Christian Mégrelis face à Louis Daufresne sur Radio Notre Dame

Le Grand Témoin 7h30

Réécouter l’émission ici : https://radionotredame.net/emissions/legrandtemoin/05-01-2022/#

Émission du 5 janvier 2022 : Christian MÉGRELIS, polytechnicien, HEC, chef d’entreprise, essayiste, seul économiste étranger figurant dans l’équipe resserrée chargée de piloter la transition de l’URSS vers l’économie de marché. Auteur de Le naufrage de l’Union soviétique (Transcontinentale d’éditions)

Radio Notre Dame 2021 © Laurence de Terline

On en parlait la veille de Noël, la fin de l’Union soviétique, survenue il y a 30 ans, avec la démission de Mikhaïl Gorbatchev. Un homme a vécu ces événements de près : Christian Mégrelis, polytechnicien, HEC, chef d’entreprise, essayiste, a été le seul économiste étranger impliqué dans la transition de l’URSS vers l’économie de marché, chargé du plan de 500 jours qui devait désétatiser le pays. Il était chargé par les autorités russes elles-mêmes de sensibiliser les élites politiques et économiques mondiales aux changements promis par le régime. Il ne raconte pas seulement le naufrage de l’Union soviétique, mais nous plonge dans la réalité russe qui demeure. Et les rapports de forces aussi : 30 ans après, la Russie et les Etats-Unis se retrouvent en face-à-face autour de l’Ukraine.

 

Christian Mégrelis sur France Inter dans l’émission « Carrefour Europe » de Stéphane Leneuf

Christian Mégrelis sur France Inter dans l’émission « Carrefour Europe de Stéphane Leneuf à réécouter ici

https://www.franceinter.fr/emissions/cafe-europe/cafe-europe-du-dimanche-26-decembre-2021

C’était le 25 décembre 1991. A l’époque, un économiste Français était au cœur du pouvoir soviétique pour aider les Russes a assure leur transition économique. Il vient de publier un livre passionnant sur cette époque de grande incertitude pour la Russie.

L’ancien dirigeant de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev le 14 janvier 1991 à Moscou lors de la session du Soviet suprême. © AFP / VITALY ARMAND

Christian Mégrelis est a l’époque le seul économiste étranger à travailler dans l’équipe chargée par Mikhaïl Gorbatchev d’élaborer le fameux plan des 500 jours qui devait assurer une transition économique et stratégique pour ce qui était encore l’URSS, avec un objectif assigné par Mikhaïl Gorbatchev lui même : désétatiser l’Etat.

Son livre, Le naufrage de l’Union soviétique, fourmille d’anecdotes vécues de l’intérieur du pouvoir au Kremlin. Vingt et un tableaux qui nous explique les conditions parfois ubuesques de la renaissance de la Russie, mais aussi de l’émergence de la première classe dirigeante post communiste.

Christian Mégrelis a rencontré toute l’oligarchie russe, banquiers, hommes politiques, gouverneurs de provinces. Il avait également une mission : négocier les premiers accords de coopération entre l’URSS et l’Union européenne. Et là quand on l’écoute, on se dit qu’à l’époque c’était pas gagné tant Gorbatchev ne connaissait rien, mais absolument rien, de ce qui s’appelait la Communauté économique européenne. 

  • Le naufrage de l’Union soviétique de Christian Mégrelis, un beau cadeau pour les fêtes de fin d‘année, publié aux éditions transcontinentales.

Vidéo de la table ronde entre Christian Mégrelis et Andrei Gratchev au Centre Culturel Russe

Vidéo de la table ronde entre Christian Mégrelis et Andrei Gratchev au Centre Culturel Russe

Table ronde réunissant Andreï Gratchev, auteur de « Le jour où l’URSS a disparu » (éd. de l’Observatoire, 2021) et Christian Mégrelis, auteur du « Naufrage de l’URSS » (Transcontinentale d’édition, 2020), au Salon du livre russe le 4 décembre 2021. Modération Guilaine Depis.

