Rainfolk a choisi de mettre en avant Philip KAYNE

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Les conquérants d’Aton – Tome I : La part de vérité

Les conquérants d’Aton – Tome I : La part de vérité, une nouvelle saga romanesque sur la fascinante Egypte, où Philip Kayne est sur les pas de Christian Jacq

conquerants aton part verite philipp kayneLES CONQUÉRANTS D’ATON – TOME I : LA PART DE VÉRITÉ

La XVIIIe dynastie représente sans doute la quintessence de la civilisation pharaonique, celle qui a édifié la grande pyramide, de la plus vaste société organisée de son temps. D’un point de vue politique, les souverains hors normes se succèdent. Dans leur lignée viennent s’ajouter, dans un registre très différent, Akhenaton et Néfertiti.

En ces temps ancestraux, le sacré imprégnait tous les aspects de la vie. C’est dans ce contexte sensible qu’Akhenaton et Néfertiti vont inaugurer une voie novatrice, épurée, très en avance sur les croyances embrouillées de leur temps. Pour Akhenaton et Néfertiti, une ultime gageure, auquel le destin semble les pousser : répandre le culte de l’Unique, Aton le vrai. Akhenaton et Néfertiti seraient-ils les vrais précurseurs, les initiateurs du monothéisme qui fleurira plus tard et sous d’autres cieux ?

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Nous sommes en 1358 avant J-C. Le quatrième Amenhotep, futur Akhenaton, ceint la double Couronne dans la cité de Thèbes. Aux côtés du nouveau Pharaon se tient non seulement sa mère, la reine Tiy, qui l’a initié au culte d’Aton l’Unique, le Vrai, mais aussi et surtout la divine Néfertiti, son épouse, qu’il appelle Sahrâ dans l’intimité. Un couple de légende est né, mais personne ou presque ne s’en est aperçu. Akhenaton, iconoclaste convaincu, veut bouleverser les codes, renverser les barrières qu’on tente de lui imposer. Néfertiti, elle, soutient son époux, démontrant qu’au-delà des apparences, sa beauté cache un cœur vaillant et un esprit bien fait. Dans ce combat partagé, elle deviendra son égale.

Pour les tenants des divinités traditionnelles, la situation vire au cauchemar. Pharaon remet en cause leur pouvoir, et, pire encore, porte atteinte à leurs immenses richesses. La lutte des clans entre les Anciens et les Modernes aboutira à un combat sans merci qu’Aânen, Grand prêtre d’Amon, mènera contre le couple royal. Même Kya, l’épouse seconde d’Akhenaton, va prendre parti contre lui ; sans doute pense-t-elle que la couronne siérait mieux à son fils, Sememkharâ. Devant tant d’empêchements, Akhenaton et Néfertiti vont-ils renoncer ? Se renier soi-même est inconcevable pour le couple solaire qui veut accomplir jusqu’au bout le destin inouï qu’il s’est choisi. Main dans la main, Akhenaton et Néfertiti vont s’y engager avec d’autant plus de résolution que le chemin emprunté est sans retour.

EXTRAIT

En ces temps reculés, le sacré imprégnait la vie quotidienne des Égyptiens, habitués à s’en remettre aux divinités ancestrales. C’est dans ce contexte que l’aventure d’Aton le Vrai a débuté avec le Pharaon Akhenaton et l’inoubliable Néfertiti. Ensemble, ils vont tout bouleverser. À une Égypte immobile, confinée dans des traditions superstitieuses et idolâtres, savamment entretenue par la caste des Prêtres qui confisquaient la foi à des fins de pouvoir, d’enrichissement, le couple solaire leur opposera une conception inédite et universelle : le soleil d’Aton brille pour tous, sans restriction aucune !

Pourtant, avant de reconstruire une nouvelle spiritualité il fallait d’abord réduire à néant les anciennes croyances, à commencer par les images de ces dieux innombrables, façonnées de main d’homme et qui lui ressemblaient trop dans leur comportement pour lui être vraiment supérieur. Une vraie révolution ! Mais comment le peuple allait-il vivre un changement aussi radical dans ses coutumes religieuses ?

A dire vrai, l’Égyptien de base, habitué depuis des millénaires à l’enchevêtrement des dieux et des déesses qui veillaient à travers des rites magiques à chaque besoin de la vie, devait être perplexe devant l’abstraction du dieu unique (…).

