Étonnants Voyageurs : Roger Taylor, finaliste du Prix « Compagnie des pêches » 2015

taylor un .jpgBonne nouvelle : 

« Mingming au rythme de la houle » de Roger Taylor 

finaliste de la dernière sélection du prix Compagnie des pêches au festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo !  

PRIX GENS DE MER, PRIX COMPAGNIE DES PECHES, PRIX THERMES MARINS AU FESTIVAL ETONNANTS VOYAGEURS 2015 

LA SELECTION DU JURY

Au terme de ses premières délibérations, il a retenu 

 (…)

2 titres parmi lesquels se déterminera le lauréat du prix Compagnie des Pêches 2015 :

Josiane Guéguen : « Voyage au cœur du Seamen’s club », Géorama 

Roger Taylor : « Mingming au rythme de la Houle », La Découvrance

 (…)

Le jury se réunira le samedi 23 mai à 18 h pendant le festival, face à la mer, dans les locaux de l’Ecole Nationale Supérieure Maritime de Saint-Malo pour délibérer. Une rencontre-débat publique avec les lauréats aura lieu sur place.

Le Salon littéraire repère le livre de Roger Taylor, MERCI à Bertrand du Chambon ! (23 avril 2015)

Géant des mers par Bertrand du Chambon

Thèmes : 
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roger jolie.jpg   Il est des jours où nous aimerions avoir, comme Victor Hugo, la diarrhée de l’antithèse : l’homme est grand, et cependant il est petit ; la mer est douce, mais l’océan est terrifiant, etc… On pourrait broder ainsi longtemps quand on commence à lire le récit – ce n’est pas un roman – de Roger Taylor, homme d’affaires et coureur des mers. Cet homme-là est d’une modestie incroyable. Il accomplit les exploits les plus improbables, parcourt l’Atlantique nord à la barre de son humble voilier, croise autour du Svalbard qui est un archipel de la Norvège, barre au large du Groënland, risque sa coque en lisière des icebergs et revient les mains dans les poches, l’air de rien. Il a tout de même remporté la médaille Jester « pour sa contribution exceptionnelle à l’art de la navigation » et a reçu d’autres récompenses, mais bien sûr il n’en dira rien : lui, ce qui le passionne,ce sont les déferlantes, la laltitude 80° Nord, les puffins majeurs et les « albatros à sourcils noirs ». 

Parti en mer, il se régale. Avec un soin précautionneux, une précision hallucinante, il décrit la houle, la texture des glaces, la coque du chalutier qui a manqué l’écrabouiller, un pétrel cul-blanc : « je le voyais pirouetter dans notre sillage, si près que son beau plumage brun chocolat, la barre légèrement plus claire en travers de ses ailes, son croupion blanc et même la fourche de sa queue étaient perceptibles dans les rares millièmes de seconde où mon œil parvenait à capter le mouvement et fixer une image quasiment nette. »

Oui, voilà ce qu’il est, ce marin-là : attentif. Il ne s’ennuie jamais. Il porte une attention effroyable aux détails du monde, il observe la nature, goûte le moindre mouvement : on l’imagine en train de pêcher ou de baguer un oiseau.

Parfois, ayant peur, la nuit il se dresse hors de sa bannette tandis qu’il sent tanguer son embarcation, et il chante des bêtises pour se donner du courage, hurlant contre l’insolente immensité du monde : 

« In South Australia I was boooorn !

Heaaaave away ! Haaaaul away !

South Australia round Cape Hoooorn !

Bound for South Austraaaalia !

Je n’avais pas chanté ces paroles depuis quarante ans. Je me suis souvenu de mes compagnons d’équipage. Je me suis rappelé comment nous nous cramponnions les uns aux autres et comment nous les chantions pour avoir moins peur de mourir de froid. »

Même si comme moi vous ne connaissez rien à la mer, si naviguer vous paraît fastidieux, angoissant, vous aimerez ces pages gavées d’eau salée et de noroît. C’est un autre monde : nous découvrons ainsi que nous sommes des terriens, des gens qui ont besoin d’un sol, des rocs et des routes, alors que d’autres hommes, assez loin de nous, ont besoin de marées, de focs et de soutes. Ils vivent pour être sur de l’eau ! C’est à peine croyable. Le style de Roger Taylor, surprenant et pointu, affûté, d’une extrême précision, nous permet de commencer à explorer un tout autre univers. C’est fascinant : c’est comme découvrir une autre planète, et pourtant celle-ci est la nôtre. 70 % environ de la surface du globe. Nous autres, nous occupons les 30 % qui restent.

