Présentation de la Revue littéraire LIVR’ARBITRES
(sortie du numéro 17 consacré à Dominique de Roux le 12 juin 2015, suivez le lien en cliquant pour avoir l’invitation à cette soirée)
La Revue Livr’Arbitres ne revendique rien. Elle ne se propose pas de vous encanailler à peu de frais dans un débat sur la querelle des Anciens et des Modernes. Sur l’existence supposée des néo-hussards et présupposée des Hussards ou l’avènement d’une littérature désinstallée ! Si je prends en compte la dernière rentrée littéraire, comment faire le tri ? Combien de livres édités et déjà oubliés ? Il y a des tendances, des modes et paraphrasant Gustave Thibon, je dirais qu’être à la mode c’est une ambition de feuille morte.
Non, ce que nous désirons, c’est simplement partager nos bonheurs de lecture, nos coups de cœur et parfois… de gueule. Avec Xavier Eman, mon directeur de la rédaction, nous ne nous connaissons pas de chapelle. Seule ligne directrice le Beau, le Vrai et le Juste. Le journal se construit à chaque numéro. A la fin de chaque trimestre, j’appelle l’ensemble de la rédaction pour savoir où chacun en est, et, quand le nombre de pages me paraît suffisant, nous passons à l’impression. Rien de plus simple. Tout un chacun a des centres d’intérêts différents qui permettent de remplir nos différentes rubriques : portrait, polémique, entretien, nouvelles… On pourra nous qualifier d’amateurs, de gens pas sérieux. Le défaut de notre jeunesse ? Je répondrais que les gens sérieux sont ennuyeux. J’aime trop la vie pour la cloisonner. Ainsi, nous pouvons évoquer dans nos colonnes des sujets aussi divers que le cinéma, Béraud, la Russie ou Les écrivains des vastes horizons à travers un Dossier et un entretien avec Sylvain Tesson. Nous pouvons également apporter un éclairage sur un écrivain oublié de René Bazin à Roger Bésus ; nous entretenir avec Olivier Maulin, Erik L’Homme ou Philippe Alméras. Nous suivons également des auteurs contemporains plus ou moins confidentiels d’Andreï Makine à Eric Faye, de Bernard du Boucheron à Charles Ficat ou encore de Benoit Duteurtre à Thierry Marignac…
Un travail salué et encouragé par le critique Pol Vandromme ou l’Académicien Michel Déon qui nous fait le plaisir de nous offrir une nouvelle inédite dans notre dernier n° consacré à Dominique de Roux, où nous rendons également un hommage appuyé à Geneviève Dormann qui nous a récemment quittés.
Patrick Wagner.