…Je me suis attaché à rendre une image non- conventionnelle et crédible d’un couple, si moderne dans son attitude de révolte face à la raideur des traditions, aux stéréotypes de toutes espèces…

Philip KAYNE

PHILIP KAYNE

Auteur résidant à : Antibes, Alpes-Maritimes

Guidé par le savoir d’éminents égyptologues, archéologues et linguistes de renom, Philip Kayne nous livre sa propre intuition de chercheur des civilisations anciennes et, en particulier, la civilisation pharaonique, celle qui a édifié la grande pyramide et la plus vaste société organisée de son temps. Mais Philip Kayne n’oublie pas que ce sont les hommes et les circonstances qui font l’Histoire !

Nourri de lettres classiques (latin, grec), sa passion pour l’égyptologie a grandi lors de ses trois années à l’ULB (université libre de Bruxelles) où il a étudié en tant qu’auditeur libre. Son appétence pour l’écriture et la recherche l’a naturellement porté vers la littérature et il est devenu ce que l’on appelle communément « un nègre d’Écriture ».

Sa saga « Les Conquérants d’Aton » trouve naturellement sa source dans ses propres découvertes de chercheur en égyptologie, mais également dans ses nombreux voyages en Égypte et dans ses multiples rencontres avec de prestigieux Égyptologues, archéologues ou linguistes.

Un critique sévère et exigeant est conquis par Youri Fedotoff

Youri Fedotoff, Le testament du Tsar

C’est un véritable roman d’aventures que nous livre ce descendant d’un Russe blanc et d’une comtesse hongroise né à Paris en 1959, arrière-petit-fils du général Hyppolite Savitsky, dernier commandant de l’armée blanche du Caucase. Honneur, panache, courage, le lecteur se retrouve dans Le prince Eric, version adulte.

Nous rencontrons dans les premières pages Michel Trepchine à 22 ans et déjà commandant. L’auteur n’aime pas parler des enfants ni vraiment des adolescents ; il préfère ses personnages adultes pour les faire jouer aux échecs. Et des échecs, il y en a, tant les réactionnaires refusent de voir que l’histoire ne régresse jamais et qu’il faut s’y adapter ou périr. C’est le destin de Michel et de Sacha que d’en montrer les deux faces. Michel est fils d’un comte exilé par erreur sur ordre du tsar Nicolas II, adopté comme filleul à la mort de son père. Un filleul est un fils choisi, couvé et éduqué comme le fait un vrai père. Le tsar a engendré un jeune Alexis hémophile et reporte sur Michel, parfaitement sain et vigoureux, les espoirs qu’il forme pour la dynastie.

Mais la révolution survient, la bolchevique, due surtout au conservatisme et aux lâchetés de l’aristocratie de cour. Elle est menée de main de maître par le stratège Lénine (qui n’est pas « juif » comme le dit l’auteur incidemment, malgré les accusations hitlériennes) et par le tacticien Trotski (qui est sans conteste juif et sans attaches nationales). Michel, bien jeune et à peine sorti du Corps des pages comme son ami Sacha, s’engage dans l’armée blanche. Mais pas plus celle-ci que la précédente n’est apte à faire régner l’ordre. Il manque une volonté politique et des hommes au caractère assez affirmé pour l’incarner.

Convoqué à Irkoutsk par son tuteur conseiller de la cour, le marquis de Villeneuve, un noble périgourdin descendant de chirurgien de la Grande armée laissé en Russie par Napoléon, Michel se voit confier un précieux parchemin scellé, secrètement délivré par le tsar : son testament. Il désigne Michel Trepchine comme « régent » de l’empire, faute de Romanov qui ait des couilles. Sont adjoints à ce testament deux coffrets emplis de diamants patiemment amassés au fil des siècles, une part du fameux « trésor du tsar » jamais retrouvé.

Aidé par la princesse Tin, jeune et jolie Siamoise qui fut la compagne de Villeneuve, Michel s’évade de Russie en avion via le Tibet et rejoint, muni d’un faux passeport délivré par un parent anglais de sa famille, la Suisse (où il dépose le testament à la banque) puis Paris (où il œuvre à organiser l’émigration blanche). Il a caché les diamants en un lieu isolé du Tibet et n’en garde que trois à monter en bijou pour la princesse qui l’a aidé. Archibald Blunt, l’Anglais de l’Intelligence service, est qualifié de « saphiste », joli mot mais impropre, ne s’appliquant précisément qu’aux femmes. Il aimera Michel d’un amour jaloux, puis son fils Dimitri, avant d’errer entre plusieurs fidélités depuis Cambridge…

