Le 17 mars 2020, la France entre dans le confinement afin de ralentir la circulation du Covid-19 au sein de la population, et désengorger les services d’urgences et de réanimation. Depuis, entre virus, chiffres alarmants et réchauffement climatique, l’anxiété et le pessimisme ne cessent de gagner du terrain. Pourtant, quelques-uns ont foi en l’humanité et dans le futur. Sélection de trois livres qui croient en un monde plus beau.
PHOTO : DE MON BALCON
«Ses photos ne sont pas dans l’air du temps, elles sont dans le souffle de l’instant, quand la vie ne se résigne pas à baisser les bras, quand l’humour devient un acte de courage (…) quand le regard bienveillant devient la plus belle arme pour résister à la morosité», peut-on lire dans le préambule signé François Morel. Depuis son balcon du boulevard Voltaire, Philippe Enquin, «apprenti» photographe de 85 ans, a immortalisé quelques scènes de rue ou «de fenêtres» pendant le premier confinement. Financé par Crowdfunding, ce beau livre de 140 photos rassemble moments drôles ou emplis de grâce de ces quelques semaines uniques qui constituèrent le premier confinement. Au-delà des angoisses des chiffres donnés par les médias, ces clichés révèlent un concentré d’humanité très touchant.
AUTEUR RAPHAËLLE MURIGNIEUX – TEMPS DE LECTURE 1 MIN – DATE DE PUBLICATION 08/03/2021 0 commentaires
A 85 ans, le photographe Philippe Enquin saisit « des étincelles d’humanité »
Devenu photographe il y a quelques années, Philippe Enquin a commencé à immortaliser le quotidien du confinement en avril. Quelque 3000 clichés pour une chronique d’un événement hors norme, où les gestes du quotidien se mêlent aux élans d’entraide et de solidarité. Il édite aujourd’hui un beau livre composé d’une sélection de 140 photos.
De son balcon au deuxième donnant sur le boulevard Voltaire, Philippe Enquin voit tout. Un Paris vide, limpide.
Mais aussi les voisins aux fenêtres, un pas de danse esquissé au soleil, un baiser volé, une sortie à vélo pour profiter de son heure quotidienne de liberté, des mains anonymes qui applaudissent les soignants et tous les héros de ce premier confinement, les sans domicile fixe, seuls Parisiens à ne pouvoir se confiner, les bénévoles des Restos du cœur et tous ceux qui ont assuré des services essentiels au printemps derniers.
La vie sous pandémie, captée avec bienveillance et poésie, qu’il partage d’abord sur son site. Une parenthèse lumineuse malgré les circonstances, des circonstances qui « peuvent aussi susciter une autre façon de regarder, de témoigner, de réfléchir et permettre de concevoir une source inédite d’inspiration et de création », souligne le peintre Alain Kleinmann dans la préface de l’ouvrage.
Car aujourd’hui, Philippe Enquin publie un livre de photos, De mon balcon. Un bel ouvrage, un témoignage en images à retrouver sur le site internet de l’artiste.
Photographies extraites du livre De mon balcon – Chroniques d’un confinement parisien
Le 17 mars 2021 marque le “premier anniversaire” du confinement total prononcé pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Pendant six semaines, la France a ainsi vécu au ralenti, les villes ont été désertées… C’est cette période pas comme les autres que le photographe Philippe Enquin a choisi d’immortaliser dans son livre intitulé De Mon Balcon.
Le premier samedi du mois est un jour très attendu par certains hommes… notamment ceux abonnés à une célèbre chaîne cryptée. Sur Masculin.com, on vous propose un rendez-vous mensuel d’un autre type, à la même date : le livre du mois. Beau livre de photographies, roman, BD : il devrait y en avoir pour tous les goûts !
Philippe Enquin, un jeune photographe de 85 ans
Il n’y a pas d’âge pour se découvrir de nouveaux talents ou débuter une nouvelle carrière. C’est le cas de Philippe Enquin, né à Buenos Aires, en Argentine, en 1935, mais dont la première expo photo remonte à… 2018 !
Installé en France en 1962 avec son épouse Gladys Aslan, il a effectué toute sa carrière professionnelle en tant que consultant en stratégie et management. Rien à voir avec la photo, donc.
Mais après le décès de sa femme, Philippe Enquin s’est penché un peu plus sur son histoire personnelle et a voulu explorer d’autres horizons. Lui le grand voyageur a “pris conscience” de son appartenance au peuple juif et de ce passé où des migrants nés en Russie sont partis s’installer en Argentine avant de débarquer en France. Ainsi a-t-il publié son premier livre “Mots croisés, trois générations de Juifs argentins” en 2014.
