Gérard Muller est dans le trimestriel prestigieux « L’essentiel de la science » ! (février – avril 2020)
Catégorie : L’âme de la fontaine étourdie
« L’âme de la fontaine étourdie » a captivé et charmé Dominique Iwan
« un mysticisme envoûtant » chez Gérard Muller
L’Ame de la Fontaine Etourdie de Gérard Muller
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Les âmes bienveillantes
Sous ce joli titre se cache un roman étrange, qui tient aux peu du polar dont l’auteur est spécialiste, du roman d’aventure africaines, un genre classique et du récit initiatique.
Il se passe des choses étranges autour d’un campement d’archéologues et de leur champ de fouilles. Arrive une jeune Française venue vivre la grande aventure dans ce coin de bush. Autour d’elle les archéologues et leurs aides, Européens et Namibiens. Deux hommes tournent autour d’elle, mais, dans la grande tradition policière, on découvre un cadavre. Arrive la police mais rien ne se passe comme prévu, car c’est le bush, les mystères sont partout, le paganisme règne, et la mécanique quantique s’en mêle.
Gérard Muller parvient à nous faire croire en ce mélange contre nature. À partir de gravures rupestres, de communication avec l’au-delà et de raisonnements scientifiques, il mélange et remplage les cartes. Tout se passe assez lentement dans cette Afrique surchauffée du désert namibien et tandis que la police renonce, la jeune française, assistée de son collègue espagnol se trouve embarquée dans une quête mystique qui, si elle réussit, changera le cours de l’humanité. Le mythe s’installe, et l’auteur nous balade un peu vers des fausses pistes avant de nous remettre tout d’aplomb et, tel un Houellebecq, de conclure par une prédiction anticipatrice. Il y a de la philosophie dans ce roman faussement policier, à la linéarité labyrinthique, au mysticisme envoûtant.
Une bonne lecture.
« un travail de transmission louable et efficace » pour Lola Hamon (à propos de « L’âme de la fontaine étourdie »)
L’Ame de la Fontaine Etourdie– Gérard Muller
Jour 1, notes
La théorie de la commode, en substance, autorise l’auteur à décrire les fioritures et arabesques entourant une commode en verre, à la condition que la commode en question soit pleine de dents.
Jour 2, notes
L’action anecdotique et le déroulement rapide de la pensée des personnages contribuent à l’avancée du récit plutôt qu’à la création continuelle et cohérente d’un ensemble littéraire.
Si l’écriture de Muller est simple — voire, quasi inexistante — elle honore néanmoins la volonté de son auteur : vulgariser la fatalité.
Jour 3, notes
La Fontaine Etourdie est un texte hybride entre le conte et la proposition.
Un conte : quelques personnages aux traits grossiers — le nom d’une ville définit l’identité de celui qui l’habite — au centre d’un domaine restreint — la chambre, la fontaine, le terrain d’expertises.
Une proposition : encourager le renouvellement de la pensée humaine et des moyens d’action à grande échelle afin de prévenir l’extinction de l’humanité — l’avenir ici n’étant pas fictionnel mais un reflet hors-livre de la réalité.
Jour 4, notes
La narration, bien que fluide en apparence, est constamment interrompue par un procédé — il me semble propre à Muller — d’alternance entre point de vue particulier et universel.
Un exemple concret : Si je regarde l’oiseau tourner au-dessus de ma tête, je le regarde en tant qu’observateur universel. J’assiste à l’oiseau. A sa forme, sa couleur, aux impressions amenées par mes sens et aux sentiments, s’il y en a, que m’inspire son vol.
Mais je peux aussi me placer en observateur particulier. A ce moment là, je n’assiste plus à l’oiseau mais à la création de l’oiseau. Je connais sa genèse et le plus petit de ses os : je suis l’oiseau.
Cette manière de rédiger pourrait s’apparenter au mythe de l’écrivain-Dieu, créateur et plus ou moins maître de son contenu. Mais s’il s’agit ici non pas de s’ériger en Dieu mais de replacer Dieu dans les mains de l’homme. L’homme est capable d’agir en créateur et de s’épargner seul sa destruction.
Jour 5, notes
Le livre est pourtant dépourvu d’aspect religieux au sens commun du terme. Muller encourage à percevoir la réalité comme une pièce à deux faces, dont l’une serait la science et l’autre la spiritualité. Ces deux courants, bien que parallèles, parviendraient via leurs expériences respectives, à une conclusion identique.