Michel est un cosmopolite de son siècle, parlant russe et français tout comme anglais et allemand, puis hongrois et italien, et peut-être une ou deux autres langues. Il a de la famille dans tous les pays séparés alors par des frontières, artificielles aux alliances matrimoniales des grandes dynasties aristocratiques (exclusivement blanches). Son père est russe et sa mère bavaroise, apparentée à la couronne britannique, avec un passeport suisse ; sa grand-mère est hongroise et le fils de son tuteur Villeneuve est devenu américain. C’était le melting pot libéral de l’Europe d’avant 14. Puis les nationalismes sont venus, cassant la globalisation…

Après la guerre, puis la guerre civile, Michel se marie et fait deux enfants, une fille aînée Julie et un fils cadet Dimitri. Il se découvre un autre fils, Nicolas, conçu avec la princesse Tin lorsqu’ils fuyaient de concert par-dessus l’Himalaya, une épopée rocambolesque aux commandes d’un Bréguet biplan. Michel avant 1940 est un homme comblé : père, époux, riche, actif, entouré. Il souffre cependant de l’exil. La Russie devient pour lui comme un Graal, le poussant à des plans extravagants. Les Russes ont comme les Anglais, dit l’auteur, « cette étrange schizophrénie dans laquelle se côto[ie] une intelligence pratique et la faculté de lâcher prise dans des exubérances parfois très excentriques » p.290.

Son ami d’enfance Sacha Boulganov, prince russe, est passé du côté bolchevique en raison des idées modernes de la philosophie occidentale sur l’égalité et le matérialisme comme de sa déception du milieu aristocrate incapable. Mais la pratique paranoïaque de Staline ne tarde pas à le faire déchanter. Il ne doit qu’à l’amitié du vulgaire et obtus Vorochilov de n’être pas emporté dans les « procès » pour trotskisme ou trahison et il s’exile en Sibérie, dans le village même des Samoyèdes (ou Nénètses que l’auteur semble confondre avec le village savoyard de Samoëns), où Michel a passé son enfance à cause de l’oukase d’exil de son père. C’est là que l’enfant au prénom d’archange a vu de près un tigre blanc, venu lui flairer le visage en le regardant droit dans les yeux. Le fauve ne l’a pas croqué et Michel est désormais surnommé par ceux qui l’admirent « le tigre de Sibérie ». Les chamanes y ont vu un signe d’élection.

L’inique traité de Versailles, imposé par les puissances victorieuses de la Première guerre mondiale, a redécoupé l’Europe en pays artificiels où les nationalités sont souvent irrédentistes. Ce placage abstrait sur la réalité humaine va engendrer inévitablement la Seconde guerre mondiale, chacun des pays monte aux extrêmes de la passion et appelle un dictateur exécutif. Ce chaos va-t-il permettre de rétablir l’ordre divin en sainte Russie ? Michel est loyal et volontaire, mais que peut-il contre les forces sociales du destin, les intérêts commerciaux yankees et le machiavélisme bolchevique ?

Le progrès technique emporte toute valeur morale et précipite l’efficacité avec l’avènement du type humain du Travailleur selon Ernst Jünger, le rouage sans âme de la Technique ; les anciennes pulsions libérales et humanistes, d’essence aristocratiques, sont balayées, engendrant les millions de morts des deux guerres mondiales et un chaos planétaire dont nous ne sommes pas encore sortis. Le monde matériel change trop vite pour que les humains adaptent leur mental ; ils n’ont pour réponse que la crispation intransigeante sur les idées d’hier et la violence jusqu’au massacre pour imposer leur droit. Seule peut-être la musique, dont l’épouse de Michel est experte, exprime la part des anges de l’humanité terrestre malgré la « médiocrité puérile des hommes » p.327 selon le chef d’orchestre Karvangler, une chimère de Karajan et de Furtwängler.

Ce beau roman d’aventures emporte et donne à réviser l’histoire tragique du XXe siècle. Il est parsemé de remarques fort justes sur la politique et les hommes, le régime de monarchie constitutionnelle et la démocratie, l’antisémitisme et le capitalisme libéral, le couple et les fils, le nazisme et le communisme. Il nous apparaît bien souvent la sagesse même parce que l’auteur, comme nous, connait la suite : l’histoire du passé se reconstitue aisément, celle du futur est plus aléatoire…

L’auteur laisse entendre que ce « testament du Tsar » pourrait être vrai, selon ce que lui a confié en 2004 son père en exil. Mais que nous importe ? Pas plus qu’un Bourbon ne règnera sans doute sur la France, un Romanov ne remontera désormais sur le trône de la Russie. Reste une aventure épique dans la lignée morale des scouts devenus aujourd’hui pères et grands-pères.

Le sous-titre du roman laisse entrevoir une suite, la période après 1945 étant à la fois plus délicate et plus proche, dédiée aux fils.

