Rachilde et Esteban Frédéric point commun le piano dans La Cause littéraire (par Marjorie Rafécas Poeydomenge)

Rachilde, Homme de lettres, Cécile Chabaud (par Marjorie Rafécas-Poeydomenge)

Ecrit par Marjorie Rafécas-Poeydomenge le 30.08.22 dans La Une CEDLes ChroniquesLes Livres

Rachilde, Homme de lettres, Cécile Chabaud, éditions Ecriture, août 2022, 240 pages, 18 €

Rachilde, Homme de lettres, Cécile Chabaud (par Marjorie Rafécas-Poeydomenge)

La vie d’artiste est souvent vallonnée d’ombre et de lumière. Mais celle des femmes artistes du XIXème siècle était redoutablement chaotique tant l’énergie, l’audace, voire la folie étaient nécessaires pour s’échapper de la gangue fangeuse. C’est toute l’œuvre et le talent de Marguerite Eymery, femme de lettres autoproclamée « Rachilde », que retrace avec brio Cécile Chabaud, professeur de lettres.

C’est toujours dangereux de convoquer les morts quel que soit le siècle. Et pourtant le spiritisme était à la mode au XIXème siècle. Était-ce lié à l’influence du spirite Allan Kardec ? Comme le pratiquait Victor Hugo dans l’espoir de retrouver sa fille Léopoldine, les grands-parents de Marguerite, Urbain et Isoline, avaient l’espoir d’entrer en communication avec leur fils défunt. Le spiritisme était une façon de prolonger la vie et l’espoir des retrouvailles.

Un soir, lors d’une séance de spiritisme où le ciel était insondable et voilé, Marguerite entendit un fantôme lui parler… C’était un certain « Rachilde », comte Suédois né en 1523 à Göteborg. La sonorité étrangère et exotique de ce nom lui plut et elle décida d’en faire son nom de plume. La musicalité des mots joue parfois la partition du virage d’une vie.

Nocturne, opus neuf, numéro deux de Chopin, Lied de Schubert, doigts électrisés, transe médiumnique… Quel point commun entre ce roman qui nous fait voyager à l’époque de Rachilde, femme de lettres du XIXème siècle et Mon sixième sens du voyant Estéban Frédéric (Editions De Vinci, 2022) ? Le piano. Oui, le piano peut être la meilleure catharsis pour échapper à des dons envahissants. S’acharner à faire galoper ses doigts pour faire danser plus vite ses pensées que les esprits. Comme si les notes musicales pouvaient sauver d’un destin sombre. Gabrielle, la mère de Marguerite (Rachilde) pratiquait la même technique qu’Estéban Frédéric : dès qu’elle était en proie à des visions envahissantes, elle cherchait à apaiser ses tracas avec le Lied de Schubert. Une « harmonie céleste » s’échappait alors du piano de Gabrielle. Mais Marguerite y entendait une ombre de dissonance. Le cri de l’aliénation ? Des voix murmuraient déjà dans la tête de sa mère. Et Marguerite savait déjà au fond d’elle-même que ce piano de Schubert était de mauvais augure. Il faut du talent pour affronter la beauté comme la laideur de l’âme humaine.

Le domaine du Cros dans lequel Marguerite habitait était très sauvage et lugubre. Les disputes incessantes de ses parents alourdissaient encore plus le paysage. Elle décidait parfois de s’aérer, près de l’étang, même en pleine nuit noire. Mais, un jour, elle eut une expérience très désagréable près de cette mare. Une force l’oppressa, la bâillonna, elle ressentit aussitôt une douleur comme un poignard. Démon ou personne humaine ? Elle vit juste s’échapper dans l’atmosphère éthérée un « cadavre blême » marchant sur l’étang. Elle n’osa pas en parler mais garda un long goût amer de cet incident.

Transportée par l’audace du Marquis de Sade et son goût des mots interdits, Marguerite ressentait un besoin irrépressible et salvateur d’écrire. Pourtant si jeune et si frêle, elle ne craignait ni le diable, ni les ambiances dantesques et décadentes.

Un jour, sa mère souffrant d’un ennui infini et de la maltraitance de son mari, décide enfin d’échapper de son destin morne pour fuir à Paris avec sa fille. Arrivée à la Gare d’Austerlitz, Rachilde est aussitôt séduite par l’odeur âcre de la capitale, « cette odeur malsaine et magnifique que les plus grands poètes avaient psalmodiée ». Rapidement, elle est attirée par les bars du Quartier Latin et les hydropathes, qui adoptèrent tout de suite Rachilde, avec son nom si « hydropathesque ».

Après quelques accueils enthousiastes de ses écrits dans la presse, Rachilde se jette enfin à l’eau avec son premier livre « Monsieur de la Nouveauté ». Mais c’est un « four » (à ne pas confondre avec les « petits fours »), c’est-à-dire que le succès ne fut pas au rendez-vous, malgré quelques remarques admiratives.

