L’article du Monde Histoire et civilisations sur la nouvelle collection « Portraits en musique » de Villanelle inaugurée par le « Marie-Antoinette en musique » écrit et lu par Marianne Vourch
Catégorie : ACTU Editions Villanelle – Marianne Vourch
« Marie-Antoinette en musique » par Marianne Vourch – une nouvelle collection de Villanelle avec le Château de Versailles et Le Monde
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L’actualité de rentrée de Marianne Vourch Salle Cortot, une expérience holistique entre histoire, littérature et musique.
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L’actualité de Marianne Vourch à l’île d’Yeu où elle tient son festival chaque été
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Le chef charismatique Bernstein dans « Souffle inédit » où le livre de Marianne Vourch est remarqué
Hommage à Leonard Bernstein par Marianne Vourch

Avec Le Journal intime de Leonard Bernstein, Marianne Vourch redonne souffle, rythme et voix à Leonard Bernstein l’homme-orchestre de West Side Story.
Le Journal intime de Leonard Bernstein de Marianne Vourch : Un bel hommage au créateur de West Side Story
Par Rodolphe Ragu
Dans Le Journal intime de Leonard Bernstein, Marianne Vourch donne la parole à l’un des musiciens les plus doués du siècle dernier. Un bel hommage à l’incroyable vitalité du créateur de West Side Story.
Il n’est pas facile de résumer la vie de Leonard Bernstein : chef d’orchestre d’exception et compositeur de la plus célèbre comédie musicale du XXe siècle, ce musicien, à la fois sincère universaliste et enraciné dans le judaïsme, fut l’homme de plusieurs vies, jusque dans ses affaires privées. Mais c’est ce qu’a exactement réussi à faire Marianne Vourch, dans Le Journal intime de Leonard Bernstein, en à peine quatre-vingts pages. Il ne s’agit évidemment pas d’une compilation des notes personnelles qu’aurait laissées Bernstein. Le principe est le même que pour les autres ouvrages de la collection, comme ceux consacrés à Jean-Sébastien Bach, Rudolf Noureev ou Nina Simone. En se fondant sur une très large documentation, l’auteur imagine Bernstein racontant Bernstein, de son enfance à Boston, en pleines Années folles, jusqu’au début des années 1980. Les premières lignes forment déjà une belle synthèse. La scène se passe au temple de Mishkan Tefila, la grande synagogue de Boston : « Quand il a fini de parler, notre chef de chœur chante les musiques du compositeur Solomon Braslavsky. Sa voix est douce, il chante avec toute son âme. Puis l’orgue l’accompagne, alors c’est magnifique ! Je le fixe des yeux, il est très grand, très beau. » Dès le début, tout est donc déjà en puissance chez Bernstein : le goût de la musique, le goût des hommes, la vitalité, la sensualité !
Une vie incarnée par une voix
Pour le lecteur, il y a une alternative, dont les termes ne sont en fait pas exclusifs l’un de l’autre : le livre publié aux éditions Villanelle, divisé en sept chapitres et abondamment illustré (il y a par exemple une photographie très forte de Maria Callas, exprimant par une moue sa désapprobation au compositeur, qui tente en vain, les bras écartés, de la convaincre) ; et il y a le livre audio sous forme de podcast, en accès libre sur France Musique. Le choix de Marianne Vourch, par ailleurs productrice des Histoires de Musique sur France Musique, s’est porté sur Charles Berling pour incarner le « je » de Bernstein : c’est un choix heureux. Très à l’aise dans ce format, puisqu’il participe depuis quelques années à des podcasts d’histoire, l’acteur, par sa voix chaleureuse, habitée, donne une forte intensité au texte de l’auteur. La diction est claire et il émane de l’organe de Berling une certaine nervosité, qui capte l’ouïe de l’auditeur tout au long des sept épisodes de ce « Journal intime ». Celui-ci est de plus accompagné de nombreux extraits musicaux, qui vont de Good Night, Sweetheart à la Symphonie Résurrection, de Gustav Mahler, une variété de styles et d’œuvres qui rappelle que l’éclectisme est comme une seconde religion chez Bernstein. Car celui-ci ne dispose pas seulement d’un bagage classique : la musique cubaine, le jazz ou le chofar, qui résonnait dans la synagogue de son enfance, le jour du shabbat, se retrouvent aussi un peu partout dans toute son œuvre.
