Sylvia Plath à l’honneur dans Le Magazine littéraire (par Claude-Michel Cluny)

Article sur Sylvia Plath citant ses oeuvres aux editions des femmes dans le Magazine littéraire juillet-août 2009
 
En vers et contre tout – Par Claude-Michel Cluny
 
LIV7895.jpgExtrait Ariel « Moi je ne suis pas une esclave / Même si depuis des années j’avale la poussière / Et j’essuie les assiettes avec mon épaisse chevelure. »
 
Lu par Isabelle Carré aux Editions Des femmes (livre audio)
 
Lorsqu’elle met fin à ses jours le 11 février 1963 à Londres, Sylvia Plath laisse derrière elle le manuscrit de son second recueil de poèmes, Ariel. Considéré comme son chef-d’œuvre, il sera publié en 1965. Inspiré par l’obsession récurrente de la mort, l’impossible deuil du père et la trahison de l’homme aimé, Ariel livre une parole charnelle, haletante et sombre.
 
« Je suis habitée par un cri.
Chaque nuit il sort à tire d’aile
Cherchant, de ses crochets,
Quelque chose à aimer »

S.P.
 
sylvia.jpgSylvia Plath, native du Massachussetts (1932-1963). Epouse en 1956 le poète britannique Ted Hughes, avec qui elle aura deux enfants. Après son suicide, Hughes assurera la publication de ses oeuvres : Ariel, Arbres d’hiver, La Traversée (éd. Gallimard pour tous ces titres), Letters home (1950-1956), aux éditions Des femmes.

lettershome.jpgSylvia Plath
Letters home
Edition de Aurélia Schober Plath
Traduit de l’américain par Sylvie Durastanti

Tome 1 – 1950-1956

373 p. – 22 € – 1988
Sylvia Plath avait à peine dix-huit ans lorsqu’en 1950 elle envoya la première des quelque sept cents lettres qu’elle devait écrire aux siens avant de mourir à l’âge de trente ans.
Dès cette date, le désir d’écrire va de pair pour elle avec la volonté de s’insérer dans l’Amérique des années 50, une Amérique où l’aspiration au bonheur se confond souvent avec un idéal de réussite forcené.
Toute sa correspondance reflète cet écartèlement entre une vocation — écrire — et l’obsession constante, souvent douloureuse, d’atteindre à la perfection dans tous les domaines, au prix d’un travail inlassable. D’exaltations en dépressions, de crises destructrices en élans créateurs, ces lettres éclairent les raisons qui ont poussé Sylvia Plath, peu après la parution de son roman La cloche de détresse, à se donner la mort, à Londres, dans la solitude où elle se retrouvait, séparée des siens, au cours d’un hiver particulièrement difficile. Américaine d’origine autrichienne, née dans le Massachusetts en 1932, Sylvia Plath mena une double carrière d’écrivain et d’universitaire aux Etats-Unis, avant d’émigrer en Angleterre, à l’âge de vingt-trois ans. Elle mit fin à ses jours en 1963. “J’espère que tu comprends que tout ceci est fort intime, et que je le partage avec toi comme je partagerais les plus intimes secrets de mon âme — car je désire que tu comprennes combien mes lettres sont indémêlables et complexes, et que j’y fais face sans désespérer, luttant avec les anges et apprenant à m’accomoder des inévitables conflits qui sont notre lot, dans la mesure où nous vivons vraiment. Je m’aguerris au fur et à mesure. Toutes les grandissantes visions de beauté et de monde nouveau que j’éprouve, je les paie de véritables douleurs d’enfantement.”
9 mars 1956
S.P.

1200596901.jpgLu par Catherine Deneuve (cassettes de la Bibliothèque des Voix)

Catherine Deneuve lit
Letters Home
de Sylvia Plath

Coffret 2 Cassettes – 24,50 €

Dès le commencement, le désir d’écrire va de pair pour elle avec la volonté de s’insérer dans l’Amérique des années 50, une Amérique où l’aspiration au bonheur se confond avec un idéal de réussite forcené…

Sylvia Plath, lue par Catherine Deneuve (« Letters home »)

Catherine Deneuve lit

Letters Home de Sylvia Plath

Introduction lue par Madeleine Assas – Extraits 2 cassettes

K7 Letters home.jpg

Catherine Deneuve lit
Letters Home
de Sylvia Plath

Coffret 2 Cassettes – 24,50 €

Américaine d’origine autrichienne, née dans le Massachusetts en 1932, Sylvia Plath mena aux États-Unis une carrière d’universitaire, parallèlement à sa vocation et à son travail d’écrivain, avant d’émigrer en Angleterre, à l’âge de 23 ans.

