Remise des Prix « Coup de coeur » de l’Académie Charles-Cros (dimanche 20 juin, 17 h 30)

A l’occasion du Marché de la poésie du jeudi 17 au dimanche 20 juin, place Saint-Sulpice, les éditions des femmes-Antoinette Fouque présentent leurs nouveautés aux membres du jury de l’Académie Charles-Cros :
 
Bibliothèque des voix
 – Dis-moi que tu me pardonnes de Joyce Carol Oates, texte intégral lu par Isabel Otero
 – Des yeux de soie de Françoise Sagan, nouvelles lues par Anouk Aimée
 
Bibliothèque des regards
 – Coffret Marguerite Duras : La mort du jeune aviateur anglaisEcrire.
1 DVD comprenant deux films réalisés par Benoît Jacquot
2 CD, textes lus par Fanny Ardant
En co-édition avec les Editions Montparnasse
 
et aux
Editions France 5/ Cinétévé
 – Antoinette Fouque : Qu’est-ce qu’une femme ? Un film de la collection Empreintes, réalisé par Julie Bertuccelli, suivi d’entretiens avec Simone Veil, Alain Touraine, Chantal Chawaf…
 
Dimanche 20 juin, 17 h 30 : remise des prix « Coup de coeur Parole enregistrée » de l’Académie Charles Cros
 
Marché de la Poésie – Stand F1
Place Saint-Sulpice 75006 Paris

Camille Laurens apprécie le coffret Marguerite Duras (coédition Des femmes & Montparnasse) – Magazine littéraire de janvier 2010

Duras, « que cette inconnue entre et gêne »
 
L’auteur de Dans ces bras-là rend grâce à celle qui écrivit non sur, mais depuis les femmes.
 
Par Camille Laurens
 
(…) Ses répétitions si souvent parodiées, telles que « il dit », « dit-elle »… ramènent aux premiers temps du monde, aux mythes anciens, aux mélopées d’Homère et aux récits bibliques.(…)
 
A paraître
Romance nerveuse, Camille Laurens, éd. Gallimard, 218 p., 16,90 euros. En vente le 14 janvier.
 
duras.jpgA voir
Coffret 2 DVD Marguerite Duras : Ecrire et La Mort du jeune aviateur anglais, deux films réalisés par Benoit Jacquot avec Duras + deux CD de textes lus par Fanny Ardant, éd. des Femmes / Montparnasse, 30 euros environ
 
A suivre
« Les yeux verts », un cycle de manifestations autour de Duras à Nancy, entre janvier et mars. Rens. 06.63.14.52.70 ou http://lesyeuxverts.over-blog.fr (lire aussi p.104).
 

Rendez-vous

Rubrique en partenariat avec « Tout arrive ! », le rendez-vous de l’actualité culturelle de France Culture présenté par Arnaud Laporte (du lundi au vendredi de 12 h à 13h30). Ecoutez l’émission sur www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/toutarrive/

Le(la ?) mystérieux(se ?) J.-L. D. signale la sortie du coffret Duras dans Le Monde 2 (12 décembre 2009)

durasblog.jpgLE MONDE MAGAZINE
12 Déc. 09
 
Marguerite Duras
Filmée par Benoit Jacquot. Côté visuel, un DVD contenant deux films : en 1996, devant la caméra de Benoit Jacquot, Marguerite Duras explique son désir d’écrire l’histoire de « la mort du jeune aviateur anglais », ce jeune homme abattu dans le ciel par les Allemands près de Deauville et veillé par les gens du village. Elle dit que la mort de ce jeune homme symbolise l’amour du petit frère, l’amour des hommes, des gens. Elle explique aussi dans Ecrire comment elle a découvert sa passion littéraire. Côté audio, deux CD dans lesquels Fanny Ardant lit des textes de Marguerite Duras : ceux qu’elle écrivit à partir des deux films, des propos échangés. J.-L. D.
1 coffret, 1 DVD. 2 CD, Montparnasse/Ed. des femmes

Patricia Chatel rédige un magnifique papier sur le coffret Duras pour le site de référence LeLittéraire.com (9 décembre 2009)

durasblog.jpgLE LITTERAIRE.COM 9.12

Des Livres et Nous !
 
ECRIRE & LA MORT DU JEUNE AVIATEUR ANGLAIS
 
« Un inconnu, c’est quelqu’un, la mort baptise aussi ». Marguerite Duras, La mort du jeune aviateur anglais.
 
