Les Républicains : Virginie Calmels, ex-adjointe de Juppé à Bordeaux, candidate à la présidence
Virginie Calmels, ancienne adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux entre 2014 et 2019, défend une droite « équidistante d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen »
Alors qu’elle s’était retirée de la vie politique en 2019, Virginie Calmels, ex-numéro 2 des Républicains et ancienne adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux a annoncé au journal « Le Figaro » sa candidature à la présidence du parti, sur une ligne « équilibrée » et « à l’épicentre des différents courants de LR ».
« Je suis candidate à la présidence des Républicains » car « je ne me résigne pas à voir LR enchaîner les défaites et continuer à se rétrécir sans ligne claire », affirme-t-elle. Pour l’instant, seul Éric Ciotti est candidat à la présidence des Républicains programmée début décembre.
Défendant une droite « équidistante d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen » et qui « associe liberté et restauration de la souveraineté », Virginie Calmels, 51 ans, a prôné de « donner « des ailes et de l’air à LR » ».
Limogée en 2018 par Laurent Wauquiez
« Je ne crois pas en des lignes excluantes, soit étatiste et souverainiste, soit trop conservatrice, soit illibérale qui achèveront de perdre les électeurs de droite », ajoute-t-elle.
Très critique du président Emmanuel Macron dont « le « en même temps » montre quotidiennement ses limites », elle estime aussi que « la grande faiblesse du macronisme, c’est le régalien ».
Représentante de la sensibilité libérale au sein de LR, Virginie Calmels avait été limogée en juin 2018 par Laurent Wauquiez, alors patron du parti, et en conflit ouvert avec sa numéro 2. Elle avait notamment critiqué un tract de LR intitulé « Pour que la France reste la France », distribué lors d’une opération de mobilisation, qu’elle avait jugée « anxiogène ».
Les Républicains éliront leur prochain président les 3 et 4 décembre (avec éventuellement un deuxième tour les 10 et 11), pour succéder à Christian Jacob dont l’intérim est assuré par Annie Genevard. La députée du Doubs a fait savoir qu’elle réfléchissait à se lancer, et beaucoup parient sur une candidature du numéro 3 du parti Aurélien Pradié. Les candidats potentiels ont jusqu’au 3 octobre pour déposer les parrainages.