Actualités (NON EXHAUSTIF)

La fédération anarchiste a aimé « Opération Condor »

(fr) FA Commune de Paris – Opération Condor

Date Tue, 2 Feb 2021 18:14:34 +0000


Un continent sous contrôle américain —- Novembre 1975, le plan Condor, un pacte secret se met en place couvrant les dictatures d’Amérique du sud. Objectif: organiser une coopération criminelle anticommuniste et contre-révolutionnaire avec le concours de la CIA et orchestré par Henry Kissinger. Résultat estimé: un demi-million de morts. Au Paraguay, le sinistre dictateur, le général Stroessner, lance le processus avec la complicité de services secrets européens dont ceux de la France (cf l’expérience en Algérie par les paras de Bigeard et Aussaresses), américains avec l’appui de nazis opportunément réfugiés grâce à différentes complicités dans ces Etats où le mot démocratie est inconnu. C’est dire si les méthodes d’arrestations et d’interrogatoires sont abjectes. Un homme, Martin Almada, professeur adepte de la pédagogie des opprimés de Freire, avocat connaît les affres des geôles et les tortures pendant mille jours. C’est son combat que nous relate Pablo Daniel Magee. Il faut dénoncer et parler de ces années de souffrance, les arrestations arbitraires, les accusations absurdes, les tortures physiques et psychologiques indescriptibles, la bêtise crasse des bourreaux pour qui tout démocrate est communiste.

L’horreur implacablement décrite

« Au Panama, Doctor Almada, il y a ce qu’on appelle l’Ecole des Amériques. Les Yankees l’ont ouverte après la Seconde guerre mondiale, à l’aube de la Guerre froide, pour former la police et les militaires d’élite de notre continent à leur méthode et, ainsi, nous intégrer au bloc idéologique américain dans le cadre de leur logique de Guerre froide. » souligne un colonel emprisonné avec Almada. Il s’agissait de contrecarrer le rayonnement de Fidel Castro. « L’idée du Condor, c’est de créer un réseau de communication ultrarapide et réactif entre les services secrets des pays membres à travers le Continent, inspiré par Interpol. La communication se fait par télex. »

A travers la vie de Martin Almada, le lecteur revivra les souffrances de tous les dissidents du continent, se remémorera les manifestations de soutien dans le monde et mesurera que le combat n’est jamais achevé. Même des gouvernements dits progressistes en Europe ont poursuivi leurs relations avec ces Etats malgré les dénonciations avérées. La raison d’Etat l’emportait.

Evadé en 1978, Almada se réfugie en France, travaille à l’Unesco, puis à la fin apparente de la dictature retourne dans son pays. Après une enquête minutieuse, il met la main sur cinq tonnes de documents TOP SECRET, les archives de la Terreur. Le contenu est implacable. Les Etats se défaussent mais au vu des évènements actuels en Amérique latine, Martin Almada considère que le « Condor vole toujours ».

Opération Condor
Un homme face à la terreur en Amérique latine

Pablo Daniel Magee

Ed. Saint-Simon, 2020

https://federation-anarchiste-groupe-commune-de-paris.over-blog.com/2021/02/operation-condor.html
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Un nouveau roman de Christian de Moliner aux éditions Pierre-Guillaume de Roux

La Balustrade de Guilaine Depis vous propose pour la période de février 2021/juillet 2021:
(pour demander un livre, merci d’adresser un mail à guilaine_depis@yahoo.com et pour interviewer l’auteur sms 06 84 36 31 85)

La Croisade du mal-pensant,

un roman de Christian de Moliner
aux Editions Pierre-Guillaume de Roux (parution 23 février 2021)
 
– Un roman ultra contemporain en résonance avec l’actualité immédiate autour du « racialisme » 
– Le héros, courageux professeur accusé de non complaisance avec l’idéologie militante des « racisés », nous remémore celle tragique de Samuel Paty face au totalitarisme islamiste.
 
– Une fresque lucide et subtile des conflits générationnels et civilisationnels qui ébranlent nos sociétés.
 
– Un personnage au premier abord sans charisme auquel on s’attache et on s’identifie au fil des pages.
 