Rachilde n’oubliera jamais la mauvaise blague que lui a fait subir Abraham Catulle Mendès, lors de sa rencontre avec Victor Hugo. Mais la beauté est parfois d’une ruse au charme invincible. Mendès était malheureusement beau, il oscillait entre un air de « guerrier vandale » et « séraphique » et cela fut un nouveau piège pour Rachilde, malgré la honte éprouvée face à Victor Hugo. Elle fut prise d’une telle passion fulgurante pour cet homme, pourtant totalement indifférent à ses charmes, qu’elle termina hospitalisée en maison de repos, à la suite d’une crise d’épilepsie et d’une paralysie hystérique. Des séances d’électrothérapie s’ensuivirent. Le cœur a ses raisons que la raison ignore… Mais tel un sphynx, elle renaît de ses cendres avec un certain Monsieur Vénus, un roman sulfureux digne de cet épisode foudroyant.

Le goût du scandale et de la décadence conserve : Marguerite, surnommée « Mademoiselle Baudelaire », a vécu jusqu’à 93 ans… Sa prose infamante se moquait des « tiens-toi droite », des corsets pour redresser les femmes… Malgré son nom d’auteur, ses habits androgynes, Rachilde n’était pas si féministe. Elle voulait juste être une femme libre. Et pas une « bas-bleu », comme les femmes de lettres étaient désignées au XIXème siècle. Amie de Sarah Bernhardt, contemporaine de Verlaine, elle aura vécu puissamment sa féminité. En dépit de son amour platonique et de ses longs échanges épistolaires avec Maurice Barrès, elle choisit Alfred Vallette pour filer le parfait amour.

Grâce à la plume précise et élégante de Cécile Chabaud, on s’attache au personnage de Marguerite et on admire l’audace de Rachilde. Une femme de lettres à faire renaître de toute urgence.

Ce roman est un ovni littéraire qui vous fera voyager au XIXème siècle avec douceur et mystère.

Marjorie Rafécas-Poeydomenge

Esteban Frédéric chez Bob Bellanca sur BTLV

Sixième sens, bénédiction ou malédiction ? Avec Esteban Frédéric

Le sixième sens avec Esteban Frédéric

Le sixième sens est-il une bénédiction ? Depuis bientôt 10 ans que j’interroge des médiums, je me suis souvent posé cette question. Et elle est légitime quand on sait que la plupart du temps, ces facultés d’hypersensibilité, de clairvoyance, de clairaudience, de clairsentience, arrivent dès le plus jeune âge.

Comme dans le film du même nom, le « sixième sens » peut faire peur et engendrer des cauchemars chez des jeunes gens qui ne sont pas armés pour les vivre, les gérer et encore moins les maitriser. Dans ce nouveau numéro de « Face au mystère », Bob Bellanca reçoit un médium 2.0, nouvelle génération.

Pour vous procurer le livre d’Esteban Frédéric, cliquez ici.

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La grande interview d’Esteban Frédéric sur son premier livre par Sophie Rey

L’INTERVIEW D’ESTEBAN FRÉDÉRIC

« La médiumnité est une porte ouverte sur de multiples univers ! »

 Interview d’Esteban Frederic, par Sophie Rey.

Pourquoi avoir choisi le parti pris du tutoiement ?

Il est vrai que dans l’introduction de mon livre, j’utilise le tutoiement. J’avais envie, dans ce premier texte, de créer un instant de complicité avec mon lecteur, de lui faire partager mon univers et le sens de ma démarche. En effet, j’ai écrit ma biographie comme un roman, afin de rendre cet ouvrage le plus accessible possible. Je ne voulais surtout pas rédiger un ouvrage ésotérique obscur et savant, qui au final n’intéresse que son auteur ! Bien au contraire, ma volonté était de faire découvrir au lecteur l’univers de la voyance, en restant accessible à tous. Initiés comme néophytes.

Pianiste ou voyant, quel métier demande le plus de travail ?

Que l’on choisisse d’être concertiste ou voyant, ce qui compte, avant toute chose, c’est le niveau d’exigence que l’on s’impose. Car, si vous choisissez d’évoluer à un niveau professionnel, vous ne pouvez pas vous permettre d’être dans « l’à peu près ». Vous devez viser l’excellence en permanence, et donc, vous entraîner chaque jour sans relâche. C’est ce que j’ai fait avec le piano, c’est ce que je fais aujourd’hui avec la voyance. L’entraînement quotidien est la clef du succès. Et cela, quelle que soit la carrière que l’on envisage.

Le don vient vers vous, en dehors de bien connaître la signification des cartes, comment travailler le don ?

Comment travailler le don ? C’est une question que l’on me pose souvent. Ainsi que je vous l’ai dit, il n’y a pas de solution miracle. Tout est une question de travail et de concentration. Car, à des degrés divers, nous sommes tous voyants. La différence entre un professionnel de la voyance et un débutant est la même que celle qui existe entre un sportif de haut niveau qui s’entraîne tous les jours et un amateur de sport qui dispute un match le dimanche avec ses amis. Chacun d’entre eux a des compétences, mais seul celui qui s’entraîne quotidiennement progresse de manière notable. Il en est de même pour la voyance. Les seuls conseils que je puisse donner à un débutant est : entraînez-vous, effectuez des tirages pour vos amis, travaillez votre concentration, lâchez prise et laissez parler votre instinct… Et surtout, faites-vous confiance !

