L’excellente revue « Souffle inédit » a adoré « Les Bergers d’Arcadie » d’André et David Grandis

COUP DE COEUR

Les Bergers d’Arcadie – André et David Grandis

Les Bergers d’Arcadie : Une ode à la mémoire partagée autour de l’amour filial et paternel

Par Yves-Alexandre JULIEN

Les Bergers d’Arcadie - André et David Grandis

Dans l’ombre des souvenirs et à la lumière de l’amour filial, « Les Bergers d’Arcadie », co-écrit par André Grandis et son fils David Grandis, s’impose comme une œuvre littéraire profondément humaine et émouvante. Ce livre, à mi-chemin entre l’autobiographie croisée et le testament familial, explore avec finesse les liens indéfectibles qui unissent un père et un fils, tout en plongeant le lecteur dans les méandres de la mémoire et de la transmission des valeurs. La préface de l’ouvrage signée Bernard Persia ancien journaliste à France 3 Côte d’Azur témoigne d’emblée de l’amitié et de la valeur humaine du père comme du fils. À travers une narration poignante, les auteurs nous offrent un testament magnifique de leur amour fusionnel, de la famille monoparentale après un divorce, un sujet très actuel.

La résilience des familles monoparentales : un témoignage intrinsèque 

Dans une époque où les familles monoparentales sont souvent perçues comme déséquilibrées ou en difficulté, « Les Bergers d’Arcadie » offre un témoignage puissant de résilience et de succès. Après son divorce, André Grandis élève seul ses trois enfants, dont deux filles de 14 et 15 ans et un petit garçon de 6 ans, prouvant que l’amour, la détermination et le soutien mutuel peuvent surmonter les défis les plus ardus.

David Grandis, le plus jeune des enfants, apporte dans ce livre un éclairage précieux sur leur vie familiale. Son admiration sans bornes pour son père et la solidité des valeurs transmises sont palpables. David évoque avec tendresse et reconnaissance les sacrifices et l’amour inébranlable de son père, démontrant que malgré les difficultés, une famille monoparentale peut prospérer et offrir un environnement équilibré et enrichissant.

Comme l’explique le sociologue François de Singly dans son ouvrage « Libres ensemble : L’individualisme dans la vie commune » : « La famille monoparentale, loin d’être une cellule déséquilibrée, est souvent un lieu de redéfinition des rôles et de renforcement des liens entre les membres. » Le récit de David corrobore cette analyse en montrant comment, sous la guidance d’un père aimant et dévoué, les enfants ont non seulement trouvé leur propre chemin, mais ont également perpétué un héritage de valeurs fortes et de passions partagées.

Cet ouvrage apparaît d’emblée dès les premières lignes de la préface comme un vibrant plaidoyer pour la reconnaissance et le respect des familles monoparentales, soulignant leur capacité à former des individus équilibrés, résilients et accomplis.

Une plume captivante et sensible 

André Grandis, journaliste de renom, déploie tout son talent littéraire pour nous transporter dans les ruelles ensoleillées de Manosque, les paysages ardéchois et l’atmosphère bourguignonne. Ses récits, empreints de sensibilité artistique, dépeignent un homme de conviction, marqué par les triomphes professionnels et les déboires personnels. Sa plume captive le lecteur, rappelant par moments l’émotion brute d’un Jean-Jacques Rousseau dans « Les Confessions », où chaque mot est choisi avec soin pour transmettre une vérité universelle et intemporelle.

Une quête identitaire universelle 

David Grandis, musicien talentueux, apporte sa propre voix à cette œuvre en ajoutant une dimension de quête identitaire. À travers ses confessions, il exprime une admiration inconditionnelle pour son père et un désir profond de perpétuer l’héritage familial. Cette dualité narrative rappelle les œuvres de Philippe Claudel, notamment « Le Rapport de Brodeck », où la recherche de soi est intimement liée à la découverte des racines et des souvenirs partagés. Comme Claudel l’écrit : « Je suis celui qui n’a pas été tué. Celui qui a été laissé vivant. Celui qui doit tout raconter, avec des mots, des mots, toujours des mots. » Cette citation fait singulièrement écho à la volonté de David de rendre hommage à son père à travers les mots, les souvenirs et les récits partagés.