– Une histoire qui nous tient en haleine jusqu’à son épilogue sanglant.
 
– Un roman passionnant et mélancolique qui brosse le portrait tout en nuances d’un professeur au soir de sa vie.
Résumé : Samuel Meiersohn, un universitaire désabusé et proche de la retraite, entame une croisade contre des étudiants et des professeurs « racisés » qui veulent créer au sein de sa faculté, un espace sans Blancs. Rejetant le prétendu « privilège blanc »,  il va se heurter à son administration et à la démission de la société française si prompte en 2019 à accepter les thèses radicales, aussi absurdes qu’elles soient. 
« Une étudiante s’approcha de lui et lui tendit un tract qu’il prit. (…) il résistait à l’injonction bien-pensante de confondre allègrement progressisme, sens de l’histoire et usages islamiques. »
 
L’auteur : Christian de Moliner a publié aux éditions Pierre-Guillaume de Roux un autre roman La Guerre de France (2018) et un essai Islamisme radical. Comment sortir de l’impasse ? (2019). Collaborateur au Figarovox, Causeur, Boulevard Voltaire, Breizh info …mondialement connu pour avoir créé le buzz en imaginant la partition de la France dès 2018 – (Moliner est plus célèbre en Russie, Angleterre, Hongrie, Roumanie, Italie, Allemagne etc qu’en France), ses essais de citoyen engagé dans l’analyse des problèmes du vivre-ensemble de son époque nourrissent l’inspiration de ses romans de politique-fiction, et réciproquement afin de former une œuvre littéraire cohérente et forte
Agrégé de mathématiques et passionné d’histoire, ses connaissances pointues sur l’islam impressionnent beaucoup ses interlocuteurs.

Franck Archimbaud, un cuisinier militant, se raconte et nous émerveille

La Balustrade de Guilaine Depis vous propose pour la période de février 2021/juillet 2021:
(pour demander un livre, merci d’adresser un mail à guilaine_depis@yahoo.com et pour interviewer l’auteur sms 06 84 36 31 85)
 
L’homme qui voulait Otrechoze
un récit de Franck ARCHIMBAUD, cuisinier militant, entrepreneur restaurateur humaniste et audacieux, patron du traiteur Otrechoze en Normandie et en Touraine. Installé en Normandie dans son restaurant gastronomique Le Saint-Pierre La Bouille, fameuse adresse historique et spirituelle existant depuis 1860, il gère également le restaurant de l’aéroport de Normandie.

 
« Restaurateurs et Monde de la culture, nous sommes l’âme de la France. »
 
« La France pourra compter sur le cœur et la créativité de ses restaurateurs pour se réinventer après le Covid. » 
 
Confronté comme ses pairs à la crise sanitaire, Franck Archimbaud a eu le déclic d’écrire un livre, dans lequel il déroule son parcours afin de transmettre aux autres ses secrets – autour des choix de vie, des limites, de l’audace, de la spiritualité, de la solitude, de la mort, de la vie – pour mieux surmonter ses fragilités et les épreuves – en un mot pour rebondir.
 
« La cuisine est pour moi l’expression de l’amour. »
 
Habité dès l’enfance par sa vocation de cuisinier, Franck Archimbaud vit ses années de formation tel un « sociologue restaurateur ». C’est en faisant partout le constat de la dégradation du monde et de la santé qu’il décide de ramener du bon sens dans la cuisine en renouant avec le fil de l’authenticité, en valorisant l’origine de ses produits
 
Manger doit être un moment sacré de plaisir et de partage, un acte écologique pour soi-même et pour le monde. Un monde qu’il décide de « sauver » par la nourriture. Il crée en 2007 le premier restaurant bio local en zone franche urbaine, puis un service traiteur.

« Tout a commencé il y a deux ans, avec ce cahier à dessin sur lequel je n’écrivais qu’une seule phrase par page. (…) Je me sentais comme conduit vers l’écriture de ce que jamais je n’aurais imaginé comme un aussi beau voyage. »
 
L’auteur : Diplômé de l’Ecole Hôtelière de l’Avalasse, Franck Archimbaud fait ses armes au sein des grandes maisons parisiennes avant d’élargir son expérience à l’étranger. Cadre au sein d’une multinationale durant plus de dix ans, il continue de nourrir pour le monde du spectacle une passion née dès l’enfance. En 2004, il décide de rassembler ses compétences en créant OTRECHOZE, concept novateur éco-responsable au carrefour de la restauration et de l’événementiel, qu’il développe et décline désormais dans toutes les branches de son entreprise. Ce livre est le témoignage d’une incessante quête prenant racine au coeur de l’intime. 