Enfant, Anna ne vous quitte plus, vous-pensiez vous Schizophrène à l’époque ?

C’est une question que je me suis posée bien plus tard, vers l’adolescence. Non, enfant, je ne me posais pas de véritables questions. Les phénomènes paranormaux m’effrayaient parfois, mais je finissais toujours par les intégrer à mon univers d’enfant. Lorsque l’on est très jeune, on ne distingue pas ce qui relève de la normalité de ce qui relève du paranormal. Si le père Noël existe, pourquoi aurais-je dû m’étonner qu’Anna existe aussi ? Le fantastique fait partie de l’univers des enfants. C’est le jugement des adultes qui leur fait croire parfois qu’ils sont « déséquilibrés ». C’est une des raisons pour lesquelles j’ai voulu écrire ce livre. Si votre enfant est médium, ne l’envoyez pas chez un pédopsychiatre, il a juste besoin d’écoute et de compréhension. Et avant tout, d’être rassuré par ses proches.

P27, lors du récital et de cette transe médiumnique, pensez-vous vraiment que Chopin ait pris possession de votre corps ?

Je ne pourrai jamais expliquer ce qui s’est produit ce jour-là. C’est une sensation très étrange de ressentir que l’on perd le contrôle de son propre corps. Cependant, même si je suis resté conscient lors de cette expérience médiumnique, je n’ai pas réellement réalisé ce qui était en train de se produire. J’étais en transe, comme absent de moi-même. J’étais spectateur de la scène, totalement sous l’emprise d’une autre volonté que la mienne. Mais vous dire de qui émanait cette volonté, j’en suis bien incapable. Frédéric Chopin ? Cela serait me faire beaucoup d’honneur. En tout cas, je peux vous dire que cette entité connaissait la partition sur le bout des doigts, et qu’elle fut certainement un pianiste hors pair lors de son incarnation terrestre.

Vous écrivez que vous connaissez la fin d’un roman avant même de l’avoir fini, j’imagine que cela est vrai pour le cinéma aussi. C’est triste de ne pas pouvoir avoir accès à ces arts majeurs ?

Avec le temps, j’ai appris à pratiquer ce que j’appelle « l’amnésie médiumnique », c’est-à-dire à refouler les flashs, voire à les gommer immédiatement de ma mémoire, s’ils parviennent malgré tout à s’imposer à moi. Cela ne fonctionne pas toujours parfaitement, mais je vous rassure, j’arrive à prendre plaisir à lire un bon roman ou à suivre l’une de mes séries préférées à la télévision. Un livre ou film est avant tout une œuvre d’art. Et, la voyance ne m’empêchera jamais d’apprécier l’art sous toutes ses formes.

Concernant le contact avec les défunts, peuvent-ils nous confirmer l’existence de Dieu ? En savez-vous plus sur le Paradis et l’Enfer, le jugement dernier, la réincarnation ?

S’il est un sujet sur lequel les médiums ne reçoivent pas d’informations, c’est sur l’au-delà. Jamais l’un de nos Guides ne lèvera le voile sur ces mystères. En tant que médium, je ne peux douter de l’existence d’une force supérieure. Appelez-la comme bon vous semble, Dieu ou le Grand Architecte de l’Univers. Oui, il y a une vie après la mort, oui les Guides sont des êtres imprégnés de sagesse, et oui, il existe une entité infiniment puissante qui donne sa cohérence au tout. Je l’ai vérifié mainte fois par la médiumnité. Quant aux vies antérieures, je ne peux douter de leur réalité. Car, bien souvent, il me suffit de plonger dans les livres d’histoire pour vérifier la véracité des visions que je reçois sur les vies passées.

P63 À propos de Michel. A-t-il une femme dans sa vie ? » Pourquoi ne le savez-vous pas ?

Michel était un homme très discret et faisait rarement des confidences sur sa vie privée. Je sais qu’il a été marié et qu’il a eu un fils, suite à cette union. Mais il ne m’a jamais choisi comme confident sur ses problèmes intimes. J’étais si jeune qu’il a sans doute jugé que je n’étais pas apte à comprendre les problèmes sentimentaux d’une vie d’adulte. Il était très protecteur avec moi.

P89, Concernant l’entité du père d’Elodie. Elodie n’est pas voyante, pourquoi a-t-elle réussi à voir et dialoguer avec son père ?

Pour une raison très simple. A des degrés divers, nous sommes tous voyants, voire médiums. Ce que nous appelons le « sixième sens » est un sens commun à l’ensemble de l’humanité. Elodie possédait donc des capacités qu’elle ne soupçonnait pas. Par ailleurs, mes capacités exacerbées ont certainement favorisé ce phénomène de channeling. Bien involontairement, je « nourris » les entités de mon énergie, ce qui les rend capables de se manifester dans notre monde physique.

P85 « Mais rire avec les morts, est-ce bien raisonnable ? » Les défunts n’ont-ils pas d’humour ?

