Christian Mégrelis à nouveau sur LCI le 1er juillet 2022

Christian Mégrelis à nouveau sur LCI – revoir l’émission

https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-lci-midi-du-vendredi-01-juillet-2022-2225008.html

Dans ses journaux, l’équipe de LCI Midi menée par Claire Fournier décrypte l’actualité du jeudi 16 juin 2022. Focus sur la guerre en Ukraine avec notamment Général Michel Yakovleff, ancien vice-chef d’état-major du Shape, Zoriana Haniak, présidente de l’Association des étudiants Ukrainiens de France, Matthieu Anquez, consultant en géopolitique et prospective, Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po Paris, Anne Kraatz, docteure en histoire, Anastasia Kirilenko, journaliste indépendante russe, Masha Kondakova, réalisatrice et actrice ukrainienne du documentaire Inner Wars, Christian Megrelis, ancien conseiller de Gorbatchev, Jérôme Poirot, ancien adjoint du coordonnateur national du renseignement ainsi que Vladimir Fedorovski, écrivain et autrefois influent diplomate sous Gorbatchev

Du lundi au vendredi, LCI propose un grand rendez-vous d’info de la mi-journée avec Claire Fournier et Julien Arnaud. Au cours de l’émission, ils feront le point sur les grands faits d’actualité du jour, les mettront en perspective et confronteront les points de vue.

Maya Nahum consacre sur Radio J une émission à « La merveilleuse histoire de Simone Veil »

L’étoile et le jasmin

L’Etoile et le Jasmin est une émission littéraire crée par André Nahum qui, depuis 25 ans donne, en liberté, la parole aux écrivains et à tous les artistes qui posent un regard sur le monde à travers leurs œuvres.

Réécoutez l’émission consacrée au livre de Jean-Louis de Valmigère sur Simone Veil ici : https://www.radioj.fr/timetable/event/letoile-et-le-jasmin/

Maya Nahum

Maya Nahum, diplômée d’histoire et de lettres. Auteure, chroniqueuse et scénariste elle a travaillé pour plusieurs médias ( Libé, radio France , a présent Causeur). Elle a enseigné l’écriture pendant 15 ans.
Elle présente un jeudi sur deux à 10h35, l’émission « L’étoile et le jasmin » au micro de Lise Gutmann.

Lise Gutmann

Aprés des études avancées d’anglais et de yiddish elle a aujourd’hui une double carrière: journaliste et professeur de Yiddish.

Lauréate de deux prix du yiddish pour son action en faveur de la langue et de la culture, les prix Cukierman et Korman, elle anime le 10/11h de Radio J du lundi au vendredi.

Anne Mansouret dans l’émission télé de Paul-Marie Coûteaux

Anne Mansouret dans l’émission de Paul-Marie Coûteaux sur TV Libertés

Kathya de Brinon reçoit Gérald Wittock et Roberto Garcia Saez dans son émission

« Vous aurez pour 40 € ou 43 francs suisses un bon poids de 1,285 kg de démocratie fraîche » (sur Dominique Motte)

Dominique Motte, De la démocratie en Suisse

La Suisse apparaît comme un pays de neige au chaud dans ses montagnes, patrie de la célèbre gamine Heidi, méfiant envers le reste du monde mais ouvert à la mondialisation par ses multinationales (Nestlé, Novartis, Roche, ABB, Adecco, Holcim, Schindler…). Mais c’est surtout un pays stable parce que démocratique depuis les accords entre cantons du XIIIe siècle, organisé par des institutions formelles en 1848 après la tempête Napoléon. Mais qu’est-ce donc que la démocratie suisse ? Est-elle plus démocratique que la nôtre, qui est notre orgueil depuis 1789 ?