Youri Fedotoff, Le testament du Tsar – Chaos 1917-1945, 2019, Y&O éditions, 418 pages, €23.00 e-book Kindle €9.99

Le site de l’auteur

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

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Déjeuner de gastronomie diététique pour les journalistes le 16 octobre à 13h (sur inscription)

Déjeuner de gastronomie diététique, mercredi 16 octobre à 13h, pour les journalistes santé / bien-être / beauté : inscription auprès de l’attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85 (adresse dans le 16ème communiquée après inscription validée)

Sophie Reverdi, la spécialiste parisienne du coaching comportemental et culinaire, qui fête les 15 ans de sa méthode Smart and Light ainsi que la sortie de son livre « L’intuition du zéro coupé », vous propose de venir déguster et expérimenter les spécialités gastronomiques light et bio de son programme, dans son centre de l’Avenue Mozart.

Diplômée d’une grande école Suisse, passionnée de “Grande Cuisine”, mais aussi de santé, et de bien-être, Sophie s’est attachée pendant plus de 20 ans, à mettre au point et à compiler les ingrédients d’une grande cuisine savoureuse, qui permettrait d’aider ses clients en surpoids et obèses à maigrir, tout en continuant à honorer le plaisir des sens, et en leur permettant de manger en quantité illimitée, pour ne subir aucune contrainte, et n’avoir “plus aucune excuse”, à ne pas entamer et réussir leurs parcours de transformation.

Lors de cette dégustation qui vous permettra de mieux comprendre la sensorialité du programme qu’elle a mis au point avec passion, elle vous fera voyager aussi à travers l’histoire qui lui a permis de construire son rêve d’enfant plein de bienveillance,  sur plusieurs continents, ( Europe, Afrique et USA) et d’aider plus de 3000 personnes dans le monde à récupérer non seulement leurs poids de santé, mais aussi une qualité de vie incomparable. Un grand nombre de ses clients disent tout simplement qu’elle leur a sauvé la vie… De nombreux experts en obésité, diabète, nutrition et cardiologie l’ont toujours soutenu avec ferveur et parlent d’une méthode pleine de bon sens.

Elle sera encadrée lors de votre venue, de Jana Vitezova, sa toute première cliente,  qui a perdu en 2003  63 kilos et qui est aujourd’hui, coach certifiée Smart and Light au Luxembourg, après avoir été pendant 6 ans coach à ses cotés en Tunisie, mais aussi de deux ou trois autres de ses clientes et clients parisiens, qui témoigneront des bienfaits de leurs parcours, sachant que ses autres clients sont en Tunisie, au Royaume Uni, et aux Etats-Unis.

L’un de ses fils, Valentin Reverdi, considéré comme le leader de la génération Z dans les médias ( génération uber eats et qui mange mal…) sera aussi présent, et racontera sa vision du programme, évoquera aussi la nouvelle chaine Youtube qu’il est en train de lancer pour parler du travail de sa maman dont il est témoin depuis son plus jeune âge …

Lien vers une vidéo du premier anniversaire du centre de Sophie Reverdi à Tunis: 

https://www.youtube.com/watch?v=LUeXa04lr60

Lien (en bas de la page)  d’une vidéo du Professeur Nagati, son mentor: https://www.smartandlight.com/pf/khemais-nagati/

La spiritualité dans l’Egypte antique, par Philip Kayne

Philip KAYNE, Romancier Egyptologue, auteur de la saga « LES CONQUERANTS D’ATON » Tome 1 et 2 aux Editions Baudelaire nous livre u nouveau texte sur LA SPIRITUALITE DANS L’EGYPTE ANCIENNE

On entend souvent dire que l’Egypte c’est le Nil. Eh oui, le Nil qui étendait chaque année ses limons fertiles, tel une chaire épaisse et bienfaisante sur l’aridité du désert ! Rassasiés, ceux qui ne s’appelaient pas encore les Egyptiens, observaient la faune du grand fleuve, favorable ou bien hostile, se rappelaient les animaux du même acabit qu’ils avaient abandonnés à leur sort dans la savane toute proche. Ces hommes auraient pu bêtementles craindre, ne voir en eux que des ennemis et se replier derrière les palissades illusoires de la peur. A l’inverse, les proto-Égyptiens vont se concilier leurs faveurs, les amadouer, si on peut dire, et transformer leur nature en les sublimant. Et le bestiaire va devenir divinités au pluriel. Le ciel peuplé d’étoiles, mystérieuses et inaccessibles, n’échappera pas à leurs métamorphoses, à l’instar du soleil qui dispense la vie et de la lune qui éclaire les chemins.