C’est finalement en 2018 que la photographie devient son activité principale. A 83 ans et grâce à ses nombreux voyages, il livre des portraits touchants, que les Parisiens peuvent découvrir dans différentes galeries. Malheureusement, en 2020, la tendance est au “voyage immobile”. Pas de quoi décourager Philippe Enquin pour autant, qui se mue alors en “chroniqueur photographe” et nous raconte le confinement parisien directement depuis son balcon.
De Mon Balcon, le confinement vu autrement
Pour cet ouvrage atypique imaginé pendant une période tout aussi insolite, Philippe Enquin a eu recours au financement participatif. L’histoire de “De Mon Balcon” débute donc sur KissKissBankBank, où 73 contributeurs permettent de récolter un peu plus de 3000 euros et lancer l’impression du livre.
Depuis le balcon de son appartement situé Boulevard Voltaire, le photographe jouissait d’une position privilégiée pour raconter son confinement : “J’ai pris conscience de la chance unique que j’avais de pouvoir observer de mon balcon du deuxième étage des scènes reflétant toute la palette des émotions, des scènes pleines d’humanité.“
Ce sont ces scènes que l’on retrouve dans le livre, avec un préambule de François Morel : 140 photos en noir et blanc où l’on (re)découvre un Paris sans voitures et avec très peu de passants. Mais ces piétons (et quelques cyclistes) témoignent du caractère exceptionnel de cette période que nous venons de traverser (sans en être complètement sortis).
Des amoureux qui s’embrassent sur un passage piéton, des gens masqués dont on essaie de deviner le sourire, des gens qui applaudissent les soignants à leur fenêtre à 20 heures… mais aussi des SDF confinés sur les trottoirs. Philippe Enquin a pris 3000 photos pendant ces 2 mois, il en a conservé 140. Le résultat est beau et émouvant et nous permet de jeter un oeil dans le rétro avec une certaine nostalgie. A défaut de regretter le confinement, on aurait presque envie de le regarder avec une nouvelle tendresse et davantage d’optimisme. C’est déjà un bon début !
Chez Masculin.com depuis 2009, j’ai commencé par vous parler d’automobile et de culture (cinéma, musique, jeux vidéo…). Aujourd’hui, je vous parle aussi de mode et de high-tech… et de plein d’autres choses !
Le 17 mars 2021, ce sera « l’anniversaire » du premier confinement. Un an déjà. A cette occasion, Philippe Enquin, un photographe de 85 ans a décidé de publier un témoignage unique sur les deux mois du premier confinement à Paris avec un livre de 140 photos toutes prises depuis son balcon. Compter 26 euros.
Voici un ouvrage intéressant. Un témoignage vu d’un balcon parisien à travers le regard et l’appareil photo d’un monsieur de 85 ans qui, pendant les deux mois du premier confinement de 2020, a pris des clichés visant à rendre compte de cette vie au ralenti. Préfacé par l’écrivain et peintre Alain Kleinmann et proposant un texte de François Morel en préambule, ce livre a pu voir le jour grâce au crowdfunding, au financement participatif qui permet à tout un chacun d’investir quelques euros dans un projet qu’il aime et/ou auquel il croit. « Ses photos ne sont pas dans l’air du temps, elles sont dans le souffle de l’instant, quand la vie ne se résigne pas à baisser les bras, quand l’humour devient un acte de courage (….) quand le regard bienveillant devient la plus belle arme pour résister à la morosité (….) » écrit de lui le comédien François Morel également chroniqueur à France inter. Philippe Enquin s’est passionné pour la photographie suite au décès de sa femme, Gladys, il y a quelques années. Elle était peintre, il va alors devenir photographe et découvrir par la même occasion la vie parisienne ainsi que sa propre potentialité artistique. Comme il le dit lui-même, « la vieillesse est un très bel âge quand on a des passions. Être vieux c’est continuer à progresser, à se fixer soi-même des challenges, à se choisir des projets pour continuer à être en mouvement, physiquement et spirituellement ». Philippe Enquin a réalisé sa première exposition « Rencontres éphémères » à la Galerie Argentine en de janvier 2018. Il a également participé à l’exposition « Résistances. Mémoires libres » en octobre 2018 dans la ville de Guyancourt. Il a aussi publié « Mots croisés – Trois générations de Juifs argentins » (2013) sur l’histoire de sa famille.