Ce que Le Journal intime de Leonard Bernstein montre très bien, c’est l’existence d’un Bernstein Beat, pour reprendre l’expression du chef d’orchestre britannique Charles Hazlewood. En effet, s’il y a un leitmotiv dans son œuvre, il n’est pas tant à chercher dans la mélodie que dans le rythme. West Side Story, la comédie musicale créée en 1957, donne les exemples les plus connus de ces jeux de rythmes syncopés, marqués par des accentuations inattendues, rythmes qui traversent les corps et sont une invitation à danser telle qu’il n’est pas possible de la refuser. Mais ces rythmes, frénétiques, électrisants, d’une contagion irrésistible, sont en fait omniprésents dans l’œuvre de Bernstein, jusque dans ses pièces dites plus sérieuses, comme la Symphonie n° 1, en apparence pure musique de concert pour public endimanché, mais en réalité partition enfiévrée, de nature à inspirer sauts, mouvements et pas chassés. Elle inspire d’ailleurs rapidement des chorégraphes contemporains. En ce sens, le livre de Marianne Vourch aidera peut-être un peu à reconsidérer son œuvre, qui a souvent fait hausser les épaules, notamment en France. Il est vrai que le compositeur a parfois donné des arguments à ses détracteurs, semblant avouer comme par un lapsus, qu’il avait quelques limites : « Aurais-je accepté de prendre la direction du Philharmonique de New York, si j’étais un vrai compositeur ? » Voilà exactement ce qu’il ne faudrait jamais dire !
Un chef charismatique
Ce que le livre rappelle évidemment, c’est l’extraordinaire talent de Bernstein à la baguette. Il fut d’abord très précoce. En novembre 1943, à seulement vingt-cinq ans, il remplace au pied levé le grand Bruno Walter, malade, pour diriger Manfred, de Robert Schumann. Le succès est immédiat, qui lui vaut la gloire d’un éloge dans un article du New York Times. Il fut aussi un chef d’une énergie prodigieuse, mettant le feu aux tempi et arrachant à chaque pupitre tout ce qu’il pouvait receler d’expressivité et de puissance rythmique. En 1958, lors de répétitions, il donne une bonne leçon aux musiciens de l’orchestre Lamoureux, qui jouent Le Sacre du printemps de façon beaucoup trop sage à ses oreilles : « Je leur ai dit qu’ils jouaient trop ‘‘français’’, que Stravinsky, c’est bar-bare, qu’ils soient barbares ! » Sur son estrade, il est frénétique, peut-être un peu trop. Karl Böhm, l’un des grands chefs mozartiens du siècle, lui demande sans ambages « d’arrêter d’agiter les bras dans tous les sens, comme cela ! »
Vitalité, sensualité, sexualité : Bernstein découvre jeune les plaisirs de l’homosexualité, sans honte, spontanément. C’est son pays ou son époque qui a honte. Le mariage avec l’actrice Felicia Cohn Montealegre donne trois enfants et se termine mal en dépit d’arrangements entre époux, qui permettent certes à Lenny d’aller voir ailleurs, mais qui finissent par devenir insupportables à sa femme. La liaison amoureuse entamée avec le compositeur Tom Cothran contribuera à l’écriture du recueil de mélodies Songfest, dont le podcast donne un extrait vraiment titillant.
Marianne Vourch invitée de Léa Moscona sur Radio J pour « Le Journal intime de Leonard Bernstein »
Marianne Vourch invitée de Léa Moscona sur Radio J
Réécouter le podcast ici : https://www.radioj.fr/podcasts/podcast-32-la-matinale-de-lea-moscona/episode-8288-la-matinale-de-lea-moscona-du-23-01-25/
et https://www.instagram.com/radiojfrance/reel/DFM7vDaMpM_/
Télérama vante Le Journal intime de Leonard Bernstein écrit par Marianne Vourch
Leonard Bernstein raconté sur France Musique : un génie qu’on aurait tort de réduire à “West Side Story”
Écrit par Marianne Vourch, lu par Charles Berling, un vrai faux journal intime pour cerner le légendaire pianiste, chef d’orchestre et compositeur.