Ce qui n’est pas désagréable, à force d’arpenter les mers, c’est qu’il est seul. Il regarde l’univers, demande des comptes à Dieu et au personnel navigant. Blessé, et dervant s’opérer seul, il convoque l’équipage : « Le Médecin et Dentiste du bord a soigneusement rangé toute la panoplie (…). Le Skipper a suggéré de se concentrer sur la navigation. Le Garçon de cabine, étrangement silencieux pendant tout cet intermède, avait un discret sourire de soulagement. » Mais ces quatre personnes, c’était lui, et lui seul.

Reste alors un soir à croiser l’albatros, l’apercevoir enfin, créature de Baudelaire et de Coleridge (une note de bas de page nous rappelle Le Dit du vieux marin, au cas où nous l’aurions oublié) qui évoque la folie de notre monde : « Aucun autre oiseau ne peut causer une réaction aussi complexe. L’albatros est innocence et reproche, à parts égales. Il nous montre ce à quoi nous aurions pu aspirer et comment nous y avons échoué. »

Hardi marin, grand écrivain, bon philosophe, Roger Taylor est tout cela, et d’autres hommes encore. On peut se risquer à le lire : on se surprend à être comme lui, seul, mais en bonne compagnie.

 

Roger Taylor, Mingming au rythme de la houle, éditions La Découvrance 2015, 21 €. 

 

À livre exceptionnel, critique exceptionnelle : Roger Taylor par Argoul (14 avril 2015)

Un article MAGNIFIQUE ET TRES MÉRITÉ sur Roger Taylor 

Site officiel http://www.thesimplesailor.com/france.html

Roger Taylor, Mingming au rythme de la houle Publié le  par argoul

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Wow, I love this book ! Je m’y reconnais dans la façon de voir le monde, je me sens bien avec le tempérament de son auteur. En deux voyages de 67 et 65 jours en solitaire vers le grand nord des mers libres, Roger Taylor, 64 ans, par ailleurs homme d’affaires parlant plusieurs langues, expérimente avec délices the tonic of wilderness, la salubrité des étendues sauvages – vierges. Il me rappelle Bernard Moitessier, le hippie contemplatif de La Longue route, mais en moins immature et de solide qualité anglaise.

Solitaire mais pas introverti, seul sur la mer mais attentif à toute vie, il médite sur les origines et sur les fins, se disant par exemple que les éléments sont complètement indifférents au vivant, que la nature poursuit obstinément son processus sans dessein et, qu’au fond, les terres sont une anomalie et l’océan la norme – à l’échelle géologique.

Le premier périple, intitulé Tempêtes, sillonne presque la route des Vikings, ralliant Plymouth à la Terre de Baffin, qu’il ne parviendra pas à joindre. En effet, à 165 milles du Cap Desolation au sud-ouest du Groenland, au bout de 34 jours de mer sur son bateau de 6m50 sans moteur, gréé de voiles à panneaux comme les jonques afin de pouvoir le manœuvrer seul et simplement sans beaucoup sortir, l’auteur se casse une côte dans un coup de mer et décide de virer de bord pour rentrer à bon port.
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Ce n’est pas sans avoir vécu intensément les mouvements et le chatoiement des vagues, écouté la plainte du vent et, plus rarement, le chant des baleines, observé les milliers d’oiseaux qui cherchent leur pitance et se jouent des masses d’air, joui des lumières sans cesse changeantes du ciel et de la mer. C’est ce récit d’observations méditatives qui fait le sel de ce livre – un grand livre de marin. Tout ce qui occupe en général les récits de voyage, ces détails minutieux de la préparation, des réparations et des opérations, est ici réduit à sa plus simple expression. En revanche, l’auteur est ouvert à tout ce qui survient, pétrel cul blanc ou albatros à sourcils noirs (rarissime à ces latitudes), requins, dauphins, rorquals, ondes concentriques des gouttes de pluie sur une mer d’huile ou crêtes échevelées d’embruns aussi aigus que des dents. « Plus on regarde, plus on voit » (p.42), dit ce marin à l’opposé des hommes pressés que la civilisation produit.

Il est sensible à cette force qui va, sans autre but qu’elle-même, de la vague et du vent, des masses d’eau emportées de courants, des masses d’airs perturbées de pressions. « Cette bourrasque (…) est arrivée sans retenue, toute neuve et gonflée d’une splendide joie de vivre » p.98 – les derniers mots en français dans le texte. Il va jusqu’à noter sur une portée musicale, dans son carnet de bord p.134, la tonalité de son murmure incessant. « La mer était formée de vagues qui se développaient sur des vagues qui s’étaient elles-mêmes développées sur des vagues », dit-il encore p.101. Et à attraper l’œil du peintre : « Les innombrables jeux de lumière, créés par la diffraction et par l’agitation liquide, se diffusaient dans une infinité de bulles minuscules, de mousse et d’air momentanément emprisonné, et ils rendaient la mer d’un vert presque blanc, d’un vert émeraude et parfois, c’était le plus beau, d’un vert glacé translucide » p.123.

