Un spectacle musical au château qui « séduit les spectateurs » selon La Nouvelle République

Le concert a séduit les spectateurs.
© Photo NR

Mercredi après-midi,le château de Valençay accueillait trois artistes de l’ensemble Tous Dehors, pour un concert intitulé Une Petite Histoire de l’opéra, Opus 2,dans le théâtre Premier-Empire. Orienté jeune public, le concert a permis aux spectateurs de redécouvrir des grands airs d’opéra, de Monteverdi à Bizet, dans un arrangement jazz aux couleurs de swing, d’électro et de contemporain. Ce concert exceptionnel, porté par Laurent Dehors, a permis au public d’avoir un avant-goût des soirées Jazz aux chandelles, qui auront lieu les 9, 14 et 16 août, durant lesquelles on retrouvera l’ensemble au grand complet. Pendant ces trois soirées, le château et ses jardins seront illuminés par 3.000 chandelles naturelles ; sur la grande pelouse, aura lieu le concert La Petite Histoire de l’opéra, Opus 2. Par ailleurs, Laurent Dehors, Gabriel Gosse, guitariste et percussionniste, et Tineke Van Ingelgem, chanteuse soprano, seront présents au château jusqu’à la fin de la semaine, pour animer, tous les jours, des ateliers pour les élèves des écoles et collèges des environs.

« Un thriller scientifique avec une hypothèse audacieuse sur l’origine de la matière noire »

Gérard Muller, Le soleil noir de Tenerife

Aux Canaries, territoire espagnol, réside le plus haut sommet du pays, le volcan Teide qui culmine à 3718 m. A son pied, l’observatoire astronomique de Tenerife, ouvert en 1964. Il comprend plusieurs télescopes solaires destinés à étudier l’astre et un radiotélescope. C’est dans ce décor que Gérard Muller situe son thriller scientifique : il ne s’agit pas moins que de découvrir le secret de la matière noire !

Cette « matière », invisible et impalpable, constituerait près d’un tiers de la masse de notre univers. L’hypothèse de son existence est déduite de l’écart entre la masse dynamique et la masse lumineuse des observations. Le romancier (car il s’agit d’un roman) imagine qu’une tache noire apparaît soudainement un jour dans le soleil. Les astrophysiciens sont stupéfaits, mesurent, calculent, supputent. La seule hypothèse improbable est celle de la matière noire !

Et voilà Fernando et Monica, sa stagiaire doctorante, pris de frénésie : ils annoncent au monde cette découverte inouïe, et le monde se partage. Non entre les sceptiques et les enthousiastes, mais entre les Etats-Unis militarisés sous son président macho et la Chine qui a laissé Mao et avance en avance en technologie secrète. Justement, un stagiaire doit débarquer dans l’observatoire de Tenerife ; Li a insisté tout particulièrement pour travailler avec Fernando et déploie tout son charme et son intelligence pour le convaincre de quelque chose.

En dire plus serait dévoiler l’intrigue, fort bien menée après des préliminaires un peu lents. Les découvertes dues au hasard montrent comment fonctionne le savoir et l’exploration des hypothèses scientifiques est passionnante, même pour qui n’y connait rien. L’on se prend à aimer les personnages malgré leur peu d’épaisseur psychologique et le fait que l’on ne connaisse absolument rien de leur passé, de leur histoire humaine. Comme s’ils étaient nés aujourd’hui. Les conventions à la mode veulent que deux soient homos, adeptes de la procréation médicalement assistée et des mères porteuses, et que tous, hommes comme femmes, aient un physique de dieux. A croire que l’auteur écrit pour des adolescents.

Les adultes peuvent y prendre plaisir et marcher dans l’histoire. Sauf que Gérard Muller affectionne le mot rare de sérendipité (découverte inattendue, comme Ceylan jadis par les navigateurs), tandis qu’il abuse nettement du mot globish « challenge » que n’importe quel dictionnaire papier ou traducteur en ligne est pourtant capable de mettre en français correct :  « défi », « émulation ». De même, l’usage trop fréquent du terme « global warning » laisse dubitatif sur la culture véhiculée par ce genre de littérature, trop colonisée par l’esprit Yankee. D’autant que lesdits Yankees du président macho n’en ont manifestement rien à foutre du climat et de l’alerte générale !

Au total, une performance heureuse de « thriller scientifique avec une hypothèse audacieuse sur l’origine de la matière noire. (…) Le plaisir à le lire reste grand. 