Bien sûr que les défunts peuvent faire preuve de sens de l’humour. Et, ils ne se privent pas d’en user lorsqu’ils décident de dialoguer avec un médium. Mais ce que je souligne dans le livre est le risque que prend un médium lorsqu’il décide de convoquer un disparu par le biais du spiritisme. Le médium ouvre une porte entre notre monde et l’au-delà, et ce faisant, il se met en danger. Car il peut laisser entrer dans notre univers physique une entité négative, totalement incontrôlable. Lorsque j’étais adolescent, j’ai pratiqué le spiritisme comme un jeu de société pour impressionner mes amis. J’ai appris à mes dépens à quel point j’avais tort et combien cela peut se révéler dangereux !

P100 vous avez un flash et vous voyez le jury vous applaudir, comment expliquez-vous ce flash alors qu’habituellement vous ne pouvez pas voir votre avenir ?

Il est vrai qu’un médium a du mal à voir son propre avenir. Mais il arrive que dans certains moments de stress important, nous ayons malgré tout un flash sur notre futur immédiat. Ce fut le cas, ce jour-là. La voyance n’est pas une science exacte, elle n’obéit pas à une règle absolue.

P119, plus qu’une question, une observation. C’est lorsque vous décidez de choisir la voie de la voyance que vous n’écrivez plus « don », mais « art », est-ce inconsciemment une nostalgie par rapport à l’abandon du piano ?

J’ai toujours gardé la nostalgie du piano. La passion de la musique est ancrée en moi, et elle ne me quittera jamais. Alors, lorsque j’ai écrit « art », plutôt que « don », peut-être était-ce un lapsus révélateur. Mais, malgré tout, je n’ai jamais regretté ce choix. La médiumnité m’a permis d’accéder à un univers envoutant dont je pense ne jamais me lasser.

Gabriel et Michel sont deux « accoucheurs », les deux faces d’une même pièce, qu’en pensez-vous ?

Il est certain que ces deux hommes m’ont beaucoup appris sur l’univers de la voyance. Et vous avez raison de dire que chacun d’entre eux a été un « accoucheur », les deux faces d’une même pièce. Sans eux, je ne serais jamais devenu ce que je suis. L’un m’a enseigné la part d’ombre et l’autre la part de lumière du monde la voyance.

Il y a peu de femmes dans vos rencontres avec les voyants. La sensibilité masculine est-elle, selon vous, plus disposée à recevoir le Don ? (Même si j’ai vu que sur votre plateforme en ligne, il y a une majorité de femme).

Ne croyez pas cela. Le don nous est donné à tous, femmes comme hommes. Quel que soit notre sexe, nous tous porteurs du don à des degrés divers. Comme vous le souleviez à l’instant, les hasards de l’existence ont fait que j’ai croisé la route de deux voyants masculins qui ont marqué ma vie. Mais n’oubliez pas qu’existent de grandes dames de la voyance comme Maud Kristen ou Yaguel Didier. Elles sont des références dans le monde de la voyance.

Ne pensez-vous pas que votre destin était de toutes façons d’être connu et reconnu, puisqu’en tant que concertiste vous l’auriez, probablement été aussi ?

Je n’aurais pas cette prétention ! Et, vous savez, je n’ai jamais recherché la notoriété. Bien au contraire, je fuis les soirées mondaines, et je réponds assez rarement à des interviews. Je suis adepte de l’adage « pour vivre heureux, vivons cachés ! » J’exerce mon métier avec conscience, et ce qui m’a fait connaître est avant tout le « bouche-à-oreille ». Un consultant qui me recommande à son entourage est la meilleure des publicités. Je n’en recherche pas d’autre.

Quel est votre rapport à Dieu ? Vous êtes issu du christianisme catholique, vous sentez-vous toujours proche de cette religion ?

Mes parents n’étaient pas très intéressés par la religion, ils cultivaient une certaine indifférence par rapport à l’Eglise. Je n’ai donc pas suivi de cours de catéchèse dans ma jeunesse. Mais quelle que soit la proximité que l’on entretient avec la religion, il est vrai qu’elle laisse une empreinte sur les valeurs familiales. Cependant, en tant qu’adulte, confronté à des phénomènes paranormaux, je n’ai eu d’autres choix que de faire évoluer les croyances de mes jeunes années. La Bible n’explique pas ce que je vis au quotidien. Pas plus qu’un autre texte sacré, je pense. Les livres religieux nous enseignent une philosophie de vie hautement respectable. Mais la réalité d’un médium lui fait connaître une tout autre dimension. Une dimension qui nous renforce cependant dans l’idée que, oui, il existe une force supérieure. Chacun lui donnera le nom qu’il souhaite. Je n’ai sur ce point aucune certitude, ni même aucune volonté de nommer les choses.

Pouvez-vous voir à très long terme, plusieurs dizaines d’années ?