Le musicien à Paris en 1959 avec deux de ses trois enfants. Photo Ingi Paris / akg-images
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Publié le 22 décembre 2024 à 09h16
a incarné Jean Moulin et Robert Badinter à la télévision, Philippe Pétain et Léon Blum à la radio – dans Face à l’histoire, sur Inter. Cette fois, Charles Berling campe Leonard Bernstein dans le Journal intime que France Musique consacre au légendaire pianiste, chef d’orchestre et compositeur. En studio, l’acteur déclame son texte, concentré, habité, pouvant s’y reprendre à plusieurs fois lorsqu’il s’agit de troquer le français pour l’anglais – Maria Callas est par exemple « absolutely terrific ». (…)
Le Monde recommande « Le Journal intime de Leonard Bernstein » écrit par Marianne Vourch
« Le Journal intime de Leonard Bernstein », sur France Musique : sur les traces d’un enchanteur, avec Charles Berling
Dans un podcast à destination des jeunes oreilles, le comédien prête son enthousiasme pour nous faire entendre la vie et l’œuvre du compositeur.
Ma Ville par Ouest France aime « le Journal intime de »
Radio. « Le Journal intime de » : l’invitation de France Musique à plonger dans la vie d’artistes
Compositeurs, chanteurs, danseurs : avec ses podcasts « Le journal intime de… », France Musique raconte la vie d’artistes célèbres, de leurs premières années au summum de leur carrière. Avec un truc en plus : les acteurs choisis pour les incarner rendent chaque épisode encore plus passionnant.
Depuis 2021, Marianne Vourch, journaliste et productrice à France Musique , fabrique, avec la complicité de la réalisatrice Sophie Pichon, des journaux intimes d’artistes incarnés par de grandes voix de théâtre. Ces podcasts en sept ou huit épisodes de douze à quinze minutes, sont de véritables « bijoux d’oreilles ».
Racontés à la première personne, rythmés par la musique et bien sûr des bruitages, ces récits cernent au mieux le compositeur, la cantatrice ou le danseur dans sa vie quotidienne.
Ainsi la chanteuse Édith Piaf interprétée par Josiane Balasko : le ton est cash, on s’imagine à côté de la « Môme », dans ses galères comme dans ses joies. Même chose pour Jean-Sébastien Bach, avec cette fois le phrasé de Denis Podalydès, brillant comme une cantate. Et c’est un même régal avec Carole Bouquet (« la Callas »), Claudia Tagbo (Nina Simone), Lambert Wilson (Rudolf Noureev), Nicolas Vaude (Mozart) ou encore Clément Hervieu-Léger (Frédéric Chopin).
Le dernier en date est le Journal intime de… Léonard Berstein, incarné par Charles Berling. De Boston à Berlin, cette histoire de « Lenny » trace une route sans impasse pour dévoiler la personnalité si complexe du chef d’orchestre et créateur de West Side Story.
Nathalie LECORNU-BAERT.
Res Musica admire « Le Journal intime de Leonard Bernstein » écrit par Marianne Vourch
Pour les fans de Lenny, un petit document qui brossera toutes les facettes d’une des grandes personnalités musicales du vingtième siècle. À compléter par les joies de l’écoute et du visionnage.
Le présent volume, tiré de la collection « Le Journal intime de… », appartient à la série de podcasts du même nom que l’on peut facilement retro25uver sur France Musique en cliquant sur le nom du musicien. Lu par Charles Berling avec un accent légèrement américanisé, le texte accompagné d’extraits musicaux gagne évidemment en vie et en immédiateté. La version publiée du document, d’un format extrêmement agréable à toucher et à manipuler, est quant à elle accompagnée d’une belle série d’illustrations et de photographies, joliment présentées et intitulées. Le texte de Marianne Vourch, qui reprend des extraits d’interviews de Bernstein, fictifs ou réels, est suffisamment long pour aborder tous les aspects de la vie et de la carrière de Bernstein, sans en gommer les ombres et les ambiguïtés. Une riche bibliographie guidera le lecteur qui aimerait en savoir un peu plus sur le grand Lenny que ce qui nous en est dit ou montré dans cet ouvrage qui se présenterait davantage comme une savante et plaisante BD. Au plaisir de l’audio et de la lecture, les admirateurs du grand chef d’orchestre, compositeur et pédagogue pourront encore ajouter celui de la vidéo : le film Maestro est en effet consultable sur la plateforme Netflix qui l’a produit. Point commun entre le film et le livre, la participation de Yannick Néguet-Séguin qui a bien voulu préfacer le volume. Un agréable petit ouvrage qui aura toute sa place sous le sapin des mélomanes admirateurs de Lenny.
Le Journal intime de Leonard Bernstein. Marianne Vourch. Éditions Villanelle, France Musique.102 pages. 24 €. 2024