La spiritualité est née, et avec elle, les rites qui l’accompagnent. D’abord avec de simples pierres assemblées qui vont figurer les dieux naissants, des invocations courtes et directes. Les autels suivront, enchâssés dans des temples de plus en plus imposants, avec la caste des prêtres pour attirer les bonnes grâces divines. Et le somptueux le disputera au grandiose, alimentés  par toutes les richesses d’un peuple qui, au fil des siècles, des millénaires même, deviendra la nation, la société la plus évoluée de son temps : l’empire Egyptien ! De la Lybie a la Haute Nubie, en passant par la Syro-Palestine et jusqu’à l’Euphrate, les dieux de la Double Terre se montreront les plus forts avec, à leur tête, le roi des dieux et le dieu des rois de Thèbes, AMON ! Ses associés étaient cependant nombreux (+_ 2000) et recouvraient presque tous les aspects et menaces de la vie.  A travers des rites magiques souvent compliqués, des oracles et autres divinations, les suppliants leurs faisaient des offrandes dans l’espoir de se concilier leurs faveurs et, après une vie droite, de pouvoir gagner en paix les champs parfumés de Ialou(le paradis). Un vrai parcours du combattant qui semblait a tout jamais immuable. Pourtant, sous la XVIIIème Dynastie, AKHENATON et NEFERTITI vont bousculer l’ordre établi et provoquer un séisme. A une Egypte immobile, confinée dans ses traditions superstitieuses et idolâtres, savamment entretenue par la caste des prêtres qui confisquaient la foi à des fins de pouvoir et d’enrichissement, le couple solaire opposera une conception inédite et universelle : le soleil d’ATON brille pour tous, sans restriction !

 Mais, comme l’explique très bien Roger Sabbah,avant de construire une nouvelle spiritualité, il faut d’abord déconstruire l’ancienne, à commencer par les images de ces dieux innombrables, façonnées de main d’homme et qui lui ressemblaient sans doute trop dans leur comportement pour lui être vraiment supérieur. Dans l’ Egypte antique, la manière la plus efficace de réduire a néant une être, fut-il céleste, était d’effacer son nom pour lui ôter toute existence ; AKHENATON va s’y appliquer avec un zèle tout particulier puisqu’il va ordonner la fermeture d’un grand nombre de temple d’AMON – sauf le complexe religieux de Karnak qui comportait au moins un temple dédié à ATON – mais aussi ceux des autres divinités traditionnelles. Seul RA, aspect visible d’ATON, échappera bien sûr au discrédit…l’herbe pousse sur les chemins qui traversent les temples et on y voit passer les animaux de bât…  

Si, pour les prêtres d’ATON, l’interdiction et le bannissement des images des dieux multiples formaient la base du culte, les tenants des anciennes divinités vont continuer à adorer les représentations immémoriales des dieux. Une rivalité trop souvent sanglante va s’installer pour devenir, au fil du temps, le plus grave conflit interne qu’a enduré l’Egypte.    

Une vraie révolution !

Le matériel archéologique est suffisamment abondant pour permettre une vision convaincante de ce que furent ces évènements tragiques, sans oublier l’action d’AKHENATON et NEFERTITI qui joueront un rôle clé dans leur déroulement. L’auteur, quant à lui, nous font découvrir deux personnages qui se montrent tour à tour extraordinaires…ou tout simplement vulnérables car, ne l’oublions pas, ils furent d’abord et avant tout des êtres faits de chair et de sang, ayant chacun son caractère, sa sensibilité. Bref, un homme et une femme qui, ensemble, vont vivre tout ce qui fait la vie, de la douceur insouciante du matin aux soirs d’orage, des joies de l’amour aux trahisons les plus dures, les coups d’audace… 

Philip KAYNE

Romancier Egyptologue

« LES CONQUERANTS D’ATON » Tome 1 et 2

Editions Baudelaire

Quelle place pour la femme dans l’Egypte antique ? Par Philip Kayne

THEMES AUTOUR DE LA FEMME DANS « LES CONQUERANTS D’ATON » Tome 1 « La Part de Vérité »

1)   LA MERE BIEN AIMEE :  

A la première syllabe, le prince Khetara (nom de jeunesse d’Akhenaton) reconnait la voix de sa mère, la reine Tiy (p 31-35). C’est l’enfant plus que le jeune adulte qui entend la voix maternelle. Mère, vous êtes là ?…La joie des retrouvailles l’assaille avant même qu’il ne voit l’objet de son amour. Le prince la découvre enfin, allongée sous un arbre et ne peut s’empêcher de la dévorer des yeux. Maintenant, il a besoin de la toucher et il lui embrasse les mains avec tendresse, presque de la dévotion ; d’ailleurs, il l’appelle Divine Mère ! La tendresse est à son comble et le prince laisse déborder son cœur …revoir le visage que mes yeux ont vu pour la première fois sera toujours le plus grand des bonheurs…

