Pas de poisson pour le 1er avril : venez vite admirer nos Sirènes Christine Orban et Marisa Berenson à l’Espace des femmes (35 rue Jacob, 18h30) !!

Précipitez-vous nombreux pour assister à la Soirée spéciale Bibliothèque des Voix à l’Espace des femmes ! beae466e95a92ad9feb7726d9aa26c69.jpg80a5253155127926d96251ac21007d06.jpg

Au 35 rue Jacob, Paris 6ème (c’est l’adresse, pour ce mardi dès 18h30 – Comptez jusqu’à 21h30 cocktail compris, mais chacun est libre d’arriver plus tard et/ou de partir plus tôt comme un courant d’air), plutôt que de faire des poissons, nous avons choisi de recevoir deux Sirènes 614a52faeca577bb19ae032c402208ca.jpgle 1er avril……. Et de vous inviter aussi nombreux que vous êtes à recevoir mes colorés émiles à les rencontrer !

Oui, DEUX Sirènes en chair et sans écailles sous VOS yeux et situées à deux pas seulement de VOTRE confortable chaise blanche aimablement déployée par nos attentionnés soins à VOTRE arrivée ! (Ah ! Le talent de bien recevoir chez Antoinette Fouque ! Qui se transmet, qui se transmet sans relâche aux plus jeunes recrues… Rendre nos visiteurs heureux, tel est le credo de la maison ! Je crois qu’Isabelle Juppé, Michèle Fitoussi et tout leur public du 25 mars l’ont été ! Nous étions toutes dans l’ivresse de la communion pédagogue et dans l’appétit de nous élever… Et si nous remettions les mêmes couverts demain, avec comme nouveaux delicieux plats Christine Orban et Marisa Berenson)

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DEUX Sirènes……. Et pas des moindres……….! La Sirène écrivain est peut-être la plus belle âme que j’aie jamais rencontrée dans toute ma vie (carrément et sans blaguer !) et la Sirène actrice (dont je n’ai pas encore eu l’occasion de regarder le coeur-bijou) l’une des plus grandes stars mondiales……… Une brune et une blonde, elles sont splendides et elles s’adorent , elles nous font simultanément le cadeau de leur émouvante et lumineuse entrée dans notre catalogue audio des éditions Des femmes en ce printemps 2008……..

Christine Orban (pour « Deux fois par semaine » lu par l’auteur) et Marisa Berenson (pour « Le Voyage » de Luigi Pirandello texte élu-désiré et lu – Whaouah ! le jeu de mot ! On applaudit Clap clap clap !!! – par l’actrice) se sont prêtées au jeu des interviews-dédicaces (avec de gros marqueurs indélébiles sur les jaquettes de CD, c’est nickel !), elles seront là avec vous, devant vous, dialogueront ensemble, partageront leurs souvenirs d’enregistrement de leurs lectures, avant de répondre à vos questions ! Il faut les encourager (elles sont aussi éblouissantes que timides) et les remercier de nous faire cette joie ! Elles seront là pour vous, par amour pour leurs lecteurs, auditeurs (il s’agit de leurs nouveautés audio respectives !) et admirateurs ! Et par sensible don de leurs généreuses personnes ! Un immense MERCI à elles !

Fans en tout genre, manifestez-vous ! (Coucou Taslima ! – Taslima Nasreen bien sûr ! – Livre « Femmes, manifestez-vous ! » aux éditions Des femmes) + Toute ma reconnaissance anticipée pour diffuser l’information de cet événement autour de vous ! (tout le monde est le bienvenu) – Transférez, transférez……….. Emmenez vos femmes/maîtresses (prenez garde à ne pas les convier en même temps !), maris/amants (idem, mélange dangereux !), amis etc

Et n’oubliez pas de venir vous introduire à moi si vous nous/me faites le plaisir de passer…

Amitiés,

Guilaine 06.84.36.31.85 http://editionsdesfemmes.blogspirit.com

PS : Pas d’excuse recevable en matière de timidité pour justifier une absence : la timidité pour ce soir-là a déjà été « vendue » à nos deux vedettes !!!

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565b7cce483f327522983fc9318ddd01.jpg Deux fois par semaine – Christine Orban (version papier, Albin Michel 2005 ; version audio lu par l’auteure, éditions Des femmes 2008)

Elle a 20 ans, se dit anesthésiée du cœur et cherche du soutien auprès d’ un psy, le lundi et le jeudi. Non pour des secrets d’enfance ou un mal-être de jeunesse. Elle est mariée depuis peu et sait le diagnostic sur la maladie de son mari irréversible . Ce dont elle ne peut parler tant elle est fermée sur sa douleur, enfermée dans un bloc de silence.
Au cours des séances une relation se crée, faite de provocations, de mille détails qu’elle note comme un entomologiste (le divan, les « Hum… » du psychiatre, les quelques évocations de son quotidien d’étudiante) et peu à peu cette immense douleur qui ne peut pas se dire affleure en notations rapides et d’autant plus émouvantes. Comment admettre et dire l’irréparable quand on est dans l’éternité de la jeunesse, comment vivre dans l’imminence de la mort quand on a 20 ans et qu’on aime pour la première fois ?
Dans ce rapport presque muet entre la jeune patiente et le vieux psy, de la provocation à la confidence, de l’irritation au désarroi, de la souffrance muette à la frivolité, tout est évoqué de ce qui se tisse de si fragile et essentiel dans la relation à l’autre : cette présence-là, fondamentale, qui agit comme rempart à l’irréparable.