Christian Mégrelis comme contributeur de Forbes magazine

Christian Mégrelis comme contributeur de Forbes magazine

Place de la Russie dans le monde et rôle de la France

La Russie, puissance mondiale en 1990 sous le nom d’URSS, est devenue une puissance moyenne. Il est loin le temps où chaque discours du Premier Secrétaire de l’URSS était décrypté par une armée de « soviétologues » américains.

Peut-on pour autant dire que la Russie ne compte plus ?

Sur le plan économique, la Russie n’a jamais été une puissance globale. La fuite des capitaux qui a succédé à la privatisation et l’absence d’investissements étrangers en ont fait une économie secondaire.  Son industrie de défense n’est que l’ombre de ce qu’elle a été. Mais ses ressources en gaz   et le marché vital qu’elle représente pour les exportations allemandes l’ont établi comme puissance européenne qui compte.

Demain, lorsque les chinois auront achevé leur implantation dans l’Arctique et que le gaz russe alimentera leur industrie, elle deviendra une super Afrique ou une super Australie pour l’Empire du Milieu.

Alors, la seule puissance européenne ayant une façade Pacifique aura définitivement renoncé à son destin géopolitique. La bonne nouvelle, c’est que le jour où les fusées chinoises et américaines seront lancées, elles passeront au-dessus de la Russie sans la viser.

La France, autre puissance moyenne, moins gâtée par la nature, a vécu ce déclassement après la décolonisation. Sa relation avec la Russie a connu des hauts et des bas. L’Alliance franco-russe de 1894, qui s’est dissoute dans la tragédie de 1917 a été un grand moment avec le démarrage de l’industrialisation de l’Empire russe par les entreprises françaises. Entre 1888 et 1913, 30% de l’épargne française a été investie en Russie. Transsibérien, mines, textile, métallurgie, architecture, banques : toute l’industrie française s’était donné rendez-vous sur les bords de la Neva. On connait la suite et on comprend les hésitations des français à revenir en Russie !

Peu de firmes du CAC 40 ont connu des succès en Russie, et aujourd’hui ce pays n’intéresse pas la France. Avec des échanges qui se situent autour de 2% du total de nos importations, essentiellement du gaz, et une balance commerciale structurellement déséquilibrée (exportations principales produits pharmaceutique et pièces d’aéronautique),  Russie et France comptent peu l’une sur l’autre- sauf que le gaz naturel est un produit hautement politique. Les succès d’Auchan, de Vinci et de Renault ont été des cas isolés.  Quelques tentatives récentes pour redresser la barre relèvent du gadget. Si la France est le premier employeur étranger en Russie, elle le doit  à Auchan qui collectionne les hyper marchés (238 mais en baisse).

Mais de là à prendre les Russes de haut, il y a un pas qu’il n’aurait pas fallu franchir. Des incidents comme la première rencontre en face à face entre Sarkozy et Poutine ou la visite de Hollande à un Castro en fin de vie le jour du 70ème anniversaire de la victoire de l’URSS sur Hitler, ont véhiculé des messages méprisants que les Russes ont mal digéré.

Et pourtant il manque peu de chose pour recoudre les liens entre nos deux pays.  Ce n’est ni politique ni économique. C’est de l’ordre de la psychologie collective : le respect. Les russes ont toujours respecté et souvent  admiré la France, même aux pires épisodes napoléoniens ou pendant la guerre de Crimée. Les français, de leur côté, n’ont jamais fait beaucoup de cas de la Russie en dehors de la période de l’Alliance Franco-russe.