L’amour filial, exacerbé par l’absence, prime sur toutes autres considérations, sur le monde qui entoure la mère et son fils. Et sa mère le retient, comme si, elle-aussi, souhaitait prolonger l’étreinte. L’amour de sa vie serait-il dans ses bras ? Il est vrai que les études du prince les avaient séparés depuis plusieurs années. Mais qu’importe, puisqu’à présent ils sont à nouveau réunis ! Un moment intense se passe, à la limite de l’acceptable. Son père, le Pharaon Amenhotep III mettra d’ailleurs fin à l’envolée. Mais la reine Tiy n’a pas dit son dernier mot (dont elle jurerait pourtant, en bonne épouse, qu’il appartient a Pharaon…) et si c’est bien elle qui va laisser son royal époux rassurer leur fils Khetara quant à son devenir, on comprend bien que la Tiy a donné son assentiment. 

C’est la toute la finesse et le pouvoir d’une reine qui pèse sur les décisions politiques et religieuses (p35-37)  jusqu’à décider elle-même des orientations politiques lorsque la santé d’Amenhotep III deviendra chancelante, qui sera le ministre de l’ombre de son fils (p 288-294). Et puis, encore, cet amour filial entre une mère et son fils (p 37,fin p 288 et 289) jusqu’au décès douloureux et magnifique de Tiy(p 325-327)          

2)   LA RENCONTRE AMOUREUSE 

      Le prince Khetara est doublement malheureux ; au cours d’un banquet, il assiste aux fiançailles arrangées de son frère ainé, Touthmôsis, avec leur demi-sœur, la princesse Sitamon (p43). Si cette dernière, belle plante rosissantecomme l’appelle Khetara, se fait à l’idée d’une pareille union (le prince héritier est un bel athlète et aussi le futur Pharaon…) Touthmôsis, lui, se retrouve démuni devant la décision de Pharaon ; une mascarade ou ses sentiments les plus intimes se voient bafoués…De plus, la chasse au lion le laisse gravement blessé à la cuisse et tout autant dans son amour propre…Dans l’Egypte pharaonique, les mariages consanguins étaient autorisés au sein de la famille royale, pour préserver le précieux sang royal. Les unions incestueuses participent de la même logique, quoique ce type d’union fût le plus souvent rituel. Le prince Khetara lui aussi consentira, par amour, à épouser sa cousine NefertitiLa belle est venue, telle qu’on l’appelait sans doute avec raison (p113-115). 

Elle deviendra la Grande Epouse Royale c’a d la reine d’Egypte, l’égale de son mari, devenu le Pharaon Akhenaton. On prétendait même que si Pharaon célébrait le lever de Ra, jamais celui-ci ne se couchait sans que Nefertiti ne l’eut salué au cours de l’Oblation du soir (p16)…Son beau visage dissimulait sans doute un esprit bien fait et son corps élancé un cœur vaillant.  Six filles, sans tare apparente, naitront de l’amour indissoluble que se voua le couple solaire et, en dernier, un fils du nom de Toutankhaton (p339-340), victime à la fois de l’âge relativement avancé de sa mère, pour l’époque, et, dans son cas, des effets délétères de la consanguinité. 

Celui-ci deviendra ce roi connu de l’univers entier sous le nom de Toutankhamon et épousera sa sœur ainée Ankhensenamon qui sera son bâton de route. Dans un pareil contexte de consanguinité aggravée, la jeune femme fera sans doute plusieurs fausses couches (deux fœtus non viables ont été retrouvés momifiés dans la tombe de Toutankhamon).    

3)   KYA, LA CONCUBINE DE L’ADOLESCENCE DE KHETARA ET EPOUSE SECONDE

A dire vrai, nous ne savons pas grand-chose de Kya, femme de pouvoir, d’intrigues et qui donnera à son prince Khetara, son fils premier né, Semenkhara. Encore une fois, ce sera l’épouse-sœur de ce dernier, Meritaton, qui l’épaulera jusqu’à sa disparition brutale. Quant à Kya, après avoir mené un combat sans merci contre sa rivale Nefertiti (p192-193 p281-282 p346-347) – chacune d’elles avait un fils susceptible de devenir Pharaon… elle disparaitra sans laisser de traces (p360-365). Nous voyons bien que si Pharaon règne, la reine joue un rôle très important, parfois même déterminant dans la conduite des affaires de l’Etat. 