Elle avait à peine 18 ans lorsqu’en 1950 elle envoya la première de quelque sept cents lettres qu’elle devait écrire, principalement à sa mère – qui les a recueil-lies après sa mort.

Dès le commencement, le désir d’écrire va de pair pour elle avec la volonté de s’insérer dans l’Amérique des années 50, une Amérique où l’aspiration au bonheur se confond avec un idéal de réussite forcené.
Toute sa correspondance reflète cet écartèlement entre une vocation – écrire – et l’obsession constante, souvent douloureuse, d’atteindre à la perfection dans tous les domaines, au prix d’un travail inlassable.

D’exaltations en dépressions, de crises destructrices en élans créateurs, ces lettres éclairent les raisons qui ont poussé Sylvia Plath, peu après la parution de son roman La cloche de détresse, à se donner la mort, à Londres, dans la solitude où elle se retrouvait, séparée des siens, au cours d’un hiver difficile.

« Trois femmes » de Sylvia Plath (trop beau pour en parler !)

Trois femmes » de Sylvia Plath (argumentaire en pièce jointe) (SUICIDEE A L’AGE DE 31 ANS)

Perso, « Trois femmes » est l’un des plus beaux livres que j’ai lus dans toute ma vie ! Un concentré de beauté ! Faites-moi confiance !!!!

Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 et morte le 11 février 1963, est une écrivaine américaine ayant produit essentiellement des poèmes. Depuis son suicide, Sylvia Plath est devenue une figure emblématique dans les pays anglo-saxons, les féministes voyant dans son œuvre l’archétype du génie féminin écrasé par une société dominée par les hommes, et les autres voyant en elle une icône dont la poésie, en grande partie publiée après sa mort, fascine comme la bouleversante chronique d’un suicide annoncé. Dans cette rentrée littéraire, Claire Fercak lui rend hommage avec « Rideau de verre ».

(Source Wikipédia)

« Trois femmes » de Sylvia Plath

Trois femmes
Sylvia Plath

Traduit par Laure Vernière et Owen Leeming.

Réédition

Office 15/03/2006

Trois femmes est un poème à trois voix : trois longs monologues enchâssés mais solitaires, sans réponses. Un poème consacré à la question de la féminité : dans chacun de ces monologues, la femme est aux prises avec son identité sexuelle et sa place dans un univers dédié à la domination masculine. Aux formes rondes de la femme (en particulier celle du ventre fécondé) est opposée la forme plate de l’homme : l’homme qui, « jaloux de tout ce qui n’est pas plat », cherche à aplatir le monde, à en supprimer les reliefs.
Mais la femme, du côté de la vie, peut aussi enfanter la mort, être malgré elle privée de l’enfant qui a arrondi son ventre pendant plusieurs mois. Ainsi, le thème de l’échec de la gestation côtoie celui de la fécondité heureuse : identifié à la nature, le ventre de la femme est tour à tour une montagne qui donne vie et la terre qui engloutit. Ce poème sur la fécondité est alors tragiquement traversé par l’obsession de la mort.

Sylvia Plath (1932-1963) est née près de Boston de parents enseignants, émigrés allemand et autrichiens. À huit ans, son père meurt à la suite de l’amputation d’une jambe gangrenée. Ce premier drame la marque très fortement et hantera nombre de ses poèmes. Elle décide dès l’adolescence de devenir écrivain, et commence très tôt à publier des poèmes et des nouvelles. Partie étudier en Angleterre, elle fait la connaissance de Ted Hugues, un jeune poète anglais. Après la naissance de leur second enfant, le couple se sépare. Peu de temps après, Sylvia Plath se donne la mort. Surtout connue comme poète (Ariel), elle est aussi l’auteure de nouvelles et d’un roman (La Cloche de détresse).