Le Monde de la Photo a remarqué Philippe Enquin

Le Monde de la Photo février 2021

Ces gens-là

« Philippe Enquin saisit la générosité, la bienveillance, les petits gestes du quotidien, immenses et minuscules, quand l’épidémie tourmente la planète. » Le comédien et humoriste François Morel en connaît un rayon en matière de générosité et de bienveillance, c’est dire la valeur de cet adoubement. De la joie, de la légèreté, malgré le confinement et la rudesse de la rue et des cartons (lire le témoignage de Jojo…) : c’est cet aspect de la vie quotidienne que le photographe, âgé de 85 ans, a choisi de mettre en images, depuis son balcon parisien. Sa photographie noir et blanc est un humanisme. 106 pages ; 21×29,7cm, 26 € »

 

Le Billet des Arts salue Philippe Enquin

Le Billet des Arts salue Philippe Enquin

Le livre du confiné

De mon balcon

Pour un terrien, un peu romantique, le mot «balcon» évoque Roméo et Juliette, rêveries de sérénades et peut-être d’échelles de soie lancées dans la nuit.

Philippe Enquin a eu la riche idée de choisir le confinement comme décor de son idée première, photographier ce qu’il voit de son balcon, quand cette épidémie tourmente la planète.

Ses photos ne sont pas dans l’air du temps, elles sont dans le souffle de l’instant, quand la vie ne se résigne pas à baisser les bras, quand l’humour devient un acte de courage, quand les conversations du café du commerce n’ont même plus le charme des comptoirs devenus interdits. C’est aussi quand le regard bienveillant devient la plus belle arme pour résister à la fatalité, à la morosité, au défaitisme, à l’accablement propagé par tous les robinets anxiogènes des chaînes d’information.

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Un pas de côté, un regard en coin, un sourire de travers, «Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple». Sur un nombre de 3000 photos, il nous donne à voir 140 de celles-ci qui illustrent, grâce à la complicité volontaires ou non de ses modèles, des étincelles d’humanité qu’il tente de saisir dans ce quartier de Paris. Philippe Enquin saisit et immortalise la bienveillance, les petits gestes du quotidien. Ce sont des documents précieux, témoignages irremplaçables, d’un guetteur bienveillant dans ces rues désertes, des sourires complices, de personnages étonnants, de conversations entre voisins.

C’est ainsi qu’il a pérennisé ces chroniques dans ce livre, qui partage son regard avec ceux qui ont vécu le confinement dans la même configuration que lui. Il met en avant ceux qui l’ont vécu dans une situation difficile. C’est un témoignage humaniste de ce printemps exceptionnel qui force l’admiration. J.C.S.

En vente dans toutes les librairies, FNac, sur Amazon, etc.

voir le site www.philippeenquin.net/livre/