Ce coffret comporte deux films inédits en DVD jusque-là, La mort du jeune aviateur anglais et Ecrire, tous deux réalisés par Benoit Jacquot qui fut assistant de Duras sur India Song et Nathalie Granger.
Il s’agit des deux entretiens filmés en 1993 dans sa maison de Neauphle-le-Château, un lieu pour écrire, achetée avec les droits cinématographiques de « Un barrage contre le Pacifique ». Face à Benoit Jacquot hors champ, on s’attend à voir une vieille dame usée par l’alcool. Bien au contraire, l’oeil est perçant, la voix ferme et la parole touchante. La voix lointaine du réalisateur questionne. Les deux se tutoient et semblent bien se connaître ce qui ajoute un caractère très intime aux films. Parfois, c’est l’auteure qui relance le dialogue, face à un Benoit Jacquot, soudain devenu muet. L’émotion culmine, comme à la fin dEcrire.
 
Toutefois, c’est La mort du jeune aviateur anglais qui séduit le plus, le film qui parle le mieux de Marguerite, celle qu’on a envie d’aimer.
Elle y rapporte une anecdote qui l’a profondément touchée, l’histoire d’un aviateur britannique de vingt ans dont Marguerite Duras a découvert la sépulture à Vauville en Normandie. A partir de ce fait divers, l’auteure nous embarque dans une fiction authentique et spontanée et face à nous un livre s’écrit, en direct. Cette mort à la fleur de l’âge lui rappelle celle du « Petit frère », mort sans sépulture durant la guerre du Japon tandis que ce jeune soldat orphelin, dont personne ne réclamera jamais le corps, trouve après la mort une famille avec les gens du village qui le veillent, payent une sépulture et l’entretiennent au fil des années. Comme touchée par une sorte de grâce, la lumière de Caroline Champetier caresse le visage de Marguerite, traque son regard ou capture ses mains.
 
Ecrire est une sorte de testament ouvert, le manifeste qu’elle n’a jamais rédigé car l’écriture de Duras est toujours en devenir.
« C’est le livre qui avance, qui grandit, qui avance dans les directions qu’on croyait avoir explorées, qui avance vers sa propre destinée et celle de son auteur, alors anéanti par sa publication : sa séparation d’avec lui, le livre rêvé, comme l’enfant dernier-né, toujours le plus aimé. »
Elle parle également de la nécessaire solitude de l’écriture, celle qu’on se doit de choisir si l’on veut toucher à l’intime.
A partir de ces échanges, Marguerite Duras publiera deux livres éponymes, toujours disponibles en collection Folio.
 
Deux films indispensables pour aborder le processus de création littéraire de l’auteure.
 
NB – Le DVD est complété par deux CD comprenant les textes lus par Fanny Ardant, ainsi qu’une nouvelle, Roma.
 
Caractéristiques du coffret
Le DVD
 
La Mort du jeune aviateur anglais
Un film de Benoit Jacquot avec Marguerite Duras. Avec la collaboration de Yann Andrea.
Image : Caroline Champetier, Julien Hirsch, Dominique Texier.
Son : Michel Vionnet, Patrick Collot.
Montage : Eric Vernier.
Production INA, 1993 – 36 minutes – Couleur
 
Ecrire
Un film de Benoit Jacquot avec Marguerite Duras. Avec la collaboration de Yann Andrea.
Image : Caroline Champetier, Julien Hirsch, Dominique Texier.
Son : Michel Vionnet, Patrick Collot.
Montage : Eric Vernier.
Production INA, 1993 – 43 minutes – Couleur
 
Les 2 CD
Textes de Marguerite Duras lus par Fanny Ardant
La mort du jeune aviateur anglais – Roma – Ecrire
Production Des femmes-Antoinette Fouque, 2009
Réalisation : Michelle Muller – Piano : Joëlle Guimier – Durée : 2h30
Gallimard pour les textes
 
Patricia Chatel, le 9 décembre 2009
 
Marguerite Duras, Ecrire & La mort du jeune aviateur anglais, Coffret de 1 DVD et 2 CD, réalisation Benoit Jacquot, une co-édition Des femmes-Antoinette Fouque / Editions Montparnasse, novembre 2009 – 30 euros

Alan Argoul n’aime pas Marguerite Duras, mais notre coffret, SI !!! – 1er décembre 2009 (blog du Monde.fr)

Mardi 01 décembre 2009

Par Alan Argoul http://argoul.blog.lemonde.fr/2009/12/01/marguerite-duras-ecrire/)

Benoît Jacquot filme à Paris Marguerite Duras dans son appartement, lui racontant la mort du jeune aviateur anglais de vingt ans. Dans un second film, elle parle de l’écriture dans sa maison de Neauphle-le-Château. Fanny Ardant lit les deux textes sur un CD à part ; elle y ajoute la nouvelle ‘Roma’. marguerite-duras-la-mort-du-jeune-aviateur-anglais-dvd-et-cd-lus.1259166181.jpg