Tout dépend de quoi l’on parle. Je pense que si on s’intéresse au futur d’un pays comme la France, ou si, dans un sens plus global, on explore l’avenir du monde, oui, un voyant a la capacité de percevoir les évolutions majeures. Et j’ai la certitude que rien ne pourra les empêcher, car nous sommes face à des tendances lourdes. Mais, lorsque l’on effectue une voyance pour une personne, là, je pense que des prédictions sur plusieurs décennies ont peu de valeur. Pourquoi ? Parce que si lors d’une consultation, j’avertis un consultant d’un danger immédiat, il sera armé pour l’éviter. Libre à lui de m’écouter ou pas, bien sûr. Mais s’il suit mes conseils, il change le cours de son futur. Ainsi que je le dis souvent, nous sommes « les architectes de notre destin ». Une consultation de voyance vous indique ce qui peut vous arriver (si vous ne changez rien à votre manière de vivre), et non, ce qui va forcément vous arriver. Le libre arbitre de chacun permet de modifier le futur. J’en suis persuadé, car je l’ai maintes fois vérifié, en gardant le lien avec mes consultants, et en dialoguant avec eux plusieurs mois après une consultation.

Que pensez-vous de cette théorie qui explique que pour se réincarner, les défunts choisissent une âme en particulier ? si oui, pourquoi alors choisir une âme que le défunt sait en souffrance ?

Comme je vous l’ai dit en début d’entretien, nous les médiums recevons peu d’informations sur des sujets tels que le Paradis, l’Enfer, ou les principes qui guident une réincarnation. Ce sont des tabous sur lesquels aucun de nos guides ne peut s’exprimer. Je ne peux donc vous livrer que ma propre analyse. Chaque être a un karma qui a été forgé par ses vies antérieures. Et, oui, je pense que nous choisissons des vies parfois difficiles pour parvenir à relever « les défis manqués » des vies passées. Si je prends un exemple un peu caricatural, un homme puissant qui aura abusé de son pouvoir, se réincarnera en homme du peuple, lui-même sous le joug d’un homme puissant. Afin qu’il comprenne la nocivité d’un pouvoir mal utilisé. Chaque incarnation est une leçon de vie.

Avez-vous un truc pour distinguer les véritables voyants des charlatans ?

Un charlatan se reconnaît en premier lieu à son discours. Celui qui vous promet « un retour d’affection » contre quelques centaines ou milliers d’euros est à fuir de toute urgence ! Par ailleurs, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, un voyant chevronné reconnait un autre voyant, sans même lui adresser la parole. De subtiles ondes circulent entre eux. Donc, non, je n’ai pas de « truc » pour reconnaître un voyant. Je sais naturellement si j’ai affaire à quelqu’un qui a des capacités hors normes, ou si je suis face à un mythomane ou un escroc.

Pourquoi ne pas avoir filmé les phénomènes poltergeist en Amérique latine ?

A aucun moment, nous n’avons pensé à cela ! Vous savez, lorsque vous êtes enfermé dans une maison qui semble prise de folie, où les meubles se déplacent, où les cadres se fracassent au sol, où des coups sont donnés dans les murs et dans les portes… vous pensez avant tout à vous protéger, et à protéger vos amis présents sur place ! Car si l’entité nous avait physiquement agressés, au regard de sa puissance, nous aurions pu être blessés, voire pire… Notre niveau de stress était tel que nous étions très loin de penser à enregistrer une vidéo pour You Tube ! D’ailleurs, je ne souhaite à personne de vivre une telle expérience. Elle peut se révéler traumatisante pour des personnes sensibles.

Avez-vous entendu parler de Tyler Henry dont la vie est adaptée sur Netflix (A l’écoute de l’au-delà) ?

Oui, bien sûr, car c’est un médium qui fait une véritable carrière télévisuelle aux Etats-Unis. En quelques années, il est devenu un véritable star de la voyance là-bas. J’ai regardé, en partie, la série qui lui est consacré, et je dois avouer que les prestations de Tyler Henry sont bluffantes. Sa spécialité est la communication avec les disparus, ce que je me refuse à faire pour les raisons que j’ai évoquées précédemment. Pour ma part, je préfère dialoguer avec les vivants, et sonder les méandres de leur avenir. Mais, qui sait ? Peut-être que Netflix s’intéressera aussi à cet aspect de la médiumnité un jour prochain ? La médiumnité est une porte ouverte sur tellement d’univers différents qu’elle peut faire l’objet d’innombrables séries !

« Mon sixième sens » Esteban Frédéric.

Éditions De Vinci

Contact :https://guilaine-depis.com/

Critique de fond de « Mon Sixième sens » du voyant Esteban Frédéric par Sophie Rey

CRITIQUE MON SIXIÈME SENS PAR ESTEBAN FRÉDÉRIC

Mon sixième sens

MON SIXIEME SENS

« Le plus grand bien que nous faisons aux autres hommes n’est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur faire découvrir la leur. Louis Lavelle ».

 Disons le tout net, Esteban Frédéric a du talent. Pianiste, Médium et maintenant écrivain, les fées se sont penchées sur le berceau du petit Esteban.Mais le chemin n’a pas été facile à suivre et c’est dans son livre « Mon sixième sens », que l’auteur nous raconte son parcours, riche de rencontres, de passions, de prises de risques, de joie et de tristesse.

Il faut souligner que servi par une écriture rythmée et simple, la lecture est facile et très divertissante. Un régal à dévorer.

Esteban a quatre ans lorsqu’il découvre qu’il n’est pas un petit garçon comme les autres. Seul dans sa chambre, il rencontre Anna, l’entité de la maison, une femme suicidée, perdue entre deux mondes.