Philippe ENQUIN. Tiré de « De mon balcon. Chronique d’un confinement parisien » : www.philippeenquin.net
On pourrait l’écrire de tous les bourgs de France, des places de village aux centres villes des grandes métropoles comme Marseille, Lyon, Lille. Paris incarne la France et vit ce que vivent tous ces poumons (bien altérés par la Covid) de nos pays de France que sont les cafés, les petits commerces, les salles de culture et de sport. Paris est comme nos 34.970 communes (au 1er janvier 2020), elle se meurt du désert dans lequel l’a plongée une politique obtuse, administrative et hospitalo-centrée de la gestion de la crise de la Covid.
Pendant trois jours, jusqu’au 1er mars, notre édition LifeStyle Week-End se penche sur un Paris blessé, genou à terre, déserté de ses 80 millions de touristes, de ses commerces et de ses bistrots débordants de vie. C’était hier !
Pendant trois jours, nous reviendrons sur ce Paris qui se meurt sous nos yeux !
Place Saint-Michel, les 4 librairies Gibert Jeune vont fermer fin mars 2021. Le Paris littéraire, le Paris étudiants disparaît…. Dans le même style, nous reviendrons demain sur ce désastre d’un quartier comme Le Marais dont les bruits de fermeture définitive du BHV annoncent la mort d’un quartier. Vous imaginez ? Les grands magasins de Paris remontaient au Baron Haussmann. 150 ans dont la page sur le point de se tourner ! Et pendant ce temps, la maire de Paris aggrave la situation en coupant Paris de la région francilienne côté mobilité et en jouant sur les nerfs des Parisiens en proposant (puis en revenant dessus à la suite de la levée de boucliers suscitée) un confinement général.
Ce « Paris je t’aime », c’est forcément un Paris vintage avec demain un hommage nostalgie à Serge Gainsbourg dont la maison rue de Verneuil, au cœur de Saint-Germain des Prés, deviendra un musée fin 2021 ou courant 2022.
Beauté de Paris enfin avec le lancement lundi 1er mars d’une rubrique « Actu Photos » avec un dossier « C’était Paris en mars 2020 » qui nous fera revivre ce que nous revivons en fait tous les jours en sillonnant la capitale : le premier confinement des années Covid. Avec un jeune photographe de 85 ans, Philippe Enquin [la photo de l’article], et le Revival des créations de notre photographe préférée, Romane Berthier Binckly.
Mais commençons avec la fougue de Catherine Fuhg et un engagement fort car, à Opinion Internationale, nous aimons bien transformer nos colères en solutions : cette semaine, le CPEI (Comité ethnologique du patrimoine immatériel) du ministère de la culture de la République française devait rendre son verdict sur l’inscription de l’art de vivre dans les bistrots et cafés de France au patrimoine culturel immatériel français. Etape préalable à l’inscription à l’UNESCO.
Pour l’instant silence de la rue de Valois, trop occupée, nous imaginons, à préparer la réouverture des salles de spectacles après 36 expérimentations qui s’étaleront dans les prochains mois…
Pétition, message vidéo au président de la République : Alain Fontaine, président de l’association « Bistrots et cafés de France » qui a présenté cette inscription, fait feu de tout bois. Il est aussi président de l’Association française des (4000) maîtres restaurateurs (AFMR), et à la tête d’un bistrot parisien, Le Mesturet, entre Palais Brongniart et Opéra, qui sert l’excellence : goûteux, généreux, produits frais, esprit des pays de France. On adore ! Contraint au click and collect, comme beaucoup d’autres bistrotiers que nous saluons comme Sabrina et Mouss du Bac Saint-Michel en face du Luxembourg, ou près du Val-de-Grâce, Sylvain et la bande à Nono au Gamin de Paris.
Avec ces bistrots, c’est Paris qui se bat pour survivre !
Paris vaut bien une messe ? Paris vaut bien trois jours d’articles dans notre Edition LifeStyle Week-End.
« DE MON BALCON – Chroniques d’un confinement parisien »
du jeune photographe de 85 ans Philippe Enquin (site officiel https://www.philippeenquin.net), un beau livre historique avec un préambule de François Morel
contact presse pour recevoir le livre / interviewer Philippe Enquin : guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85
De mon balcon (chroniques d’un confinement parisien) de Philippe Enquin, Éditions Polka. La série photographique de Philippe Enquin nous montre des clichés pris pendant le confinement du haut de son appartement parisien. De son balcon, il a su saisir les petits gestes du quotidien de chacun et les éclats de vie de la rue. 140 photos témoignent de ce printemps 2020 historique…