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Catégorie : Nouvelles du temps présent – Archives du lendemain
Joaquin Scalbert fait son entrée à Causeur avec les questions bioéthiques
Une rencontre avec l’auteur de cet article le 24 juin à Paris.
PMA ? GPA ? euthanasie ? eugénisme ? Le droit de connaître son géniteur ? La solidarité entre les générations ? La prolongation de l’IVG jusqu’au terme de la grossesse ? La Balustrade de Guilaine Depis et Joaquin Scalbert vous invitent à venir débattre autour d’un verre de vin de Bourgogne des questions de bioéthique qui sont au cœur de l’actualité politique immédiate le jeudi 24 juin 2021 de 17h à 21h, à l’Atelier Galerie Taylor 7 rue Taylor, 75 010 Paris. RSVP par SMS 06 84 36 31 85 •
Les quatre dangers de la loi de bioéthique
invitation RSVP Rencontre avec Joaquin Scalbert sur la bioéthique le 24 juin 2021 (10ème)
PMA ? GPA ? euthanasie ? eugénisme ?
Le droit de connaître son géniteur ?
La solidarité entre les générations ?
La prolongation de l’IVG jusqu’au terme de la grossesse ?
La Balustrade de Guilaine Depis et Joaquin Scalbert
vous invitent à venir débattre
autour d’un verre de vin de Bourgogne
des questions de bioéthique
qui sont au cœur de l’actualité politique immédiate,
avec le projet de loi en cours
le Jeudi 24 juin 2021 de 17h à 21h
à l’Atelier Galerie Taylor
7 rue Taylor – 75 010 Paris
(métro Jacques Bonsergent ou Strasbourg-Saint-Denis)
Ces échanges seront ponctués de lectures des deux livres de Joaquin Scalbert à l’honneur
« Nouvelles du temps présent »
et « Des femmes et des adieux »
par l’artiste franco-russe Katia Rybakova
RSVP par sms 06 84 36 31 85
(Nombre de places limité)
Joaquin Scalbert sur Fréquence Protestante
Joaquin Scalbert a été l’invité de Michelle Gaillard dans l’émission Clin d’oeil sur Fréquence Protestante vendredi 11 juin à 13h45.
Réécoutez l’émission ici : https://frequenceprotestante.com/diffusion/clin-doeil-du-11-06-2021/
Scalbert « ose avec ironie les bonnes questions sur la bioéthique »
Joaquin Scalbert, Nouvelles du temps présent
Deux nouvelles dont une courte sur l’expérience de mort imminente, pas la meilleure car trop didactique. Mais l’auteur s’en tire avec une pirouette à la fin.
La plus intéressante, Zoël et ses pères, fait 85 pages, soit 70% du recueil. Elle met en scènes les conséquences (inattendues) de l’exigence de transparence pour les donneurs biologiques de sperme.
Zoël est un garçon de 16 ans qui a des doutes sur ses origines parce que ses parents – qui l’aiment – parlent toujours de ses succès en se référant à la famille de sa mère mais jamais en comparaison avec son père, ce qui est curieux. Personne ne lui a dit qu’il était né d’un donneur de banque, à Los Angeles pour être plus précis, car la législation était plus libérale vingt ans auparavant en Californie que dans le vieux pays catholique engoncé dans son juridisme bureaucratique qu’est la France.
L’auteur élimine d’emblée les problèmes familiaux, le couple est sans histoire, avec deux filles après Zoël ; tout le monde s’aime bien. Mais la quête de l’intelligent aîné, poussée par la mode de la transparence pour tout et rien, va perturber l’équilibre longuement acquis. Le père officiel se sent diminué, renvoyé à son impuissance spermatique, fin de race d’une lignée d’aristos portant un nom. La mère se sent pousser des ailes, elle a tout décidé, choisi les critères du géniteur sur catalogue (blond, intelligent, artiste, sportif…). Le fils se découvre un nouveau père, justement dans le domaine professionnel qu’il affectionne, le cinéma, dont il veut faire son métier.
Mais qu’en dira-t-on ? Dans la famille collet monté, dans la société où les « amis » vont jaser, à l’école, auprès des filles ? D’ailleurs, le père des filles est-il leur père ? Non, bien-sûr – et elles, qui n’ont rien demandé, vont devoir vivre avec cette révélation. Du côté du père biologique, Victor, trouver un fils supplémentaire seize ans après est plutôt flatteur, une curiosité, mais du côté de sa femme et de ses fils, cela pose question. D’autant que l’épouse se sent flouée de ne pas avoir été mise au courant de ces dons de sperme aux Etats-Unis et de l’autorisation donnée aussi à ce que le géniteur puisse être un jour contacté. Journaliste d’investigation, elle veut en écrire une enquête en forme de scoop, ce qui est plutôt gênant pour tout le monde !
L’auteur, qui affectionne de façon manifeste les retournements de situation, va conclure sans conclure. Car il affectionne aussi de poser les problèmes sans les résoudre, laissant à chacun la réflexion ouverte. Il n’est certainement pas un « écrivain engagé ».