« A peine le porte refermée qu’un ressenti étrange commence à m’envahir. Une présence, un être invisible est avec moi dans la chambre. De plus j’ai la sensation que quelqu’un appuie sur ma gorge, au point que j’en ai le souffle coupé. (…)Elle ne partira jamais. De nuit en nuit, j’apprends à la connaître. Le prénom Anna résonne en moi comme une évidence. Cette entité a été une femme et elle est morte en ce lieu. Suicidée par pendaison. (….) Comment l’ai-je appris ? Parce que, bien que très jeune, alors que je ne suis pas entré dans ma cinquième année, je suis déjà médium. P20/21 »

Suite à cet épisode fondateur, le don se révèle de plus en plus à notre jeune Esteban.

 « Ma rencontre avec Anna est une sorte de déclencheur. De ce jour, mes capacités de voyant et de médium ne font que s’amplifier. Trop sans doute car il suffit d’un simple contact physique avec une personne pour les flash me submergent. P 22 ».

Mais le don est handicapant car les visions s’accélèrent et toute vie sociale devient problématique. Pour Esteban la voyance est une souffrance et il veut s’en détacher.

Heureusement il y a la musique. Le piano devient son meilleur ami. Enfant hypersensible, c’est à elle qu’il confiera ses émotions. Comment faire autrement de toutes façons ? Les adultes le penseraient fou s’il venait à se confier sur ses visions.A dix ans sa grand-mère chérie décède brutalement d’un arrêt cardiaque inattendu.

C’est le drame qui fait sortir Esteban de l’enfance.

Bien décidé à ne pas laisser le don l’envahir Esteban se jette à corps perdu dans sa musique.

Mais c’est sans compter sur la puissance du don qui  ne le quitte pas, même à travers ses études musicales.

« Soudainement, alors que ma main se lève pour jouer la première mesure de l’œuvre, je sens un grand froid m’envahir, des frissons parcourent mon être. Je blêmis, je pressens ce qui est en train de se produire…La transe médiumnique est violente, soudaine, incontrôlable. Je perds toute maîtrise de mon corps. Ma volonté est anéantie, mais mes doigts sont littéralement électrisés. Ils courent sur le clavier, comme animés par une vie propre. Je suis un être physique, habité par une autre volonté que la mienne. Je deviens comme spectateur de moi même. Je ne joue pas du Chopin, il est moi, et je suis lui. Une véritable fusion des âmes et des esprits se produit. P27 ».

Et puis, il y a la rencontre; celle qui sera sans aucun doute la plus importante dans sa vie de voyant.

C’est sur le chemin du conservatoire qu’Esteban passe régulièrement devant une boutique. Serait-ce un signe, un clin d’œil du destin ? Le don ne serait-il pas en train de retenir Esteban en lui disant, « puisque que tu veux quitter ma route pour celle de la musique, et bien je reviens me mettre sur tes pas pour que tu ne m’oublies pas ». Qui sait ?

Quoiqu’il en soit, c’est armé de son plus grand courage qu’Esteban finit par ouvrir la porte de la boutique ésotérique de Michel.

La rencontre est fondatrice.

Michel transmettra son savoir à son jeune élève. Premières consultations, initiation aux cartes et à leurs secrets. L’homme devient le mentor d’Esteban, et Michel est estomaqué par la puissance du don de celui-ci.

« Une semaine plus tard, je suis de retour. Je ne peux déjà plus me passer de Michel, de sa gentillesse, de son humour et de sa sagesse. Il m’énerve, mais c’est pour ça que je l’apprécie. Il est la voie que je cherchais. Dieu m’a écouté. Il a guidé mes pas en dehors de sa maison. P 50 ».

 L’enfant devenu adolescent se partage entre le collège, le conservatoire et la boutique de Michel. A quinze ans il croise la route de Laura, il tombe amoureux.

L’histoire se construit mais, suite à sa demande, Esteban apprend par la bouche Michel que malheureusement cette histoire ne durera pas.

Malgré la puissance de l’amour qu’Esteban porte à Laura, c’est Michel qui avait raison, l’histoire se termine, Laura contrainte de déménager à Marseille pour suivre ses parents.

La vie suit son cours, Esteban loge maintenant à Montpellier chez son père.

Les études musicales se poursuivent.

Poussé par son père et un camarade, Esteban sort et rencontre Elodie, une amitié amoureuse naît entre eux deux.

Un soir, une séance de spiritisme est organisée, Esteban voit Marie, l’amour d’une vie antérieure. Les séances de spiritisme s’enchaînent, mais est-ce bien raisonnable de jouer avec le surnaturel ?

« Le spiritisme devient l’attraction du moment. Presque un jeu de société. Et le vin d’orange aidant, nous rions beaucoup lors de ces soirées. Mais rire avec les morts est-ce bien raisonnable ? J’allais sous peu avoir la réponse à cette question. P86 ».

 Une nuit, allongé à côté d’Elodie, Esteban est littéralement assommé par la puissance d’une entité, il lutte mais s’évanouit sous la force de celle-ci.