Christine Orban a déjà publié aux Editions Albin Michel : Le Collectionneur, L’âme sœur, L’Attente, J’étais l’Origine du monde, Fringues, Le Silence des hommes et La Mélancolie du dimanche, Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempête… et par beau temps aussi.
2 CD, éditions Des femmes – 27 €

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9f10d9f4d37b4d18ff49ffd48140cff4.jpg Le Voyage – Luigi Pirandello lu par Marisa Berenson

À la fin du XIXe siècle, une jeune femme, Adriana Braggi, veuve depuis ses vingt-deux ans, est cloîtrée dans une grande maison austère d’un petit bourg italien « aux mœurs rigoureuses ». À la suite d’un important malaise, son médecin l’incite à partir à Palerme consulter un spécialiste. Son beau-frère (le frère de son mari décédé), dans la maison duquel elle vit avec ses deux fils, va faire le voyage avec elle.
Adriana est toujours restée enfermée dans sa maison. Ses années de mariage ont été marquées par la méchanceté et la brutalité de son mari, et ses années de deuil n’ont jusqu’ici guère été plus gaies : ce voyage, qui fait voler en éclats les barrières de son environnement, est un enchantement… mais qui distille un poison mordant : qu’il est cruel de découvrir le monde si tard !
À Palerme, le médecin lui annonce qu’elle va mourir. Son beau-frère décide alors de lui faire poursuivre le voyage. Ils visitent Naples, Milan, Venise… et découvrent l’attachement qui les lie : la mort les libère, et son imminence leur permet de vivre l’amour qu’ils ont toujours éprouvé l’un pour l’autre, mais que la rigueur morale qui leur était imposée les a toujours forcé à cacher.
Découverte du monde et de soi, de ses sentiments les plus enfouis, ce voyage offre à Adriana, au seuil de la mort, l’existence dont elle rêvait sans le savoir.

Parmi les plus fameux films dans lesquels a joué Marisa Berenson, figurent : Mort à Venise de Luchino Visconti (1971) et Barry Lyndon de Stanley Kubrick (1975)
1 CD , éditions Des femmes -18 €

1238b721646c2d6b3c867bae3d8f3707.jpgQui est Luigi Pirandello ?
Luigi Pirandello est un écrivain italien, poète et dramaturge, né le 28 juin 1867 à Agrigente et mort à Rome le 10 décembre 1936. Lauréat du Prix Nobel de littérature en 1934.
La renommée de ces pièces s’imposa sur la scène internationale après de furieuses polémiques et des jugements très contrastés de la critique et du public. L’attitude critique de Pirandello à l’égard de la culture du 19 ème siècle s’inscrit dans l’atmosphère avant-gardiste de l’époque et dans le désarroi d’un après-guerre qui paressait sceller la fin d’un monde en pleine décadence.
Pour défendre sa conception du théâtre, l’auteur décoche quelques flèches contre les auteurs de pièces récentes écrites dans l’esprit vieillot du théâtre bourgeois.
Avant l’oeuvre théâtrale de Brecht, celle de Pirandello a pour ressort dramatique le dédoublement. C’est ce qui caractérise le Pirandellisme. L’oeuvre de Pirandello est donc à lire comme un rigoureux système du double, ordonné autour de deux grand thèmes : le miroir (symbole d’une expérience de dédoublement vécue par Pirandello à la fois comme horreur de son propre corps et comme aliénation au discours d’autrui, particulièrement au délire paranoïaque de sa femme psychotique et internée) et la gémellité (à la fois inversion et récupération de l’expérience biographique du dédoublement). Ce système culmine dans la trilogie du « théâtre dans le théâtre » avec Six personnages en quête d’auteur (1921), Comme ci ou comme ça (1924), Ce soir on improvise (1930).
Prix Nobel de littérature en 1934, il meurt à Rome en 1936, avant d’avoir achevé sa dernière pièce Les Géants de la montagne.

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Le programme des deux prochains Mardi de l’Espace Des femmes :

Mardi 8 avril : Hélé Béji et Claude Imbert (autour du livre « Nous, décolonisés » de Hélé Béji, Arléa, 2008) – SÛR

Mardi 15 avril : Christophe Girard (« Père, comme les autres », Hachette Littérature, 2006) et Emmanuel Pierrat (« La folle histoire du mariage gay », Flammarion, 2004) sur le thème : Quel avenir pour les nouvelles familles ? – ENCORE INCERTAIN à cause d’un souci de date pour l’un des deux invités : je vous le confirmerai….

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