Mais il est vrai que toutes ces manipulations sociales sur la procréation, PMA, GPA, eugénisme euphémisé des banques de sperme ou d’ovocytes, opérations transgenres, obligent à la recomposition par étape des familles. Elles ne sont pas faites pour l’équilibre mental des enfants, ni pour une stabilité affective et éducative des couples. Les apprentis sorciers du « j’ai l’droit », qui savent tout mieux que tous leurs ancêtres, jouent avec la génétique et l’enfance comme aux dés. Juste pour voir. Juste pour le plaisir. Car le « droit » individuel est devenu sacré et les désirs des ordres. La société occidentale, menée par le consumérisme libertarien américain, génère des citoyens qui trépignent comme des gamins de 2 ans : « moi je », « moi d’abord », « moi aussi » ! Comme s’ils étaient sûrs d’avoir « le choix » de leur destin… Ils n’ont jamais lu Darwin, ni Nietzsche, ni Marx, ni Freud – ni même Bourdieu ! Ils sont conditionnés, ils sont cons tout court de ne pas le soupçonner à l’ère pourtant universelle du soupçon des com(plots).
Quant aux masses démographiques d’autres continents, elles guettent l’instant propice où le suicide collectif fournira l’occasion d’imposer « leur » culture, « leurs » mœurs, « leur » vision du monde. A nos dépens – mais ce sera tant pis pour nos descendants avides d’égoïstes « droits » particuliers. L’auteur se garde bien d’aller jusque-là, trop mainstream comme ancien pubard pour l’oser. Mais il pose avec ironie les bonnes questions.
Joaquin Scalbert, Nouvelles du temps présent – Archives du lendemain, éditions Douin, 2021, 123 pages, €14.00
Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com
Service littéraire préfère Joaquin Scalbert à Philippe Sollers !
Service littéraire préfère Joaquin Scalbert à Philippe Sollers !
Argumentaire du livre sur les problèmes liés à la bioéthique de Joaquin Scalbert
La bioéthique (filiation PMA, GPA, euthanasie, eugénisme etc) de Joaquin Scalbert
Un écrivain engagé souhaitant une société solidaire et humaine
La démarche de Joaquin Scalbert : simplement l’envie de mettre en évidence la violence qui peut exister dans notre société.
Celle de nos élites bien pensantes et donneuses de leçons qui profitent de la modernité pour sacrifier l’humain sur l’autel de l’égoïsme et du profit.
Joaquin Scalbert écrit sur une société de confort où les individus travaillent à leurs seuls projets personnels indifférents au bien commun, négligeant les dommages collatéraux et bien souvent directs qu’ils font subir à leurs congénères.
Les nouvelles élites ont les moyens financiers de tirer le meilleur parti des réels progrès scientifiques de notre XXIe siècle (pourtant orienté vers une nouvelle ère de la solidarité !), au profit d’une ‘’modernité régressive’’ où le souci de l’autre devient accessoire.
C’est ainsi que les plus fortunés de nos ‘’anywhere’’ peuvent louer le ventre de femmes démunies en toute bonne conscience ou bien choisir sur catalogue le géniteur de leur ‘’projet d’enfant’’.
Sans discours moralisateur et avec ironie Joaquin Scalbert met en évidence la violence faite aux hommes et aux femmes auxquels on impose le silence : le rejeton d’un donneur anonyme que l’on prive de son droit à connaître ses origines ou la personne en fin de vie qui a seulement demandé moins de souffrance et à laquelle on propose la seringue pour clore le dialogue.
Joaquin Scalbert met en évidence des contradictions telles que celle de pouvoir supprimer la vie d’un enfant à quelques heures de sa naissance alors que des lois sont bientôt mises en place pour éviter que les embryons de poussins mâles (voir texte ci-après) soient détruits après le 3èmejour, moment où le cœur du gallinacé se mettrait à battre. Il réagit devant la résignation des proches qui acceptent la demande parfois un peu prématurée d’un médecin qui va prélever un organe sur un patient selon la formule anglo-saxonne « aussi mort que nécessaire, aussi vivant que possible ».
Il s’insurge devant le fait que des voix aient pu s’élever sans soulever d’indignation pour suggérer une gestion de la crise sanitaire au profit des plus jeunes laissant partir les plus anciens et les plus fragiles.
Il constate que l’eugénisme n’est plus le fait d’un Etat idéologique et totalitaire, mais celui de nombreux individus qui font fi à bas bruit de la dignité humaine au bénéfice de leur seul confort et désirs hérités d’une société tournée vers la consommation.
Joaquin Scalbert égratigne ses contemporains dans leur manque de discernement et de curiosité sans donner de leçon, car il croit que la vie restera la plus forte. Trop optimiste ?
La vie, la mort… Procréation médicalement assistée Expérience de mort imminente…
Comment Zoël va-t-il réagir en retrouvant à vingt ans son père biologique ?
Victor va-t-il accepter ce bouleversement ?
Frédérik le sceptique, se laissera-t-il convaincre par la belle Stella qu’une autre forme de vie que la vie corporelle peut exister ?
Pour les uns, des questions intemporelles qui suscitent réflexion. Pour les autres, des enjeux de confort dans une société à bout de souffle.
Les personnages de ce recueil, préfacé par le Dr. Christian Champion, illustrent combien certaines réponses apportées par la doxa contemporaine peuvent être insuffisantes face à des questionnements actuels bien légitimes.