Christian Mégrelis 28/10/21

Christian Mégrelis en table ronde avec Andrei Gratchev au Salon du Livre russe le 4 décembre 2021 à 16h

Invitation Salon du Livre russe Samedi 4 décembre 2021 de 16h à 17h

au Centre Culturel Russe 1 quai Jacques Chirac 75007 Paris

Table ronde: « La mort de l’URSS ou les adieux à l’Utopie » avec participation de Andrei Gratchev, écrivain, politicologue,  ancien porte-parole du Président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev, auteur du livre Le jour où l’URSS a disparu » , Ed. Obserrvatoire, 2021, et Christian Mégrelis, poète, écrivain, éditeur, homme d’affaire, Vice-président de L’union internationale des économistes, auteur du livre Le naufrage de l’Union soviétique: Choses vues, Transcontinentale d’editions, 2020. Modérateur Guilaine Depis.

 

Décembre 2021 – Un ancien conseiller de Gorbatchev à interviewer lors du 30ème anniversaire de la fin de l’URSS

Décembre 1991
– Décembre 2021: 
30ème anniversaire de la fin de l’URSS
Un livre pour tout comprendre
Christian Mégrelis, ancien Conseiller de Gorbatchev durant l’effondrement de l’URSS, et actuel Vice-Président de la Société d’économie libérale russe
Pour recevoir le livre /
interviewer Christian Mégrelis, contacter guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
Au moment de la chute du mur de Berlin, le gigantesque paquebot de l’URSS prend l’eau de toute part. Le passage du communisme au capitalisme semble être le seul espoir de survie du dernier des grands empires de la planète. C’est la « Nouvelle Pensée » de Mikhaïl Gorbatchev.
Christian Mégrelis est chargé par le cabinet du président de l’URSS et son Premier ministre de sensibiliser les élites économiques et politiques mondiales aux changements promis par la perestroïka. S’ensuivent, avec la complicité de Raymond Barre, une série de conférences aux quatre coins du globe pour permettre aux apôtres de la « Nouvelle Pensée » de convertir les principaux acteurs économiques, sceptiques mais passionnés.
La désétatisation de l’économie était la pierre angulaire du programme de Mikhaïl Gorbatchev. Christian Mégrelis a été le seul économiste étranger dans l’équipe resserrée chargée par le Président d’élaborer, en quelques mois, le « Plan des 500 jours » qui devait gouverner cette transition stratégique. Dans le même temps, il avait la mission de démarrer la négociation des premiers accords de coopération entre l’UE et l’URSS. Bien malgré lui, il s’est retrouvé très vite le témoin du putsch de 1991 qui a sonné le glas de l’Empire soviétique.
Aujourd’hui, avec un recul de trente ans, il livre le récit de cette aventure picaresque. En 21 escales-tableaux croquées sur le vif, truffées d’anecdotes savoureuses, le narrateur donne des clés de lecture inédites d’un événement de portée mondiale, ainsi que des conditions ubuesques de la renaissance de la Russie et de l’émergence de la première génération post-communiste.
Au travers de conversations, d’analyses psychologiques, de références historiques, on suit les multiples étapes de l’auteur au Kremlin, à la Mairie de Moscou, ses entretiens avec les dirigeants de l’URSS, d’Ukraine, de Crimée, de Géorgie, d’Azerbaïdjan et du Kazakhstan, nouveaux Etats émergeant du néant, ses échanges avec le futur Président russe, les futurs oligarques, les grands banquiers, les hiérarques de l’Eglise orthodoxe, les gouverneurs de provinces.
Le récit, rythmé par quelques articles d’étape publiés par l’auteur dans la presse française, se conclut par une simple réflexion sur l’avenir de la Russie dans le jeu mondial et la place que la France pourrait y retrouver.
L’auteur : Christian Mégrelis : X, HEC, Sciences-Po, est chef d’entreprises, essayiste et écrivain. Après quelques années au Ministère de la Défense, il s’oriente vers une carrière internationale. Il crée sa start-up en 1970. Tourné vers les marchés internationaux, son groupe, installé en Russie depuis 1989, intervient sur tous les continents pour étudier et construire des projets industriels et d’infrastructures. Auteur de plusieurs ouvrages publiés aux Etats-Unis, en France et en Asie sur la géopolitique, les relations internationales, et le christianisme. Son ouvrage Keys for the future, publié en 1981 aux Etats-Unis, anticipait déjà la fin de l’URSS.

