Comment faire le deuil de son animal de compagnie ?
L’animal fait, on le sait, partie intégrante du foyer. Bien entendu, cela n’a rien à voir avec la disparition d’un être humain, mais lorsqu’il nous quitte, la peine, le chagrin, la tristesse qui s’ensuivent sont tout aussi importants, même si certains peuvent ne pas le comprendre ou le partager.
La perte d’un animal est donc aussi douloureuse que celle d’un proche
Selon une étude menée par Esthima qui lance la première marque-enseigne de pompes funèbres animalières en France (voir encadré) et Wamiz, pour 89 % des Français la mort de leur animal de compagnie a été aussi douloureuse que celle d’un proche. Seuls 20 % se sont sentis de tous lors du chagrin. 90 % gardent en souvenir une photo de leur animal, 53 % des jouets ou accessoires, 21 % une touffe de poils. Et toujours selon cette étude, 1 maître sur 2 souhaiterait organiser une cérémonie funéraire pour son animal.
Trois phases pour le processus de deuil
Le deuil, qu’il soit celui d’un animal ou d’un humain suit le même processus. Il s’articule en trois phases s’enchaînant : le choc (la mort peut être plus ou moins brutale), le déni pour arriver à l’acceptation.
Le risque de la dépression peut guetter certains maîtres
Mal vécu, cela peut conduire jusqu’à la dépression du maître et/ou d’un des membres de la famille. Un état pathologique qui s’installe généralement lors de la troisième phase et qui peut alors nécessiter un soutien médical dans certains cas. Il ne faut pas refuser une aide médicale.
Ne pas cacher la mort de l’animal aux enfants
On craint parfois que la mort soit davantage mal vécue par les enfants ce qui ne semble pas être le cas selon de nombreux sociologues. Leur réaction est même qualifiée de « naturelle » si l’on peut employer cet adjectif en telle circonstance.
Dans tous les cas, il ne faut pas chercher à leur cacher voire à l’aborder et leur en parler tout en évitant les détails qui pourraient les choquer.
Ne pas avoir de honte et en parler
Il n’y a pas à avoir de honte à être triste et de souffrir de la mort de son animal. En parler peut être « libérateur ». Il faut bien entendu trouver les oreilles attentives et éviter les personnes qui ne vous comprendraient pas. Votre vétérinaire est en première ligne. Ne sous-estimer pas tout ce que lui peut aussi ressentir concernant la mort d’un animal. Les soins, la maladie, l’accident la vieillesse conduisant à la mort parfois par euthanasie est un moment difficile pour lui. Il doit aussi parfois faire face à des reproches, des critiques de la part des maîtres, même si cela est injustifis.
La mort des animaux fait partie de son métier et votre vétérinaire saura vous écouter et vous accompagner dans ce dur moment.
Il existe plusieurs possibilités.
L’incinération qui peut être individuelle ou collective. Le maître récupère dans ce cas les cendres qui pourront être conservées dans une urne ou bien répandues dans un jardin.
S’en remettre à son vétérinaire. Il est possible de confier au vétérinaire le soin de faire incinérer votre compagnon ou bien de contacter un équarisseur puisqu’il est habilité à le faire en remplissant les formalités nécessaires. Vous devrez en assurer les frais.
L’enterrement. Une vingtaine de cimetières animaliers existent en France. Cette solution a un coût, car il faut acheter un cercueil, louer une concession et entretenir la tombe toute l’année.
Enterrer son animal dans son jardin. Il faut pour cela respecter certaines obligations qui ne sont pas toujours respectées par les maîtres. La loi stipule que l’animal doit peser moins de 40 kg. Sa dépouille doit être enfouie à 1,20 mètre de profondeur et à distance de 35 mètres de toute habitation ou de point d’eau. Elle doit être recouverte de chaux vive avant d’être enterrée.
Être enterré avec son animal. La loi française n’autorise pas que le corps d’un animal soit placé dans un caveau familial.
Le chien Félix est à l’origine d’une jurisprudence interdisant d’être enterré avec son animal de compagnie.
Il existe toutefois des possibilités pour être inhumé avec son compagnon, tout en respectant la loi.
Le fait que dès lors que l’on dispose d’une propriété privée, le code de l’administration communale peut autoriser l’enterrement de personnes (à plus de 35 mètres de l’enceinte d’une ville, village ou bourg). Dans ce cas, la « jurisprudence Félix » ne s’applique pas (l’acteur Alain Delon a par exemple prévu d’être enterré avec ses chiens et chats).
Enfin, il existe désormais des cimetières virtuels pour animauxdisponibles sur Internet ; certains sont gratuits. On les trouve dans les moteurs de recherches, tout comme des sites permettant de rendre hommage à son compagnon.
Une maison d’édition pour les chiens et chats disparus. Pour garder un souvenir du compagnon qui a fait partie de votre vie et qui vous a quittés les Editions des Coussinets propose de vous aider à publier un souvenir qui vous accompagnera après son départ : un livre-souvenir comportant des pantges de texte et des photos. L’aide peut aller de la simple mise en page de votre texte et de vos photos avec impression du nombre d’exemplaires souhaités, jusqu’à la rédaction complète de votre texte après entretien enregistré et mis en forme.