La transmission des valeurs et le sacrifice 

« Les Bergers d’Arcadie » est avant tout une réflexion sur la transmission des valeurs et le sacrifice. David Grandis, en revivant les enseignements et l’amour de son père, offre au lecteur un récit bouleversant de gratitude et d’admiration. Ce thème central rappelle les œuvres de Romain Gary, notamment « La Promesse de l’aube », où le lien entre le père et le fils transcende les épreuves de la vie. Le sacrifice paternel, ici sublimé, est un hommage à l’amour inaltérable et à la résilience face aux adversités.

Voyager dans l’album de famille 

Ce livre est une invitation à fouiller la mémoire et les échos de l’amour familial dans les moindres interstices. Chaque chapitre, chaque anecdote, est une pièce d’un puzzle plus grand, une célébration de la vie dans toute sa complexité. Les auteurs nous rappellent que les véritables héros de nos vies sont ceux qui nous ont aimés et que nous avons aimés en retour. Cette exploration intime et universelle trouve des similitudes dans les œuvres de Marcel Pagnol, où la famille et la mémoire sont au cœur de la narration, offrant au lecteur un voyage émotionnel profond et authentique.

Une symphonie à quatre mains 

La collaboration entre André et David Grandis évoque une symphonie à quatre mains, où chaque auteur apporte sa propre mélodie tout en s’harmonisant parfaitement avec l’autre. À l’instar de Schubert et ses œuvres pour piano à quatre mains, où chaque musicien doit écouter et répondre à l’autre, « Les Bergers d’Arcadie » est une composition littéraire où les voix du père et du fils se rejoignent en une seule symphonie narrative. Comme l’a dit Schubert : « La musique n’est pas dans les notes, mais dans le silence entre elles. » De même, ce livre est marqué par les non-dits, les silences éloquents et les souvenirs partagés qui tissent un lien indéfectible entre les deux générations.

Tel la complexité narratologique de Paul Auster

La structure du livre, alternant les perspectives et les époques, rappelle les œuvres de Paul Auster, notamment « L’invention de la solitude» et « Moon Palace », où les récits imbriqués créent une toile narrative complexe et émotive. Auster écrit dans « L’invention de la Solitude » : «L’histoire n’est pas dans les mots ; c’est dans la lutte de l’homme contre lui-même, dans son effort constant pour se changer et se refaire

» Cette citation s’applique parfaitement à « Les Bergers d’Arcadie », où le combat intérieur et la transformation personnelle de chaque auteur sont au cœur de l’histoire.

Les années de formation : Une analyse psychologique des liens originels 

Les chapitres dédiés à l’enfance d’André Grandis à Marseille et Autun, ainsi que ceux retraçant les premières années de David, offrent bien plus que de simples anecdotes familiales. Ils explorent les fondements psychologiques des liens originels, soulignant comment ces années de formation façonnent durablement l’individu. Ces récits sont enrichis par une analyse profonde des dynamiques familiales et de l’impact des premières expériences de vie sur le développement psychologique.

Dans « Les Bergers d’Arcadie », André décrit son enfance marquée par les souvenirs de la guerre, les moments de joie et de difficulté, tissant un portrait intime de ses racines. David, de son côté, nous partage ses propres souvenirs d’enfance dans des lieux empreints de signification comme les Monts d’Ambazac et la maison de vacances familiale. Ces récits nous offrent un éclairage précieux sur la manière dont les premières années de vie et les relations familiales influencent profondément la personnalité et les choix de vie futurs.