Gérard Muller, Le soleil noir de Tenerife, éditions Lazare et Capucine 2019, 165 pages, €15.00

La Nouvelle République annonce « les grands airs d’opéra au château »

  • Les grands airs d’opéra au château
  • Publié le 18/06/2019 à 04:56 dans La Nouvelle République.fr

Un spectacle musical est proposé auchâteau, mercredi 19 juin, à 14 h 30, avec trois artistes de l’Ensemble Tous Dehors, pour le concert tout public Une petite histoire de l’opéra, Opus 2, dans le théâtre Premier Empire. Orienté jeune public (adultes bienvenus), ce spectacle permet de (re) découvrir des grands airs d’opéra, de Monteverdi à Bizet, dans un arrangement jazz avec couleurs de swing, d’électro et de contemporain. Ce concert exceptionnel porté par Laurent Dehors permettra au public d’avoir un avant-goût des soirées Jazz aux chandelles, qui auront lieu les 9, 14 et 16 août, avec l’Ensemble Tous Dehors au grand complet. Pendant ces trois soirées le château et ses jardins seront illuminés par 3.000 chandelles naturelles et sur la grande pelouse aura lieu le grand concert.
Laurent Dehors, chef d’orchestre, saxophoniste et clarinettiste, Gabriel Gosse, guitariste et percussionniste et Tineke Van Ingelgem, chanteuse soprano, seront présents au château toute cette semaine. Ils animeront, tous les jours, des ateliers pour les élèves des écoles et collèges des environs. L’occasion pour eux de se plonger dans une découverte musicale ludique.
Tarifs : 8 ou 10 €. Réservations : tél. 02.54.00.15.69 ou accueil@chateau-valencay.fr

Le Figaro Décideurs a bien lu le remarquable « Robot Révolution » d’Emeric Lebreton

Découvrez si votre métier est menacé par un robot

« Robot Révolution », manuel militant « Toute destruction est création » d’Emeric Lebreton par Argoul

Emeric Lebreton, Robot révolution

Au secours, les robots nous envahissent ! Ou plutôt, bienvenue les robots, adaptons-nous Folleville !

Ce livre de combat, écrit par un entrepreneur en conseils d’orientation professionnelle, est un manuel militant. « Toute destruction est création », aurait dit l’économiste Joseph Schumpeter en exergue – il parlait surtout de « destruction créatrice », du genre le roi est mort, vive le roi. Ce qui signifie qu’il n’existe plus de métier d’allumeur de réverbères ni de chaisière dans les parcs et jardins car la technique a remplacé ces travaux devenus inutiles. Il en est de même aujourd’hui et parler de « révolution » est un brin exagéré, sauf que cela va plus vite.

Le terme « robot » a été inauguré en 1924 sous la plume d’un Tchèque à propos des ouvriers artificiels fabriqués par sa firme (déjà !). Il vient du mot tchèque et russe « travail » : « corvée » plutôt en tchèque, « esclavage » plutôt en russe – question de culture. Désormais, avec les puces électroniques de plus en plus puissantes, tous les métiers sont envahis. Algorithmes et « intelligence » artificielle détrônent les fonctions de service, les smartphones eux-mêmes remplacent appareil photo, caméra, boussole, thermomètre, GPS, courrier, montre, calculatrice, lampe de poche, mètre, scanner, babyphone et ainsi de suite. Ils ne font pas encore le café mais vous pouvez le commander avec eux au bar le plus proche. Babbel supprime des profs de langue (d’ailleurs inutiles, au vu des performances des élèves après 6 ans de cours !), Linky supprime des employés EDF (et leurs avantages indus en consommation d’énergie gratuite à l’heure du combat pour le climat), les chatbots (robots parlant) suppriment le secrétariat médical, le conseil bancaire ou d’assurance, les algorithmes automatiques rendent superflus les traders et certains robots écrivent même des articles de journal.

Cinq facteurs permettent de prédire la robotisation des métiers : 1/ les économies (de salaire, d’emplois, de valeur ajoutée), 2/ la solidité et la fiabilité (humains malades, mortels, fragiles, non formés), 3/ les réglementations (code du travail, code civil, code pénal), 4/ les facteurs sociaux (démographie, chômage, volonté politique, morale, attirance pour les nouvelles technologies)… et c’est tout, il en manque un car il ne nous en est présenté que quatre et pas cinq. De quoi avoir encore faim.

Six questions sont à se poser selon l’auteur pour prédire l’automatisation d’un métier : cet emploi est-il 1/ répétitif ? 2/ complexe ? 3/ pénible ? 4/ attractif ? 5/ d’interagir avec des humains ? 6/ bien payé et concerne de nombreux salariés ? Si oui – robotisation en marche forcée !