« L’entité se déploie dans toute sa puissance. Elle est partout et emplie la pièce de sa présence. J’ai l’impression que la moindre particule d’air devient solide et m’écrase sous son poids. Je suis submergé par une force que je ne pensais même pas concevable. Je suis tétanisée. Immobilisé. Je ne peux plus bouger ni bras ni jambes. Lutter est un combat perdu d’avance, l’entité est bien trop forte pour moi. Ma dernière pensée est : Ouvre-lui ton esprit. C’est çà ce moment là que je m’évanouis. P88 ».

 Cette entité est le père d’Elodie, mais le plus grave, c’est qu’Esteban comprend qu’en pratiquant le spiritisme avec légèreté, il a ouvert une voie vers l’au-delà, et qu’il ne sait plus la refermer.

Effrayé, il décide alors de complètement abandonner la voyance et la médiumnité pour se consacrer totalement au piano.

Brève et intense relation avec Cécilia, retour à Nîmes.

Admission dans un des plus prestigieux conservatoires d’Europe.

Promis à un grand avenir de concertiste, Esteban s’ennuie ferme au conservatoire. La passion s’étiole et le don revient en force.

« Je croyais être devenu le maître du Don, j’en suis de nouveau le jouet. P 104 ».

 A vingt-cinq ans, pour trouver des réponses et de peur de devenir fou, Esteban consulte une psychothérapeute. Attentive à son histoire, celle-ci lui conseille de suivre sa voie et le rassure quant à son état mental.

« Vous savez la folie est quelque chose de très relatif. Nous sommes tous le fou d’un autre… En tout cas, je ne diagnostique pas en vous de troubles schizophréniques, si c’est ce que vous redoutez. P106 ».

 Esteban est à la croisée des chemins, deviendra-t-il  pianiste ou voyant ?

Première rencontre avec Gabriel, le voyant le plus renommé de l’époque. Celui-ci lui prédit un grand avenir dans la voyance.

Choisir c’est renoncer.

Esteban fait le choix courageux et risqué d’abandonner le piano pour la voyance. Le don va enfin pouvoir s’exprimer.

Le succès de l’entreprise est fulgurant. Les flashes s’accélèrent, les voyances aussi.

Gabriel prend Esteban sous son aile. Emissions de télévision, radio, salons de la voyance, notre Esteban est pris dans un tourbillon médiatique qui l’enivre mais qui ne correspond pas à son tempérament d’homme discret. C’est la rançon du succès, mais le jeu en vaut-il la chandelle ?

 Alors qu’il est invité à une conférence concernant la communication avec les défunts, Esteban retrouve la trace d’un petit chat perdu. Mais le plus important c’est que sa grand-mère chérie lui parle et lui explique que l’amour est plus fort que la mort.

« En réponse, je reçois des ondes d’amour et de tendresse. Une sorte de bienveillance absolue, que je n’ai jamais ressentie auparavant. Puis, je vois une image floue, mais je reconnais sans difficulté la salle de conférence  et la centaine de personne qui ont assisté à la soirée. J’entends alors distinctement ma grand-mère prononcer ces mots : C’était de l’amour Esteban. L’amour n’est ni vivant ni mort. L’amour est éternel. P150 ».

 Invité par Gabriel, retour dans un salon de la voyance. Les consultations s’enchaînent, le rythme est épuisant.

Esteban comprend que Gabriel veut le posséder et gérer sa carrière. Les deux hommes sont à l’opposé l’un de l’autre. Esteban décide de reprendre sa liberté et renonce à l’amitié ambiguë de Gabriel.

Heureusement il y a la pétillante Lucie. Ils s’installent ensemble, elle gère ses rendez-vous et elle le protège. Malheureusement,  au bout de quelques mois, celle-ci s’ennuie et ils se quittent.

La carrière d’Esteban se poursuit. Il recrute les meilleurs voyants du pays et créé une plateforme en ligne. Ainsi, il peut gérer ses consultations comme il le souhaite.

Sa réputation le dépasse, il est contacté par une consultante qui lui demande d’aider son jeune fils que les psychiatres pensent schizophrène. L’enfant est simplement médium, Esteban le fait sortir de l’hôpital et se donne pour tâche de l’aider  à son tour, comme Michel l’a aidé quand il était enfant lui même.

C’est d’ailleurs dans une vision que Michel lui apparaît pour lui dire qu’ils ne se verront plus.

« C’est pour ça que je lui là cette nuit. Pour te dire adieu. Tu as pris ma place auprès d’un autre petit garçon en souffrance. Car le don le fait souffrir, comme il pu te faire souffrir toi-même quand tu étais enfant. Il est égaré, guide le sur le chemin de la médiumnité. Ton tour est venu de transmettre ce que tu sais. P210 ».

 Alors qu’il passe quelques jours de vacances en Espagne avec deux amis, Léo et Raphaël, Esteban va vivre un épisode particulièrement traumatisant.

Les trois compères ont loué un logement et profitent d’une soirée pour se détendre en dégustant un verre.

Soudainement un bruit de verre brisé se fait entendre au sous sol. Problème, il n’y a pas de vent, les portes sont verrouillées et ils sont seuls dans la maison.