Le psychologue John Bowlby, dans son ouvrage fondamental « Attachement et Perte », explique que les expériences et les attaches formées durant l’enfance ont un rôle crucial dans le développement émotionnel et social de l’individu. Bowlby écrit : « Les premières relations d’attachement d’un enfant sont les bases sur lesquelles il construit sa compréhension de soi et du monde. » Les histoires d’André et David illustrent parfaitement cette théorie. André, ayant traversé des épreuves dès son jeune âge, développe une résilience et une détermination qui marquent toute sa vie. David, en grandissant sous l’aile protectrice de son père, hérite de cette force intérieure et de cette passion pour la vie et l’art.

Pour nous, lecteurs, ces récits ne sont pas seulement des voyages dans le passé, mais des sollicitations à repenser tant  nos propres histoires que l’importance des liens familiaux. Ils nous rappellent que nos premières années et les relations que nous cultivons sont les pierres angulaires de notre identité. En comprenant mieux les expériences d’André et David, nous pouvons apprécier la manière dont nos propres histoires de vie nous façonnent, offrant une perspective enrichie et humaniste sur le développement personnel et familial.

« Les Bergers d’Arcadie » innovent littéralement en approfondissant la compréhension des dynamiques familiales et l’impact psychologique des premières années d’une vie. Ce récit dans son intégralité et un « catéchisme » sur la transmission des valeurs !

Les débuts professionnels d’André Grandis,  guidés  avant l’heure par le concept très actuel de « conduite du changement »

Les prémices d’André Grandis à l’ORTF représentent bien plus qu’une simple entrée dans le monde du journalisme ; ils incarnent une véritable conduite du changement, un terme très a la mode aujourd’hui dans le monde professionnel. En se plongeant dans cet univers en pleine mutation, André s’adapte, innove et transforme les pratiques de son métier. Ses expériences avec des figures emblématiques telles qu’Elvire Popescu et Darius Milhaud, ainsi que ses missions à Saint-Pierre-et-Miquelon, témoignent de sa capacité à naviguer et à influencer des environnements en constante évolution.

Cette aptitude à conduire le changement est bien décrite par le sociologue Michel Crozier dans son ouvrage « L’acteur et le système » où il souligne : « La conduite du changement nécessite une compréhension profonde des dynamiques sociales et une capacité à anticiper et gérer les résistances. » André Grandis illustre parfaitement cette notion en intégrant de nouvelles méthodes de travail, en innovant dans ses reportages et en adaptant ses stratégies journalistiques aux contextes variés de ses affectations indissociables de ses responsabilités familiales.

Ces débuts professionnels, marqués par l’innovation et l’adaptation, ne sont pas seulement une partie indispensable de sa carrière, ils sont absolument une leçon de transformation. Ils montrent effectivement comment un individu peut non seulement s’adapter à des environnements changeants, mais aussi devenir un moteur de changement lui-même. Pour le lecteur qui va voyager dans cet ouvrage plein de vérité et de sincérité, les expériences d’André offrent un regard interrogeant la manière d’aborder les défis professionnels actuels avec courage et créativité.

Les grands voyages et les expériences marquantes 

Les récits de voyages d’André, de Berlin à la Pologne, de la Thaïlande au Vietnam, offrent un aperçu de ses aventures en tant que grand reporter. Chaque voyage est une occasion de découvrir des cultures, de rencontrer des gens et de comprendre le monde sous un autre angle. Ces chapitres sont riches en anecdotes et en réflexions profondes, qui enrichissent la narration et offrent au lecteur un regard unique sur le journalisme d’investigation.

La Villa Paradiso et les horizons lointains

David, de son côté, nous entraîne « Au-delà de l’océan » et dans la « Villa Paradiso », des lieux qui symbolisent l’évasion et la quête de soi. Ses expériences à l’étranger, notamment en tant que directeur musical, montrent un homme passionné et déterminé à laisser sa marque dans le monde de la musique.