Je n’aime guère Marguerite Donnadieu dite Duras. Née au début de l’autre siècle de deux profs, petite-bourgeoise égocentrique dans le monde colonial, enamourée d’hormones au point de n’écouter que son vagin avec le premier venu, une liaison avec un riche homme d’affaires asiatique pour s’en sortir, tour à tour publiant dans la collaboration puis activiste dans la Résistance in extremis aux côtés de François Mitterrand, évidemment communiste en 1944 pour se faire pardonner ses hésitations, mariée à Robert Antelme mais amante de Dionys Mascolo durant la déportation de Robert, avant de larguer Dinys pour Yann Andréa Steiner (un plus jeune) – on a là tous les retournements de veste d’une parfaite égoïste qui suit ses émois et surtout la mode des autres.

Regardez comme je suis belle en ce miroir ! Elle sera bien évidemment contre la guerre d’Algérie, contre de Gaulle, pour Mai 68, féministe Villemain dans ‘Libération’, éprise de cinéma – toujours où « il faut » être. C’est l’onction ciné qui fera d’elle l’égérie du gauchisme intello féministe. Tout un monde… étroit, germanopratin (quartier qu’elle habitait), épris d’alcool et de fumée. Une intellectuelle à la mode qui fait la Morale – avec la légèreté des croyants pour les pires dictatures, du moment qu’elles sont estampillées « progressistes ».

De façon quelque peu névrotique, elle recycle indéfiniment ses amours transgressifs dans ‘Un barrage contre le Pacifique’, ‘L’amour’, ‘L’amant’ (son meilleur livre), ‘Hiroshima mon amour’, ‘L’amant de la Chine du nord’, etc. Elle plaît non pour ce qu’elle a fait ou écrit, mais beaucoup plus pour ce qu’elle a représenté symboliquement pour les résistants de la dernière heure, les féministes, les gendegôch, les zartistes de ciné. Tout se petit monde qui se gonfle comme la grenouille, se croiyant maître à penser de la French Kultur – admis à l’universel. Quelque chose comme la voix de Dieu sur la terre.

« Ecrire, c’est ne pas parler », dit la Duras. Dire à haute voix les textes écrits, c’est faire parler l’écriture, ce qui est différent. On ne parle pas comme on écrit, en français. C’est plus lent, plus réfléchi, avec des mots plus compliqués et plus précis. Parler est un spectacle, pas écrire, qui est plutôt une intimité. Quand la confession redevient théâtre par la magie du livre lu, c’est une autre expérience qui commence. Et c’est intéressant malgré le côté peu recommandable de la dame.

L’écrit, l’image, la voix, vous avez tout dans ce Durrassique Pack aux éditions des Femmes. Il faut aimer mais, si c’est le cas, régalez-vous car le pack est très bien fait pour un prix serré !

Marguerite Duras, Ecrire – La mort du jeune aviateur anglais – Roma, 1 DVD et 2 CD lus par Fanny Ardant, éditions Montparnasse et Des Femmes – Antoinette Fouque, novembre 2009, 29.99€

Dans le magazine ELLE, Nathalie Dupuis a regardé / écouté le coffret Marguerite Duras (20.11.09)

dvdduras.jpgPar Nathalie Dupuis – CULTE

POURVU QUE CA DURAS !

« C’est curieux, un écrivain. C’est une contradiction et aussi un non-sens. Ecrire, c’est aussi ne pas parler. C’est de taire. »

Dans ce coffret indispensable, Marguerite Duras se livre pourtant. Dans deux films réalisés par Benoit Jacquot, on la découvre dissertant sur son travail. Dans un CD, une voix, celle de Fanny Ardant, sublime ses textes.

N.D.

« Ecrire, la mort du jeune aviateur anglais », de Marguerite Duras (éditions Montparnasse / Ed. Des femmes-Antoinette Fouque)

Patrick de Sinety a aimé le coffret Marguerite Duras (Magazine Page de novembre 2009)

Durasimage.JPGPAGE novembre 2009
 
DVD / Livres audio
ECOUTER / LIRE
 
Le succès des livres enregistrés ne se dément pas. Ce doit être une question d’époque. Les loisirs consacrés à la lecture font défaut, alors les livres dont on a entendu parler avec curiosité au cours des dîners en ville, à la télévision, à la radio, dont on a vu des commentaires enthousiastes dans la presse, mais que l’on n’a pas le temps de lire, on les écoute dans sa voiture, dans le métro ou dans son bain… Le foisonnement d’éditeurs qui se sont spécialisés dans le genre, et ceux, comme Gallimard, qui se sont mis à enregistrer sur CD les romans qu’ils ont précedemment édités sous la forme traditionnelle de feuilles reliées afin de composer un livre, témoignent de l’attente du public.
 