La maison est « chargée » et cet épisode de verre brisé n’est que le début de multiples événements violents et rationnellement inexplicables.

« Le salon semble avoir été soufflé par une bourrasque démente. Un fauteuil est renversé, les coussins du canapé sont éparpillés aux quatre coins de la pièce, et un morceau de tronc d’arbre qui fait office de pied de table basse, a été déplacé sur plusieurs mètres. Debout, au milieu de la pièce, nous sommes tous trois frappés de stupeur. P 225 ».

 Après plusieurs manifestations de l’entité présente avec eux, les deux amis d’Esteban, quittent la maison à la demande de celui-ci.

Seul à seul, Esteban et l’entité fusionnent afin de permettre à celle-ci de rejoindre le ciel, ce qu’elle ne pouvait pas faire seule. L’épisode est rude mais Esteban n’en ressort que plus fort.

L’enseignement d’Esteban est simple. Etre voyant c’est profiter de son don pour aider les autres et leur permettre de s’épanouir. A travers ce livre, l’objectif d’Esteban est entre autre, d’aider les autres médiums à découvrir leur don.

La lecture de ce livre aura été décidément captivante et complètement inattendue.

Peut être trop rationnelle, on aimerait rencontrer l’auteur pour se laisser complètement convaincre par la puissance de son don.

Néanmoins, loin d’être voyante, nous pouvons tout de même souhaiter, si ce n’est prédire, la prochaine adaptation cinématographique de cette histoire tant haletante qu’extraordinaire.

« Mon sixième sens » Esteban Frédéric.

Éditions De Vinci

Contact : https://guilaine-depis.com/

Esteban Frédéric a été l’invité de Christophe Medici sur Dynamic Radio le 29 mars 2022

Esteban Frédéric a été l’invité de Christophe Medici sur Dynamic Radio le 29 mars 2022

Réécoutez l’émission ici

Christophe Medici reçoit l’un des meilleurs voyants français Frederic Esteban dans son émission Pour Vivre Heureux, Vivons Coachés.  Frédéric répondra à toutes les questions que vous vous posez durant une heure sur Dynamic Radio.  Frédéric Esteban  est un des meilleurs voyants de sa génération. Son professionnalisme et ses compétences dans le domaine de la voyance […]

 

Parution de « Mon sixième sens » l’autobiographie de Esteban Frédéric, N°1 de la voyance en ligne

La Balustrade de Guilaine Depis vous propose pour la période mars à décembre 2022 :
(pour demander un livre, merci d’adresser un mail à guilaine_depis@yahoo.com et pour interviewer l’auteur sms 06 84 36 31 85)
Mon sixième sens
itinéraire d’un voyantl’autobiographie inédite de Esteban Frédéric
Préface de Stanislas Delorme, Consultant intuitif et fondateur du « Guide de la Voyance »
aux Editions De Vinci, parution le 9 mars 2022
Comment Esteban Frédéric a reçu le don de communiquer avec l’au-delà
Qui n’a jamais rêvé d’être voyant ? Mais, être assailli de flashs, et vivre, en permanence, aux frontières du paranormal peut se révéler profondément déstabilisant. Voyant depuis sa plus tendre enfance, Esteban Frédéric cache à tous ses facultés extra-sensorielles durant sa jeunesse. Il lui faudra plusieurs années pour parvenir à mettre des mots sur sa véritable nature : il est voyant et médium. 
* Faisant table rase des idées reçues, ce livre dévoile, sans fard, comment un voyant parvient à apprivoiser la puissance des forces invisibles. 
* Un livre qui aide à réfléchir à notre propre rapport à la médiumnité
« La musique fait partie de moi, elle habite chacune des cellules de mon corps. Je joue du piano depuis mes 4 ans, je n’arrêterai jamais. J’ai étudié au Conservatoire et été lauréat de nombreux concours internationaux. (…) Musique et voyance sont intimement liées : l’une et l’autre se sont constamment enrichies, en moi. La musique a fait éclore des dimensions inespérées de facultés médiumniques, et la voyance affine en permanence la qualité de mon oreille musicale, car exercer la voyance affine tous mes sens, sans que je puisse l’expliquer. » Esteban Frédéric
Esteban Frédéric, N°1 de la voyance en ligne. https://www.esteban-frederic.fr/
Nominé parmi les 10 meilleurs voyants de France en 2015, Esteban Frédéric est un jeune médium qui a été très tôt propulsé sous les feux des projecteurs. Après avoir travaillé en direct à la télévision et à la radio, il a crée sa plateforme de voyance. Il y propose des consultations aux côtés de son équipe de voyants.
Déjà paru : L’Oracle du sixième sens (best-seller paru fin 2020) (photo en pièce jointe ici)
Dans ce coffret, vous découvrirez 47 cartes magnifiquement illustrées, pour éveiller vos facultés intuitives dans tous les domaines. Que vous soyez simple débutant ou déjà à l’écoute de votre intuition, cet oracle vous aidera à retrouver la voie d’accès à vos sens subtils. Il vous accompagnera au quotidien pour répondre à vos questionnements intérieurs, purifier votre esprit et apaiser votre âme.