Comment s’adapter ? Se poser la question de ce que les consommateurs veulent encore acheter seulementà des humains et si des entreprises veulent encore travailler. Ce que les salariés doivent faire ? Réponse assez basique : 1/ un bilan de compétences, 2/ se former, 3/ évoluer professionnellement (expertise, reconversion, créer sa boite) – en bref de l’hyperindividualisme capitaliste.

Compétences à développer : la base (rechercher et trouver des infos, capacité à créer des relations, influencer et convaincre, curiosité et ouverture d’esprit), compétences techniques (couplées au digital, maîtrise des langues étrangères), aptitude à changer (contrer routine et stress grâce à l’intelligence émotionnelle). Autrement dit, mieux vaut une tête bien faite, qui allie cœur et sens, plutôt qu’un crâne d’œuf inapte aux relations humaines ! C’est plutôt encourageant – mais « les diplômes » ou « le concours », ces sésames bien franchouillards, sont nettement dévalorisés par la nouvelle donne… et les « écoles de commerce » (globishées en Business Schools) nettement avantagées !

Comme à chaque génération, de nouveaux métiers vont apparaître. L’auteur en cite 15 exotiques, parmi eux coach en curiosité, fermier urbain, croque-mort numérique, praticien en désintoxication digitale, coach holistique (travailler sur toutes les dimensions de son être…), pilote de drone. Il oublierait presque le sien : conseil en formation globale.

Emeric Lebreton est aussi radical qu’un écolo sur le climat : « les entreprises (y compris l’entreprise-Etat) qui ne prendront pas le virage de l’automation seront balayées ». Je ne crois guère à la disparition des Etats pour cause de paperasserie non digitale… Pour les entreprises, « il faut » élaborer « un plan à trois ans » pour évaluer les compétences digitales des salariés, mettre en place des outils de communication et former ses employés. Quant à l’Etat, il doit fabriquer les infrastructures de télécommunication (très haut débit, télétravail, autoroutes de l’information), offrir un crédit d’impôt pour favoriser l’automation des entreprises et des particuliers, créer un système de formation digital, agir sur l’éducation, réduire la fiscalité sur le travail pour protéger l’emploi en phase de transition – autrement dit plus de dépenses et moins d’impôts ! Mais « veiller à ce que le monde reste humain » parce que les règles se multiplient dans le même temps que les capacités de contrôle social se renforcent, restreignant la liberté. Le capitalisme le plus implacable assaisonné d’une couche de « social » pour faire passer. L’auteur a très bien appris sa leçon de culture yankee, sans même songer à un autre modèle à l’heure où les Yankees se rencognent en leurs frontières et font la guerre économique, culturelle et militaire au reste du monde, « alliés » inclus.

« La France fait du surplace, donc elle recule », alors qu’en 2034 les robots seront moins chers que la main d’œuvre africaine selon l’Overseas Development Institute et que les classes moyennes, moyennement qualifiées, seront les plus touchées, créant une société en sablier : les riches en haut, les pauvres en bas et presque rien au milieu.

Une bibliographie sommaire de cinq titres seulement, dont deux sur les tares françaises et deux de l’auteur lui-même, éminemment modeste – manière de dire que la réflexion théorique c’est bien, mais que la pratique décisionnelle c’est mieux. Orient’action, société de conseils en orientation professionnelle créée en 2014 par l’auteur, a tout intérêt au développement des robots (en général américains) pour mieux « coacher » les salariés déboussolés. Simple à lire pour se faire peur, cet essai stimulant n’est donc pas innocent, même s’il est intéressant.

Emeric Lebreton, Robot révolution : les robots vont-ils détruire nos emplois et notre économie ? 2019, éditions Orient’action, 335 pages, €24.90 e-book Kindle €9.99

Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Eric Jeux, auteur pour adolescents, sillonnant la France pour parler de littérature à tous les collégiens

Eric Jeux poursuit sa tournée des collèges pour inciter les jeunes à lire et les initier à la création littéraire en participant à l’écriture de la suite de sa saga de science-fiction « Le Temps des Infralents » !

Il parcourt indifféremment toute la France, des villes, mais aussi la province et la banlieue et fait partager son amour de la transmission aux profs et aux ados.

« La Défense d’aimer », un roman de Domitille Marbeau Funck-Brentano, pour les amoureux de Wagner et de l’amour…

A paraître en octobre 2019 à L’Harmattan: La Défense d’aimer

Un roman de

Domitille Marbeau Funck-Brentano

Contact presse pour le recevoir : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85 

« J’ai quatre ans. Je ne sais pas que j’écoute du Wagner. Je ne peux saisir l’intensité du drame évoquée dans une langue inconnue. Je suis juste subjuguée par la puissance du chant, si beau, si pur… »

Une jeune femme se prépare à prendre un train pour Bayreuth, le voyage rêvé depuis toujours, parcours exaltant qui va la conduire à goûter malgré elle au philtre d’amour.