Pierre Ménat publie une tribune dans le Figarovox : «L’Europe a manqué de réactivité et de combativité»

Vaccins: «L’Europe a manqué de réactivité et de combativité»

FIGAROVOX/TRIBUNE – La lourdeur des mécanismes décisionnels européens a pesé sur la campagne vaccinale, observe le diplomate Pierre Ménat. Au point que certains États-membres commencent déjà à contourner Bruxelles: la France, ajoute-t-il, serait bien inspirée de les imiter.

Diplomate de carrière, Pierre Ménat a suivi de l’intérieur la marche de l’Europe pendant plus de trente ans. Conseiller de deux ministres des Affaires Étrangères (Jean-Bernard Raimond et Alain Juppé), puis conseiller du président Chirac pour l’Europe, deux fois directeur des Affaires européennes au Quai d’Orsay, il a également servi comme ambassadeur de France en Roumanie, Pologne et aux Pays-Bas. Il vient de publier «Dix questions sur l’Europe post-covidienne: Entre défiance et puissance» (L’Harmattan, Pepper, octobre 2020)
Les Vingt-Sept ont décidé en juin 2020 de lancer une action commune en déléguant, par un accord unanime, à la Commission européenne le pouvoir de concevoir et de mener une stratégie d’accès à la vaccination contre le Covid.

Objectifs: éviter les courses nationales aux vaccins, assurer l’accès égal des citoyens européens au traitement vaccinal et contribuer à l’acheminement des vaccins vers les pays tiers les plus démunis (ce dernier volet demeurant «en construction»).

À cette fin, la Commission a engagé des négociations avec les laboratoires intéressés pour réserver des doses de vaccins, sachant que leur répartition entre les États se ferait selon au prorata de leur population. Ainsi la France bénéficierait à hauteur de 15% de toutes les doses précommandées par la Commission.

Dans ce cadre, des accords comportant la promesse d’achats d’un certain nombre de vaccins ont été conclus par la Commission, agissant au nom des Etats-membres, avec six laboratoires, dans l’ordre chronologique: AstraZeneca (Royaume-Uni, août 2020) ; Sanofi (France, septembre) ; Janssen (filiale belge de l’américain Johnson &Johnson, octobre) ; Pfizer-BioNTech (USA-Allemagne, novembre et janvier 2021) ; CureVac (Allemagne, novembre) ; Moderna (USA, novembre).

La mise en œuvre de cette action commune révèle la lourdeur des mécanismes européens de décision.

Ces contrats furent conclus pour un montant total de 2,1 milliards d’euros couvrant les pré-commandes de 2,2175 millards de doses, les vaccins eux-mêmes demeurant à la charge des États. Pour que ces accords entrent en vigueur, les produits concernés devaient recevoir l’autorisation de mise sur le marché délivrée par l’agence européenne des médicaments située à Amsterdam. À ce jour, cette agence a accordé de telles autorisations aux vaccins Pfizer-BioNtech le 21 décembre 2020 et Moderna le 6 janvier 2021. À son tour, AstraZeneca a été validé le 29 janvier 2021. Enfin, une certaine quantité de doses doit être produite au sein de l’Union européenne.

Cette stratégie a permis de commander les vaccins à un prix moins élevé et d’assurer un accès minimum de tous les États-membres aux vaccins.

Mais la mise en œuvre de cette action commune révèle la lourdeur des mécanismes européens de décision. L’UE a commandé les doses plus tard que les États agissant à titre national, comme le Royaume-Uni, les États-Unis ou Israël. Certes ceux-ci ont-ils payé les vaccins beaucoup plus cher mais ne sont pas confrontés aux mêmes ruptures de stocks que les États de l’UE.