Ce sera particulièrement vrai tout au long de la XVIIIème Dynastie, la Dynastie impériale qui fera de L’Egypte le royaume le plus puissant du Moyen-Orient durant de nombreux siècles. D’ailleurs, on peut raisonnablement penser que l’un des secrets de la longévité du système pharaonique tient peut-être dans la répartition pragmatique du pouvoir, dans ce tandem homme-femme, porté au paroxysme par le couple de légende formé par AKHENATON-NEFERTITI qui mèneront une révolution des idées sans précèdent dans l’histoire de l’humanité et qui restera unique, tout comme la divinité qu’ils prônaient.

4)   MOUTNEDJEMET, SŒUR CADETTE DE NEFERTITI

Comment cette jeune et sans doute jolie femme (p115-116) aurait-elle pu rester en retrait alors que sa sœur avait épousé le prince héritier Khetara ? Dévorée par l’ambition, intrigante de charme, Moutnedjemet (p125-126) épousera le sémillant général Paatonheb qui deviendra plus tard le Pharaon Horemheb, le fossoyeur sans état d’âme de l’œuvre entreprise par ses prédécesseurs directs ! On peut se demander si Moutnedjemet n’a pas aidé à la disparition de Kya ?…(p360-365)       

5)   MOUNA, LA GOUVERNANTE ET LA CONFIDENTE DE NEFERTITI

La plupart du temps, le rôle de confident(e) était dévolu à la nourrice, mère de substitution pour les princes et princesses (p99-103). La momie de la reine Hatchepsout a d’ailleurs était découverte grâce à celle de sa nourrice, allongée à ses côtés. Dans le cas de Néfertiti, l’affaire est plus nébuleuse et il semble que sa nourrice fut épousée en deuxième noce par son père Ay, tant cette dernière fut attentive au bien être de l’enfant. Il est donc plausible que le rôle éminent de confidente pût échoir à une gouvernante, choisie pour ses affinités avec et envers sa divine maitresse. Dans ce cas-là, il s’agit d’une relation d’amitié, profonde et durable. 

6)    LA BEAUTE ET LES SOINS CORPORELS

Voilà un thème de prédilection dans l’Egypte antique ! Oui, l’Égyptienne prenait soin d’elle, de son apparence. Déjà, dans un pays chaud, le confort demande de porter des vêtements légers, d’autant plus que l’on grimpe dans l’échelle sociale ; le lin blanc fera plus que vêtir les égyptiennes, il enveloppera les corps aux courbes souvent sensuelles, l’arrondi ou le fuselé des formes. Sous Akhenaton et Nefertiti, la mode vestimentaire se fera vaporeuse et la Reine n’hésitera pas à dévoiler ses formes, arborant des tuniques transparentes et ouvertes. Comme nombre de ses contemporaines, Nefertiti possédait des coffrets à fars, sorte de beauty case avant la lettre qui contenaient une grande variété de produits à usage cosmétique. 

En effet, les pharmaciens du Palais concoctaient un grand nombre de potions, onguents et crèmes qui servaient à soigner mais aussi à embellir la peau, mélangeant extraits végétaux, animaux et matières inertes. Les médecines chinoises et indiennes procèdent encore de la sorte aujourd’hui, preuve que la méthode fonctionne ! Il en va de même pour les différents parfums et senteurs florales, si prisées dans tout le Moyen-Orient. Les fleurs (jasmin, lotus et autres fleurs du Nil) étaient broyées ou froissées et incluses dans une solution grasse qui permettait de conserver le parfum floral et servait aussi de baume pour la peau.     

7)   LA CONTRACEPTION

Encore un domaine innovant et d’excellence où intervenait la pharmacopée des produits végétaux, animaux et matières inertes ! En fait, les Egyptiens étaient les grands spécialistes de la médecine antique et leurs « Sinous » donnaient des consultations à tout ce que le monde antique possédait comme dirigeants ou personnalités d’importance. Et les méthodes de contraception, en particulier, faisaient partie de cette maitrise recherchée. 

Ainsi, les femmes qui souhaitaient éviter une grossesse indésirable humectait un tapon de lin avec un macérât de diverses substances spermicides comme le miel mélangé à du jus fermente de dattes, de la gomme d’acacia et du natron. Il suffisait alors d’enfoncer ledit tampon profondément dans le vagin pour obtenir l’effet recherché…qui allait parfois bien au-delà des espérances puisque, d’après certains papiri, l’infertilité pouvait se prolonger et devenir dans certains cas définitive…La chose devait sans doute arranger certaines catégories « socio-professionnelles » comme les prostituées et autres courtisanes. Les tests de grossesse existaient également et semblaient eux-aussi très performant, comme le signalaient l’Egyptologue Christiane Desroches-Noblecourt. 