Ce roman construit comme une partition musicale emprunte son titre à une œuvre de jeunesse de Richard Wagner. Il nous raconte, sur fond d’opéra, l’histoire d’une double passion, amoureuse et lyrique.

« Passionnant et poétique,récit chargé de réminiscences, ce beau livre vibrant

d’émotion restitue avec une intense lumière les chatoiements de l’univers des éternels amants de la musique. »                                                      Jean-Claude Casadesus

Après des études de Lettres et de sciences humaines, Domitille Marbeau Funck-Brentano a travaillé pendant dix-huit ans dans le secteur culturel : attachée de presse de l’Orchestre National de France, chargée de mission au ministère de la Culture, puis responsable du service culturel de la SACEM.

Paru chez le même éditeur, son premier roman, L’écho répété des vagues, a reçu en 2012  le « coup de cœur des bibliothécaires » et a figuré dans la dernière sélection du Prix des Lecteurs de notre Temps.

 

 « des êtres d’émotion, d’attention et de collaboration, depuis les éléments galactiques les plus lointains jusque dans les plus petits recoins de notre anatomie… »

Guy Vallancien, A l’origine des sensations, des émotions et de la raison

Vaste programme ! Le livre du professeur honoraire de 73 ans Guy Vallancien est une gageure. Son auteur est chirurgien urologue et pionnier de la robotique chirurgicale en France, membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de chirurgie, fondateur de la Convention on Health Analysis and Management et de l’École européenne de chirurgie, membre de l’Office parlementaire de l’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Beaucoup d’éminent titres pour un ambitieux essai qui ne vise – pas moins – qu’à retracer la lignée, des particules subatomiques à la conscience compassionnelle humaine.

L’être humain n’est qu’un maillon d’une chaîne et évolue par mutations pour s’adapter sans cesse à l’univers qui change. Sa visée est la vie, tout simplement, l’élan qui pousse sans raison, juste parce que le vital est ainsi fait. Ceux qui croient peuvent aller au-delà, pas le scientifique qui se limite à constater ce qui est. La vie se développe et se répand par autonomie, fraternité et auto-organisation. C’est ainsi de la cellule à l’homme, et l’animal sapiens ne fait exception que parce qu’il va encore plus loin, ajoutant la compassion.

Notre état de conscience supérieur nous permet d’être méchant gratuitement, mais aussi plus sociable que les espèces animales, dépassant la « loi naturelle » (concept humain) qui fait du plus apte le survivant par excellence. Notons cette réflexion qui nous vient à la lecture du livre : les Américains en sont restés à la loi du plus fort, ce qui rend leur égoïsme implacable et puissant ; mais les Européens sont peut-être en avance dans l’Evolution de la conscience, puisqu’ils donnent à la compassion et à l’entraide une valeur supérieure. L’auteur ne le dit pas car son essai manque de clarté. Il veut trop embrasser et mal étreint. Ses huit chapitres sont inégaux, les premiers utiles en ce qu’ils retracent brillamment la genèse de l’éclosion humaine depuis les origines de l’univers, avec forces références et exemples, les suivants touffus et parfois inutilement polémiques.

La robotique et ladite « intelligence » artificielle (qui n’apparaît que comme la programmation intelligente des concepteurs humains) viennent comme un cheveu sur la soupe et l’auteur ferraille avec les admirateurs et autres croyants de l’humanité « augmentée ». Faut-il « repenser » notre nature humaine comme il le prône ? Notre savant retrouve benoitement les trois étages de l’humain que les Antiques, puis Pascal (les trois ordres) et Nietzsche (chameau, lion, enfant) entre autres, distinguaient déjà : les sensations, les émotions, la raison – avec la charité (Guy Vallancien dit la compassion) en supplément d’âme ou comme propriété émergente de la raison sociale.

S’agit-il d’un essai polémique contre l’IA et les néo-croyants du Transformisme ? S’agit-il d’un essai de scientifique pour tracer une philosophie de l’évolution humaine ? On ne sait trop. Les propos rigoureux, étayés d’exemples de recherches, voisinent avec des raccourcis critiques sur l’actualité et un chapitre 7 incongru sur la bêtise en réseau. « Que reste-t-il dont j’aurais la certitude ? Pas grand-chose ! » avoue-t-il p.233 dans son trop délayé « Point d’orgue » en guise de conclusion. Le livre n’est pas abouti et c’est dommage, car le lecteur est frappé par d’excellentes remarques ici ou là.