Le Groupe Veternity* lance en France la marque Esthima. Partenaire historique des vétérinaires, et spécialiste de la crémation animale, l’ex La Compagnie des Vétérinaires propose aujourd’hui avec Veternity une offre complémentaire au million de propriétaires qui ne passent pas par une clinique lors du décès de leur animal.
Sa mission : « Accompagner les propriétaires à chaque étape des obsèques personnalisées qu’ils souhaitent organiser pour leur compagnon. Et une unique conviction : le droit au respect de l’animal se doit d’être prolongé au-delà de sa vie », explique David Buisset, DG Esthima France.
Depuis l’origine, en France, les familles passent, lors de la mort de leur animal de compagnie, par un vétérinaire qui lui-même s’adresse ensuite à un centre de crémation. Aujourd’hui, avec Esthima, les familles peuvent également se rendre directement dans ses agences et centres de crémation. Différentes formes de prise en charge sont possibles :
– Le corps de l’animal est confié directement aux agences ou crématoriums Esthima où il est pris en charge rapidement
– Esthima propose également la prise en charge à domicile : nouveau service actuellement en cours de mise en place
– Le propriétaire passe par son vétérinaire : dans ce cas,
les équipes Esthima prennent en charge l’animal au sein de la clinique.
Esthima accompagne de A à Z les propriétaires d’animaux au moment du décès de leur compagnon de vie, de la prise en charge du corps à la remise des cendres après un « Service de Crémation Privé », en passant par l’organisation d’hommages.
Deux services de crémation sont proposés, individuelles (« Référence ») ou collectives (« Plurielle »), avec un tarif s’établissant de 61 à 290 €.
Les conseillers funéraires Esthima sont formés spécifiquement pour guider les propriétaires d’animaux dans les démarches à effectuer selon le lieu de décès, en clinique ou à domicile.
Esthima met en place une multitude de moyens pour assurer le suivi de l’animal confié. « La transparence est une valeur majeure pour la marque, nous améliorons donc sans cesse nos process pour pouvoir communiquer aux propriétaires qui le désirent les différentes étapes de la prise en charge et de la crémation de l’animal », poursuit-il. « Nous savons également que les familles nouent des relations de plus en plus fortes avec leurs animaux. Nous leur proposons donc un accompagnement émotionnel via un ‘’soutien psychologique’’. Notre ambition est de faire d’Esthima la référence des pompes funèbres animalières auprès des 60 millions de propriétaires d’animaux en France. »
Esthima s’appuie sur un réseau de 14 crématoriums dans l’Hexagone et ouvre sa première agence funéraire animalière dans la métropole lyonnaise (à Décines-Charpieu). Prochaine étape : l’ouverture de 5 nouvelles agences sur le territoire en 2021.
C’est un engagement sociétal qui est prône: même dans la mort, l’animal mérite de la considération et du respect. Esthima s’engage pour faire évoluer la législation française sur le respect de l’animal. Aujourd’hui, d’un point de vue réglementaire, le corps d’un animal défunt est considéré comme un déchet et traité comme tel.
La conviction d’Esthima est que l’animal, même après sa mort, mérite de la considération et du respect, tout comme le besoin psychologique pour les maîtres de faire leur deuil via des obsèques dignes. La marque s’engage à continuer à faire bouger les lignes (sociétales, législatives), dans un objectif de progrès (pour l’humain, l’animal, la planète).
Pour en savoir plus…
Le site Esthima : www.esthima.fr ; service client, tél. :03 20 61 22 92
A noter qu’Esthima propose également un cimetière virtuel – L’animorial– afin de permettre aux maîtres d’entretenir le souvenir en mode digital ainsi qu’une sélection d’articles funéraires pour animaux de compagnie sur son site internet (urnes dès 90 €, bijoux cinéraires dès 110 €, articles souvenir dès 26 €, cadre photo dès 44 €)
*Ex La Compagnie des Vétérinaires, groupe créé il y a 25 ans autour d’un projet éthique : offrir une solution de fin de vie digne aux animaux domestiques.
La question se pose pour de nombreux maîtres ayant perdu leur compagnon. Faut-il ou peut-on reprendre un nouvel animal ? Il faut laisser le temps et lorsque cela est envisagé garder à l’esprit que ce sera un nouveau lien d’affection qui se créera avec un autre animal. Il ne viendra pas remplacer celui disparu, ce dernier restera dans votre cœur et ne n’est pas lui faire « offense » ou l’oublier.
L’assurance santé animale SantéVet propose une option garantie décès pour chien et une option garantie décès pour chat.
Cette garantie permet à faire face aux frais liés à la disparition de son animal de compagnie. Voire à retrouver un nouveau compagnon. Ce qui n’est pas trahir la mémoire de celui qui est parti.
Santé Vet
Ensemble, prenons soin de votre animal
Photos : Shutterstock