Par Patrick de Sinety
 
(…) De leur côté, les éditions Des-femmes et Montparnasse publient un coffret DVD accompagné d’un double CD consacré à Duras. Et c’est encore la voix de Fanny Ardant que l’on entendra lisant deux textes de Marguerite Duras, La Mort du jeune aviateur anglais et Ecrire, lesquels textes furent écrits dans la foulée de rencontres filmées par Benoit Jacquot, qui fut l’assistant de l’écrivain sur les tournages de India Song et Nathalie Granger. Les deux DVD sont le fruit de ces entretiens réalisés en 1993 entre le réalisateur et l’écrivain. Dans le premier, intitulé La Mort du jeune aviateur anglais – qui inspira donc le livre du même nom – , Marguerite Duras raconte une histoire, celle d’un aviateur anglais dont elle découvrit la tombe aux environs de Deauville, récit dans lequel il est souvent difficile de faire la part de la réalité et de la fiction.
 
« L’événement de Vauville, je l’ai intitulé La Mort du jeune aviateur anglais, explique l’écrivain. En premier je l’ai raconté à Benoit Jacquot qui était venu me voir à Trouville. C’est lui qui a eu l’idée de me filmer lui racontant cette mort du jeune aviateur de vingt ans. Un film a donc été fait […]. Ce film une fois fait, on est allé dans ma maison de Neauphle-le-Château. J’ai parlé de l’écriture. Je voulais tenter de parler de ça : Ecrire. Et un deuxième film a été ainsi fait avec la même équipe et la même production. »
 
Ces quatre pièces, outre le fait que les deux documents filmés sont des témoignages exceptionnels sur la mécanique créatrice à l’oeuvre chez un écrivain de premier ordre, sont intéressantes en celaqu’elles montrent, pour ainsi dire en direct, le processus d’élaboration d’un texte. (…)

Xavier Lardoux rend compte du coffret Duras dans la revue ETUDES (novembre 2009)

duras.gifLa Mort du jeune aviateur anglais et Ecrire

Deux films de Benoît JACQUOT avec Marguerite DURAS (1993)

Editions Des femmes-Antoinette Fouque & Montparnasse (Coffret 1 DVD et 2 CD lus par Fanny Ardant)

En 1993, Jacquot tourne deux films autour de Duras, dont il fut l’ami et le jeune assistant (Nathalie Granger, India Song) : devant la caméra attentive et silencieuse du cinéaste, l’écrivain raconte d’abord la mort du jeune aviateur anglais. D’un nom sur une tombe d’un village de Normandie, elle tire peu à peu le canevas de l’histoire d’un Anglais de vingt ans, tué pendant la guerre par les Allemands. Bouleversée par cette mort qui lui rappelle le souvenir de son frère Paul disparu sans sépulture pendant la guerre du Japon, Duras cherche ses mots, dit que l’écriture ne peut rien ici et que seul le cinéma peut déchiffrer la douleur qu’elle ressent. Si elle invente peut-être de toute pièce cette histoire au fil de ses paroles, le film n’en est pas moins un poème sur l’innocence de la vie, un témoignage saisissant d’humanité sur « la mort de n’importe qui, ce qu’est précisément la mort ». Juste après ce film, Duras avoue à Jacquot qu’elle ne lui a pas tout dit : ils partent alors dans sa maison de Neauphle-le-Château tourner Ecrire. Le cinéaste interroge alors l’écrivain sur l’acte d’écrire et le film dévoile peu à peu les liens entre l’écriture et la solitude. «Il n’y a pas d’écrit sans solitude. Ecrire, c’est ne rien dire. Un écrivain, c’est muet. » La caméra rivée sur cette petite femme perdue au fond d’un fauteuil, Jacquot fait briller ses yeux malicieux, écoute, fait entendre sa voix rauque à la conquête de la simplicité et du silence. « Ecrire, dit encore Duras, c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait – on ne le sait qu’après…» Xavier Lardoux

La Quinzaine littéraire annonce la sortie du coffret Duras (15/10/09)

duras.gifLa Quinzaine littéraire du 15 au 31 octobre 2009
 
Marguerite Duras aux Editions Des femmes Antoinette Fouque
 
Les éditions Des femmes Antoinette Fouque (en partenariat avec les éditions Montparnasse) éditent deux films sur Marguerite Duras réalisés par Benoit Jacquot. « C’est Benoit Jacquot qui a eu l’idée », confesse Duras, « de me filmer lui racontant cette mort du jeune aviateur de vingt ans. (…) Le film une fois réalisé, on est allé dans ma maison de Neauphle-le-Château. J’ai parlé de l’écriture. Et un deuxième film a été ainsi fait avec la même équipe ».