe l’ensemble des produits et services qui aident les porteurs de projet de réhabilitation à concrétiser leur vision. Le but de la marque est de développer une communauté de personnes qui pense et agit différemment. Des êtres humains désireux de protéger la planète, tout en contribuant à transmettre le patrimoine aux générations futures.

Nous sommes un cabinet d’assistance à maîtrise d’ouvrage et de conseils. Nous accompagnons les décideurs, les donneurs d’ordres, ceux que nous appelons couramment, en France, les maîtres d’ouvrage, de la phase conception à la réception clé en main de leur réhabilitation de bâtiments.

J’ai également écrit un livre intitulé Comment réhabiliter votre bien immobilier, à destination des investisseurs institutionnels, promoteurs privés, bailleurs, fonds d’investissement dans l’immobilier, ou propriétaires de patrimoine. Le lecteur apprend à développer sa vision et à bâtir son projet, pour réussir la réhabilitation de son patrimoine avec un haut standard d’excellence. Il découvre comment recruter, piloter et manager ses partenaires, qu’ils soient architecte, bureau d’études ou entreprise, pour déléguer, tout en maîtrisant la partie opérationnelle.

Je transmets également cette idée selon laquelle l’humanité doit retrouver l’esprit des anciens bâtisseurs. Ces êtres humains qui ont construit les pyramides en Égypte ou les cathédrales en Europe ont relevé des défis technologiques immenses pour leur époque. Ils étaient animés par ce que j’appelle une vision d’éternité. Une vision au-delà de leur propre existence. Ils recherchaient la postérité pour adresser une intention aux générations futures. J’estime que cet état d’esprit et ce mode de pensée sont indispensables à la survie de l’humanité face aux enjeux climatiques. Il ne s’agit pas de refaire ce qui a déjà été fait, mais plutôt de retrouver cette mentalité pour relever les défis de notre temps. Construire le monde de demain avec une vision d’éternité…

Je rêve d’un monde plus responsable et plus conscient des enjeux de notre époque. Je rêve de transmettre à mes enfants et à tous les enfants de notre planète cette idée de prendre appui sur l’héritage de nos anciens, pour nous propulser vers un avenir exaltant. Un futur où le mot environnement n’est plus synonyme de crise et d’anxiété, mais de sécurité et d’harmonie.

Guillaume MILLO

www.rehearth.com