Un tampon de lin imbibé d’échantillon d’orge et d’amidonnier et humecter d’urine était sensé indiquer une grossesse éventuelle ainsi que le sexe de l’enfant à naitre…Enfin, il ne faut surtout pas oublier l’art divinatoire sous toutes ses formes et les oracles car l’ésotérisme imprégnait la vie de tout un chacun ! (p156-159) Les astronomes Egyptiens sont les inventeurs de l’astrologie avec ses signes, ses décans et l’influence de ceux-ci sur l’existence des hommes.         

  

EN BREF… 

 

La société égyptienne accordait donc une grande place à la femme, dans de très nombreux domaines, pratiquement à égalité avec les hommes et toujours de concert avec eux. 

Malgré le fondement patriarcal des institutions, la femme possédait des biens, les gérait, disposait de sa personne, indépendamment de sa position sociale. 

Bien sûr, c’est dans la haute société, lieu de tous les jeux du pouvoir, que la femme trouvera la meilleure place pour s’exprimer, qu’elle soit reine, nourrice, gouvernante ou mère… 

Même la spiritualité était placée sous le signe de la dualité des sexes, jusqu’à la complémentarité sous le règne d’Akhnaton et Néfertiti

 

Indubitablement, la femme était l’avenir de l’homme…et inversement…quelle leçon de modernité, pour notre époque !    

Un roman à partir d’une chatte réelle, la célèbre Jasmine Catou

Christian de Moliner, Jasmine Catou détective

S’il existe des chiens policiers, les chats sont beaucoup plus rares. Seule Lilian Jackson Braun a instauré la série Le Chat qui… Dame Agatha elle-même montre peu de minets dans ses pages, son Hercule est seulement un vieux beau. Mais si l’article ne se trouve pas chez Christie, Christian le produit.

Jasmine Catou est le nom d’une chatte réelle, étalée d’ailleurs en couverture sur ce qui fut un jour mon lit d’une nuit. Comme dans le livre, elle vit à Paris chez sa « mère »qui est aussi maitresse d’amants plus ou moins attentionnés et dans l’attente de « l’homme de sa vie ». Situation qui produit des rencontres, des quiproquos, des rébus, tous ingrédients fort utiles aux énigmes.

Cinq d’entre elles nous sont contées, parmi les innombrables que la chatte a vécu. C’est que l’appartement est petit, mais« bordélique », et que les choses ont une fâcheuse propension à se perdre tandis que l’exiguïté des lieux oblige les convives à se serrer, jusqu’à l’empoisonnement. Un éditeur tueur, dragueur et vaniteux en fait les frais au café, après un délicieux poulet accompagné de tomates confites au four (Jasmine se pourléchera des restes, prendra encore 100 g en plus de ses 6 kilos bien fourrés).

Catou est une chatte, donc observatrice et impitoyable aux détails. Elle ne parle pas (évidemment) mais sait s’exprimer (évidemment – tous les compagnons de chats le savent) : frottement, griffes dehors, miaulement, saut léger pour faire tomber les objets. Pas n’importe lesquels ! Ceux qui permettent à maitresse Agathe (hommage à la reine du crime anglaise) et à son amie Armelle (prof de math éprise de logique) d’orienter leurs hypothèses sur la plus probable.

J’ai l’honneur de connaître la bête et son théâtre d’opération, niché dans un recoin proche de Saint-Germain des Prés. Jasmine condescend à se laisser parfois caresser et à jouer, considérant tout de ses yeux verts. Tout est vrai (sauf le lave-vaisselle, qui n’existe pas) et tout est inventé, pour le plaisir de la lecture. Car un chat policier, et dans le 6ème arrondissement, dame, cela ne s’est jamais vu !

Christian de Moliner, Jasmine Catou détective, 2019, éditions du Val, 109 pages, €6.50 e-book Kindle €4.50 

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Dédicace de Philip Kayne à la librairie SORBONNE MASSENA d’ANTIBES le 12 octobre 2019

Philip Kayne dédicacera sa saga « Les Conquérants d’Aton » à la librairie LA SORBONNE MASSENA samedi 12 octobre à Antibes de 10h à 19h.adresse : 10 avenue Robert Soleau, 06600 ANTIBES JUAN LES PINS

Il vous attend nombreux !

Coup de coeur de Patrick Poivre d’Arvor, il est d’ores et déjà invité au prochain Salon du Livre de Monaco en avril 2020.