Dans le cas de La Fontaine Etourdie, la mystique aurait, des deux courants, été la plus rapide et la science aurait fait l’effort de la rejoindre — on observe généralement le phénomène inverse dans le monde occidental.
Jour 6, notes et conclusion
L’écriture de Muller répond à la même logique : les faits sont imagés et les descriptions cliniques. Bien qu’il mette en avant une vision de la féminité encore trop marquée par un fantasme masculin angoissé, Muller n’est jamais dans l’excès. Le soin qu’il apporte à la vulgarisation des théories de physique quantique et la précision avec laquelle il sélectionne des exemples pour illustrer cette science, entravent toute complaisance de style et relèvent d’un travail de transmission louable. Et efficace.
Lola Hamon
« Science Magazine » a un coup de coeur pour « L’âme de la fontaine étourdie » de Gérard Muller
Et si la physique quantique permettait de communiquer avec l’au-delà ? Dans ce roman d’aventures à l’atmosphère de polar, Gérard Muller, ancien ingénieur de l’industrie aérospatiale, nous emmène en Namibie où chamans et chercheurs se côtoient à l’occasion de recherches archéologiques. L’auteur, plusieurs fois primé, aborde des thèmes scientifiques tout en nous proposant des réponses originales et un sujet divertissant.
« L’âme de la fontaine étourdie » de Gérard MULLER (un roman captivant permettant de découvrir la physique quantique)
Un nouveau roman de Gérard Muller (site de l’auteur : https://www.gerardmuller.com) : Dans la veine du best-seller « La formule de Dieu » et son initiation à la relativité générale et à l’astrophysique, Gérard Muller nous prend délicatement par la main et nous plonge dans les déserts habités de la Namibie pour nous faire découvrir la physique quantique, dans un roman d’aventures à l’atmosphère de polar, genre dont il est passé maître.
Vient de paraître – avril 2019 – aux Editions Lazare et Capucine
Demandes de service de presse / interview : 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com
Thème du roman : Les hommes peuvent-ils entrer en contact avec les âmes de défunts ? Vaste question qui a beaucoup occupé la fin du XIXe siècle, et ce jusqu’à Victor Hugo lui-même, lorsqu’il était en exil à Jersey, et qui occupe encore les passionnés de spiritisme. Qu’en est-il aujourd’hui, compte tenu des progrès de la science ? Voici la question abordée dans ce roman qui se veut avant tout divertissant. Sans se prendre au sérieux, il propose une réponse originale basée sur la physique quantique.
L’auteur a alors imaginé que les âmes pouvaient peupler un champ quantique de particules qu’il a nommé les soul particles. L’information contenue dans ce champ pourrait être déformée par les fortes émotions ressenties par les hommes au moment de leur mort, et rester ainsi gravée à jamais au sein de celui-ci. Cette déformation constituerait ainsi les âmes des défunts. Celles-ci pourraient communiquer entre elles par intrication quantique, et entrer en relation avec certains vivants à l’aide d’un intercesseur réalisé à partir d’un matériau original.
Résumé : Une jeune archéologue toulousaine arrive en Namibie pour travailler avec une petite équipe internationale isolée dans le bush. L’un de ses confrères est un chaman qui lui révèle sa capacité à dialoguer avec l’au-delà. Ils y voient alors une piste nouvelle pour accélérer leurs recherches sur les pétroglyphes, dessins gravés sur la pierre par les anciens bushmen. Pour les aider, un spécialiste de la physique quantique va tenter d’expliquer ce lien entre les vivants et les morts. Mais un meurtre au sein de l’équipe vient tout remettre en question. Au même moment, Twyfelfontein, la mystérieuse « fontaine étourdie », décide de ne plus offrir son eau: les heures sont comptées dans ce désert aride pour élucider cet assassinat, clé essentielle pour savoir si les vivants peuvent parler impunément aux morts.
Gérard Muller, consacre son temps libre à ses deux passions : l’écriture de romans et le golf. Il explore les différents genres littéraires, du thriller au roman psychologique. Il a déjà publié 20 romans et 3 recueils de poésie, 2 recueils de nouvelles, 1 essai et 2 pièces de théâtre qui sont tous présentés sur ce site Internet.
Il a reçu de nombreux prix de poésie, et 4 prix littéraires pour ses romans.