Maître Gérald Pandelon, avocat des sinistrés indirects de la rue d’Aubagne
Au-delà des sinistrés de la rue d’Aubagne qui ont perdu leurs vies, de multiples locataires subissent également des dommages collatéraux en raison de l’obligation qui leur est faites par la mairie de quitter leurs appartements, lesquels pourtant n’ont été impactés que faiblement par ce drame.Une double peine pour ces sinistrés indirects qui ont l’obligation d’aller vivre dans des hôtels de fortune et ce uniquement jusqu’au 5 décembre à la suite de quoi ils devront en urgence se trouver un logement sans être indemnisés.
Par conséquent, pour la plupart d’entre eux, se retrouver tout simplement à la rue.En effet, non seulement Marseille Habitat est responsable des faits survenus, mais aucune couverture des frais au-delà du 5 décembre précité n’est prévue, ni par ailleurs par une quelconque compagnie d’assurance.Enfin, la mairie ne communique aucune information à ces sinistrés indirects sur le point de savoir si un jour ils pourront regagner leur domicile…Quand l’incompétence et l’irresponsabilité se conjuguent…
Maître Gérald Pandelon, désigné par ces sinistrés, précisément et surtout parce qu’il n’appartient pas au Barreau de Marseille, va saisir les juridictions compétentes en référé.