Si de vives critiques sont émises en Allemagne, c’est qu’outre-Rhin, on aurait pu imaginer une stratégie reposant sur un écosystème vaccinal allemand: achats non limités par la répartition européenne et facilités par la présence de BioNtech en Allemagne. Un second vaccin allemand, Curevac, atteindra d’ailleurs prochainement sa phase de développement.

Malheureusement, cette option n’aurait pas été ouverte pour la France, où Sanofi va être réduit à un rôle de sous-traitant de Pfizer pour le conditionnement de ses vaccins.

Rappelons cependant le caractère non contraignant de l’engagement des États-membres dans cette stratégie. Ceux-ci ne sont pas tenus d’acheter les doses précommandées par la Commission et sont en principe libres de procéder à des commandes nationales.

Sans renier son engagement européen, la France conserve la liberté d’agréer d’autres vaccins et de commander à tire national les doses adéquates de ceux-ci.

Par ailleurs, l’autorisation de mise sur le marché délivrée par l’agence européenne des médicaments n’est pas un prérequis: les agences nationales de santé conservent la liberté d’autoriser des vaccins non homologués par l’agence d’Amsterdam. C’est dire que la stratégie britannique, dont la mise en œuvre rapide a pu être attribuée au Brexit, aurait en fait pu être adoptée par des États restés dans l’UE. D’ailleurs, l’agence de santé hongroise vient d’agréer le vaccin chinois.

Il n’est donc pas trop tard. Sans renier son engagement européen, la France conserve la liberté d’agréer d’autres vaccins et de commander à tire national les doses adéquates de ceux-ci.

En fait, ce qui est révélé ici est l’absence de réactivité initiale de l’Union européenne et son manque de combativité. L’UE aurait pu très tôt investir dans un fonds d’urgence destiné à soutenir la recherche et la production de vaccins, quitte ensuite à exiger des laboratoires concernés une forte priorité accordée aux livraisons intra-UE.

Il est trop tôt pour porter un jugement définitif sur cette action commune. On peut cependant estimer que l’idée était bonne mais que sa mise en œuvre suscite la déception. Gardons ce cadre commun tout en préservant notre autonomie nationale en complément d’une stratégie européenne qui comporte une certaine efficacité mais aussi des insuffisances.

Les éloges reçues par « Les Anges de l’Histoire » de Frederika Abbate

LES ANGES DE L’HISTOIRE -Frederika AbbateArt/Sexe/Cybernétique

Un livre fortement surréaliste, fortement érotique, d’un très haut niveau. Une cavalcade haletante de péripéties hautement symboliques.
Christophe Bourseiller – France Inter

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Style somptueux d’une auteure qui ne craint pas de mélanger l’horrible et le magnifique. Bertrand du Chambon – Le Salon Littéraire

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Un livre étonnant, une cosmogonie, tout un univers. Un trésor fictionnel. Philippe Vannini –Aligre FM

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Post-apocalyptique, il ressemble, dans l’atmosphère, aux romans cyber-punk, Blade Runner.Cyrille Zola-Place, RCJ

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Incroyable roman d’anticipation, épique et prémonitoire. Comment ne pas évoquer L’Imaginarium du Docteur Parnassus de Terry Gilliam auquel ce roman me fait parfois penser dans ce qu’il peut avoir d’onirique et de déjanté. Dominique Iwan – France Net Infos

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Foisonnant et hypnotique, roman qui soulève tout un tas de questions fascinantes relatives à l’avenir de l’Humanité, le trans-humanisme, les expériences folles de clonage et de transformation de l’ADN.
Alexandre – Un dernier livre avant la fin du monde

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Un roman étrange, assez inquiétant. Un roman de critique sociale très sévère.Josyane Savigneau – RCJ

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Un roman étrange et jouissif, très prenant, qui évoque Philip K. Dick avec sa puissance d’anticipation par l’imaginaire. Puritains et conformes s’abstenir.
Argoul

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Sélection des Anges de l’histoire parmi les 8 meilleurs livres du mois.
Un roman initiatique – on voyage de la Thaïlande à la Russie – où il est question de lutter contre la catastrophe planétaire. Contre tous les codes, bien sûr.
Service Littéraire- le magazine de l’actualité romanesque