Le dernier journal : le combat ultime pour un amour filial immortel 

Le dernier chapitre, « Le dernier journal », est un hommage poignant de David à son père. C’est une réflexion sur la fin de vie, le dernier regard sur le parcours d’André, et la reconnaissance de tout ce qui a été transmis. Les appendices, consacrés aux confidences d’artistes, ajoutent une touche personnelle et artistique, offrant des moments intimes avec des figures emblématiques comme Fernandel, Yehudi Menuhin, et Jean-Louis Trintignant.

Une œuvre bouleversante  

« Les Bergers d’Arcadie » marque le souvenir longtemps après avoir été refermé, laissant une empreinte indélébile dans l’esprit du lecteur. André et David Grandis nous placent face une œuvre bouleversante, un hommage vibrant à l’amour filial versus paternel et à la mémoire partagée. En tissant le récit de deux générations unies par une passion inextinguible pour la vie et l’art, les auteurs nous rappellent avec force que dans les récits de nos vies, les véritables héros sont ceux qui ont su nous aimer. Une lecture incontournable pour ceux qui cherchent à comprendre la beauté des liens familiaux, la profondeur des souvenirs et ce que nous devons à ceux qui nous ont aimé par delà la mort.

Yves-Alexandre JULIEN – Journaliste Culturel

« l’éclairage sensible et puissant de la transmission » sur « Les Bergers d’Arcadie » d’André et David Grandis dans Tribune Juive

Jérôme Enez-Vriad a lu “Les Bergers d’Arcadie” d’André et David Grandis

Les Bergers d’Arcadie

Avec Les Bergers d’Arcadie, André et David Grandis signent une autobiographie à quatre mains, celle d’un père et de son fils témoignant de ce qu’est l’amour filial lorsqu’il aide à dépasser les épreuves de la vie. 

Au commencement, deux hommes. Le premier est un célèbre journaliste dont la plume à capturé la nature et les tumultes de son époque ; le second est un musicien émérite, directeur musical du Virginia Chamber Orchestra(Alexandria – Virginie) et du William & Mary Symphony Orchestra (Williamsburg – New-York). L’un et l’autre sont respectivement père et fils. Ils ont « conscience de ne plus être à la mode dans cette époque qui renie l’importance des pères, mais les lubies des idéologies du moment n’effaceront jamais les vérités biologiques et ancestrales. »* Une occasion offerte aux lecteurs de se rapprocher des intimités générationnelles unies par le sang. 

Une certaine idée de l’autobiographie

Il est légitime pour un chroniqueur littéraire de s’inscrire dans un ton légèrement décalé par rapport à celui de la lecture à propos de laquelle il s’apprête à prendre position ; aussi, ne me voyais-je pas raconter ce dont parle Les Bergers d’Arcadie par le biais d’une énième recension plus banale que les précédentes. Car ce livre n’est pas ordinaire. Tant s’en faut. J’entamerais donc mon propos par une simple question. Quoi de plus banal qu’une autobiographie ? Convenons toutefois qu’elle le sera un peu moins si elle est bicéphale… Moins encore quand elle est écrite à quatre mains… Toujours moins lorsqu’elle engage un père et son fils, dont ni l’un ni l’autre ne racontent du préfabriqué émotionnel. Au contraire ! André et David Grandis ont construit leur récit à travers le « pourquoi » et le « comment », loin du banal « quoi » des autobiographies qui se contentent d’être racontées. Ils décrivent leurs expériences intérieures plutôt que de les narrer, manière de s’installer en véritables personnages de roman dont chaque lecteur entend les voix et visualise le quotidien. On imagine certains visages, les colères et les rires, les silences aussi qui, parfois, étendent leur eau secrète et féconde. Voilà ce qu’il faut commencer par écrire à propos des Bergers d’Arcadie. Ce livre n’en est pas un. Il est avant tout un rendez-vous. Celui entre un père et son fils par l’éclairage sensible et puissant de la transmission. 