Il semble que oui… Parce moins centralisée, moins gérée par des technocrates issus du même milieu et formés à la même école, plus ouverte aux revendications de la société civile via les « votations » qui sont des référendums populaires – une respiration taboue en France où « le pouvoir » veut tout contrôler. Fédéralisme, autonomie jusqu’aux communes, neutralité géopolitique, défense totale par les citoyens en milice, démocratie directe et proportionnelle, « concordance » (voir ce mot), Exécutif directorial, initiatives populaires, diversité culturelle et linguistiques (quatre langues officielles) – la Suisse est un modèle qui fonctionne.

La proposition des va Nupes pour un référendum d’initiative citoyenne, RIC (ou populaire, RIP), piquée aux Gilets jaunes qui avaient été inspirés par le Rassemblement national (une belle proportionnelle!). En revanche le référendum d’initiative partagée, introduit dans la Constitution française) est inepte pour un Suisse car la volonté du peuple ne se partage pas et ledit peuple y est cantonné sous tutelle des élus.

Au contraire, il y a deux référendums dans le pays : l’obligatoire et le facultatif – il fallait y penser. « Diviser chacune des difficultés (…) en autant de parcelles qu’il se pourrait et qu’il serait requis pour mieux les résoudre », énonçait Descartes dans son fameux Discours de la méthode (règle numéro deux). Le référendum obligatoire touche aux institutions et chaque citoyen est donc amené à donner son avis (ou à s’abstenir : le « vote obligatoire » n’est pas obligatoire pour le citoyen).

Le référendum facultatif vient du peuple, si la proposition des citoyens recueille 50 000 signatures dans les cent jours. Ce référendum ou « votation » (qui est l’acte de voter) peut avoir lieu à tous les niveaux : commune, canton, fédération. Et 50,01 % des votants suffisent à adopter la proposition dans le cas du facultatif, mais la majorité du peuple plus celle des cantons dans le cas de l’obligatoire.

Les élus sont ainsi « surveillés » et contrés si leurs décisions vont au rebours des désirs de la majorité populaire. Mélenchon n’aimerait pas une telle procédure, lui qui, tel Robespierre, sait mieux que les citoyens ce qui est bon pour eux, y compris « l’élire premier ministre » au mépris de toutes les procédures et institutions établies. Il l’utiliserait sans aucun doute pour « révoquer » les élus qui ne lui conviennent pas, après une habile campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux comme ses sbires savent si bien le faire. Vite utilisé comme instrument du plébiscite à la Mussolini-Hitler-Mao-Castro-Chavez en France, sur le modèle idéalisé de Robespierre qui faisait voter à sa botte (qu’il avait soignée), le référendum obligatoire à la suisse n’est malheureusement pas pour demain.

Mais le facultatif pourrait être mis en œuvre… à conditions que les politiques osent faire appliquer son résultat – ce qui n’est pas gagné après celui de Notre-Dame des Landes, encore une velléité Hollande.

L’auteur, métis de Français et de Suisse fort sympathique, a passé 25 ans dans le golf avant de racheter l’IFOP avec Bossard consultants en 1988 puis « un laboratoire de cosmétiques » sans autre précision en 1995.

Dans cet énorme pavé de 816 pages classé par ordre alphabétique (un classement par thèmes eut été plus pratique), rédigé avec l’aide d’étudiants de Suisse romande, pas moins de 361 entrées allant d’Abraham (accords) à Watteville (entretiens de concordance). Il y a même le mythique Grütli p.336, fondamental pour l’histoire du pays. Vous aurez pour 40 € ou 43 francs suisses un bon poids de 1,285 kg de démocratie fraîche. A vous de la cuisiner selon votre goût et selon vos menus. Un questionnaire « d’indice démocratique » est même placé à la fin pour vous aider en termes nutritionnels pour un régime équilibré de démocratie.

Allez, « vous ne vivez pas en démocratie… et vous ne le savez pas – parce que vous ne connaissez pas le modèle suisse ! » (Tel est le sous-titre).

Dominique Motte, De la démocratie en Suisse, 2021, La route de la soie éditions, 816 pages, €40,00 (semble-t-il pas disponible sur le site Amazon ni sur celui de la Fnac)

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com