EXTRAITS DE RECENSIONS DU « NAUFRAGE DE L’UNION SOVIETIQUE » parus en 2020

EXTRAITS DE RECENSIONS DU « NAUFRAGE DE L’UNION SOVIETIQUE » parus en 2020

 par Christian Mégrelis – Transcontinentale d’éditions – 2020.

Express-Expansion :

« ..passionnant, d’autant que le style picaresque facilite la lecture »

BFMTV-Librairie de l’éco – Challenges

« Un livre à ranger entre Gide « Retour d’URSS » et Hergé « Tintin au pays des soviets ».

Académie de géopolitique de Paris.

« L’auteur nous raconte mille vies en moins de trente années d’activités franco-russes et son livre est passionnant d’autant que sa plume légère court d’intermèdes savoureux en analyses géopolitiques inédites. »

« Connaissance exceptionnelle de de la réalité russe »

La Jaune et la Rouge (Alumni Polytechnique).

On pense à Tocqueville pour la lucidité de ces pages…Ce livre brille par trois faces : un style d’excellent écrivain, la profondeur d’un historien, la description vivace de ce qu’il a vécu…

Over blog « Guerres et conflits » & Babelio

« Un livre aussi passionnant qu’étonnant grâce auquel on peut revivre un épisode absolument essentiel de la fin du XXème siècle ».

Bla bla blog

« Pour compter ce virage géopolitique, l’auteur a fait le choix de chroniques, de témoignages (ces « choses vues » du sous -titre), d’articles (les « intermèdes »), et même d’une correspondance privée. »

Clionaute.org

« Au final, « Le naufrage de l’union soviétique » constitue une lecture particulièrement intéressante et prenante. Le témoignage nécessairement subjectif de l’auteur apporte un éclairage intéressant sur la profonde recomposition en cours en Russie dont la France, selon l’auteur, peut tirer beaucoup. ».

Tensions géopolitiques

« Au travers de conversations, d’analyses psychologiques, de références historiques, on suit les multiples étapes de l’auteur : au Kremlin, à la mairie de Moscou, ses entretiens avec les dirigeants de l’URSS, d’Ukraine, de Crimée, de Géorgien, d’Azerbaïdjan et du Kazakhstan, nouveaux états émergeant du néant, avec le futur président russe, les futurs oligarques, les grands banquiers, les hiérarques de l’église orthodoxe, les gouverneurs de provinces… »

Emile (Sciences po)

« Christian Mégrelis était aux premières loges chargé par les autorités soviétiques de sensibiliser les élites économiques et politiques mondiales aux changements promis par la Perestroïka, il sera le premier économiste étranger à participer à ce programme. »

Livres et lectures.com

« Voici une lecture à la fois passionnante et agréable qui présente une vision personnelle et exceptionnellement bien documentée de notre voisin mal connu et donc sous-estimé et craint qu’est la Russie … Ce livre, qui nous fait parcourir la Russie de part et d’autre de l’Oural et rencontrer ceux qui y vivent est un extraordinaire compagnon de voyage et d’initiation … L’agrément de cette lecture vient, au-delà de son thème, de la qualité d’écriture de l’auteur ».

Historiquement show (TV Histoire) (Stéphane Courtois)

« Témoignage original et inattendu.»

Liberté politique (revue)  Coup de coeur

« …il se dégage de ce livre une passionnante familiarité avec son objet, bien  loin des habituels poncifs de la presse sur le pays le plus vaste de la planète. S’y côtoient l’absurde et la grandeur, la résignation et le courage, la misère et la gloire…. »

L’OURS  (Office universitaire de recherche sur le socialisme)

« ….Christian Mégrelis considère que l’Europe a eu une vue à court terme en n’ayant pas réellement accompagné  l’URSS pour y installer une véritable démocratie au moyen de réels  partenariats économiques … »