Tel le « séquençage de centaines de jeunes Chinois ‘surdoués’ au QI de plus de 130 pour y rechercher le secret d’une intelligence dite supérieure à transmettre aux autres (chinois, bien-sûr), comme semble y travailler l’équipe du Beijing Genomic Institute de Shenzhen ? Course absurde au toujours plus. Quand on aura mesuré le QI des cons à 120, les QI moyens seront à 180 et les supérieurs à 250. Qu’aurons-nous gagné ? Une augmentation du nombre d’individus atteints du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme qui se caractérise par des difficultés significatives dans les interactions sociales »p.103. Sans compter que « le QI » ne mesure que la conformité des esprits au formatage des tests et ne préjuge en rien de « l’intelligence » au sens global de la faculté à s’adapter à tout ce qui survient.

Quant à « la conscience », dont les religions du Livre font un souffle de Dieu, elle « serait consubstantielle à la matière depuis l’origine de l’Univers, l’esprit émergeant progressivement des appariements particulaires, du bouillonnement moléculaire, des interactions chimiques et des collaborations biologiques » p.146. L’humain apparaît donc comme un être émergeant de la masse vivante, pas un dieu tombé sur la terre ; nous sommes fils des étoiles et non d’un Être mythique, projection machiste du Père et Mâle dominant, élu maître et possesseur de tout ce qui vit et pousse sur la planète. Les Idées pures platoniciennes ne sont qu’une image mentale et le « je pense donc je suis » cartésien doit être remplacé par le « je ressens donc je deviens » pour se sublimer en « j’aime donc je suis » – qui forme un meilleur titre que le trop pesant A l’origine des…

Car par la génétique, la physiologie et la culture, nous, être humains, sommes avant tout « des êtres d’émotion, d’attention et de collaboration, depuis les éléments galactiques les plus lointains jusque dans les plus petits recoins de notre anatomie… » p.248. Ce qu’aucun algorithme ne pourra jamais devenir.

Guy Vallancien, A l’origine des sensations, des émotions et de la raison – J’aime donc je suis,L’Harmattan 2019, 248 pages, €25.00 e-book Kindle €18.99 

Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

« Le soleil noir de Tenerife » : un roman de Gérard MULLER d’une troublante actualité (les trous noirs !)

Auteur souvent primé de nombreux romans mêlant voyages et sciences, Gérard Muller (site de l’auteur : https://www.gerardmuller.com) publie ici un roman d’une troublante actualité.

Vient de paraître – mai 2019 – aux Editions Lazare et Capucine

Demandes de service de presse / interview : 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Thème du roman : 

Tenerife. S’y trouve le plus haut sommet d’Espagne et, sur ses flancs, un des observatoires les plus puissants du monde. Là, Enrique, spécialiste du soleil, scrute son astre favori tous les jours. Un beau matin, il y aperçoit une tache noire en son centre. Après avoir vérifié le bon fonctionnement de son instrument, il doit se rendre à l’évidence : la tache est bel et bien présente. Aussi, les hypothèses les plus hardies fusent : s’agit-il d’un mini-trou noir ? De la fameuse matière noire ? D’un astéroïde ? D’un objet extraterrestre ?

C’est le départ d’une enquête qui va le conduire, en compagnie de ses collègues, vers des hypothèses qu’il n’avait jamais imaginées. Celles-ci amèneront les quatre astronomes à découvrir un des secrets les plus mystérieux de notre univers, une énigme stupéfiante se cachant à l’intérieur même des trous noirs.

Ce roman est aussi l’occasion de décrire l’ambiance des grands observatoires terrestres, et la vie de leurs occupants. Humains comme nous tous, ils sont aussi soumis à des pulsions amoureuses et émotives qui ont quelquefois du mal à se conjuguer avec la rigueur scientifique que leur métier réclame.

À l’instar de quelques-uns de ses romans précédents qui traitent de la mécanique quantique et de l’intelligence artificielle, l’auteur fait entrer ses lecteurs dans un nouvel univers scientifique : celui des astronomes et de l’astrophysique, au moment même où nous découvrons la première photo d’un trou noir.

Résumé : 

Gérard Muller, consacre son temps libre à ses deux passions : l’écriture de romans et le golf. Il explore les différents genres littéraires, du thriller au roman psychologique. Il a déjà publié 20 romans et 3 recueils de poésie, 2 recueils de nouvelles, 1 essai et 2 pièces de théâtre qui sont tous présentés sur ce site Internet.

Il a reçu de nombreux prix de poésie, et 4 prix littéraires pour ses romans.