Père et fils

Il ne fait aucun doute que l’un sans l’autre, père et fils n’eussent jamais été capables d’aller au bout de ce texte tant ils ont besoin de leurs routes respectives pour l’écrire lorsque, dans un premier temps, la naissance de David s’inscrit en suite logique de l’existence d’André. « C’est donc à Limoges que je suis né, quelques mois après l’affectation de mon père dans cette rédaction de province. Puisque j’étais l’enfant de la dernière chance, puisqu’il fallait une dernière fois tenter de sauver le couple, mes parents décidèrent de s’isoler et de vivre plus lentement, au rythme de la campagne environnante, en construisant une petite maison dans un lieu-dit des environs. »

L’enfant de la dernière chance pour sauver le couple ! Les mots sont rudes, mais peut-être sont-ils également la raison qui mènera David, d’abord vers la spiritualité…  « Alors je me mis à prier : « Faites que mon père soit heureux », et cela devint une prière récurrente pendant bien des années, jusqu’à ce que je me rende compte du vide de l’univers, et dégouté que l’on ne réponde pas à la prière la plus pure et la plus désintéressée d’un enfant, que je sombre dans l’athéisme par rébellion. » … Vers la spiritualité, donc, puis vers la musique comme une forme de prolongement en contrepied… « Et la musique devint intimement liée à la spiritualité pour tout le reste de ma vie. Subitement, le petit garçon que j’étais eut la foi et se mit à prier. Prier pour qui ? Pour moi ? Bien sûr que non, je ne manquais de rien, non, plutôt pour mon père. Il était seul, il n’était pas heureux (…) ».

Au-delà des océans 

À travers leur récit, André et David font de leur cas personnel un témoignage qui interroge plus largement la relation qu’entretient chaque fils avec son père. Par là-même, découvre-t-on quelques-unes des plus lumineuses facettes déployées vers les paradis perdus de l’enfance. Mais pas seulement. Il est aussi question de voyages : Berlin-Ouest en 1966 [passionnant !]… La Pologne de Jaruzelski en 1985… Puis la Thaïlande de 1990… Suivie par le Vietnam deux ans plus tard… André voyage aux quatre coins du monde, là où David choisit la musique et le conservatoire de la Villa Paradiso (Nice) pour s’évader avant de s’envoler Au-delà de l’océan – titre du chapitre XIII… « Cette première séparation fut difficile pour lui et il me manquait beaucoup, mais j’étais ravi de continuer mes études dans ce lointain pays. C’était une expérience et une chance remarquables ; j’avais eu l’impression d’étouffer dans ma bonne ville de Nice où plus aucune évolution ne m’était possible. »

Puis la fin. Tel un autre océan à découvrir, et dont les courants, flux et ressacs ressemblent à du Rachmaninov que l’on écoute à une vitesse à la fois insupportable de lenteur et stupéfiante de rapidité… « Ces moments de joie furent hélas de courte durée. Nous découvrions au printemps 2016 que mon père était sans doute atteint de la maladie d’Alzheimer, ce qui se révéla être inexact, mais la réalité était encore bien pire, puisqu’il s’agissait de la maladie à corps de Lewy qui réunit les symptômes d’Alzheimer à ceux de Parkinson. J’ai bien cru avoir pleuré toutes les larmes de mon corps lorsque j’appris cette triste nouvelle, mais tout ceci n’était qu’un prélude. » 

Alors ! Faut-il lire Les Bergers d’Arcadie ? Oui. Parce que chacun y apprendra comment ne plus gaspiller son temps… « Arrêtons-nous tout de suite ici au bord de mer pour nous assoir sur un banc, côte-à-côte, et profiter l’un de l’autre en regardant [l’océan]. » Voilà bien l’essentiel de la vie ! Apprendre à gagner du temps sur celui qui défile de plus en plus vite au fur et à mesure qu’il passe. 

* Les passages en italique sont extraits du livre.

Les Bergers d’Arcadie 

Un livre d’André et David Grandis

Éditions La Route de la Soie – 405 pages, 27 euros

Jérôme Enez-Vriad

© Juin 2024 – Bretagne Actuelle & J.E.-V. Publishing

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Jérôme Enez-Vriad. Photo Matthieu Camile Colin