4100 milles plus tard, il boucle la boucle, de retour à Plymouth. De quoi passer l’hiver à réparer, améliorer et songer à un nouveau voyage.
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C’est le propos de Montagnes de nous emporter vers le Spitzberg depuis le nord de l’Écosse, via l’île Jan Mayen. Le lecteur peut se croire chez Jules Verne, grand marin lui aussi, amoureux de la liberté du grand large en son siècle conquis par la machine. Roger Taylor vise les 80° de latitude Nord, aux confins d’un doigt étiré que le Gulf Stream parvient à enfoncer dans les glaces polaires envahissantes. « La fin de l’eau libre au bout de la terre », traduit-il p.153. Il retrouve avec bonheur « la délicieuse solitude du navigateur solitaire, une solitude ouverte, accueillante, qui devient en elle-même la meilleure des compagnes »p.185. D’autant qu’il n’est pas seul : toute une bande de dauphins pilotes fonceurs, un troupeau placide de baleines à bosse, un puissant rorqual boréal, puis le ballet des sternes arctiques, labbes pomarin charnus, mouettes tridactyles, guillemots de Brünnich – et même une bergeronnette égarée qui va mourir – peuplent de vie l’univers pélagique.

La liberté est une libération. « Ce changement commence par l’effacement progressif du personnage terrien : non pas la perte de soi, mais de la partie de soi qui est construite par besoin social et par besoin d’image (…) largement artificielle » p.219. Roger Taylor retrouve la poésie en chacun, ce sentiment océanique d’être une partie du Tout, en phase avec le mouvement du monde. « Le poète est le berger de l’Être », disait opportunément le Philosophe, que les happy few reconnaîtront.

Les 80° N sont atteints après 31 jours et 19 heures. C’est le retour qui prendra plus de temps, jusqu’à la frayeur ultime, au moment de rentrer au port. Un bateau sans moteur est sous la dépendance des vents, et viser l’étroite passe quand le vent est contraire et souffle en tempête, c’est risquer sa vie autant que dans une voiture de course lancée sur un circuit sous la pluie. Intuition ? Décision ? Chance ? L’auteur arrive à bon port deux heures avant que ne se déclenche le vrai gros mauvais temps !

Lors d’une nuit arctique illuminée du soleil de minuit, alors qu’à l’horizon arrière s’effacent les derniers pics du Spitzberg, l’auteur a éprouvé comme une extase : « Oui, pendant ces quelques heures d’immobilité, j’ai vu la planète, ce qui occupe sa surface et le grand espace de l’espace, nettoyés à blanc : la mer, l’air, la roche et l’animal, immaculés et élémentaires, éclatants et terribles » p.257. Lisez l’expérience de « l’homme qui a vu la planète », cela vaut tous les traités plus ou moins filandreux d’écologie !

Roger Taylor, Mingming au rythme de la houle (Mingming and the tonic of wildness), 2012, éditions La Découvrance 2015, 308 pages, €21.00
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Voiles news, le magazine internet de la voile a lu « Mingming au rythme de la houle » de Roger Taylor (2 avril 2015)

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Article ici – Éditions La Découvrance – Mingming au rythme de la houle de Roger Taylor (élu « Marin de l’année » en Grande-Bretagne)

roger traducteurs.jpgTitre original : Mingming and the tonic Wildness, traduit de l’anglais par Marie-Odile Ottenwaelter et Éric Andlauer (photo en face)

Le livre

Mingming au rythme de la houle évoque les deux derniers voyages en solitaire de Roger Taylor. Ces voyages lui ont été inspirés par ceux de H. W. Til-man, le célèbre alpiniste et navigateur, qui a couru les océans à la recherche de montagnes vierges atteignables depuis la mer.

La première partie du livre, intitulée Tempêtes, porte sur un périple de 4 000 milles, en soixante-sept jours et sans escale, qui commence à Plymouth, traverse l’Atlantique Nord, puis emprunte le détroit de Davis ; s’étant cassé une côte lors d’une tempête à l’ouest du Groenland, Roger Taylor a dû faire demi-tour et renoncer à atteindre le cap Dyer de l’île Baffin, à l’entrée du passage du Nord-Ouest . Partir sur un bateau aussi petit, avec cent jours de vivres et d’eau, pour affronter des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi.

Dans la deuxième partie, intitulée Montagnes, Roger Taylor repart dans l’Atlantique Nord-Est pour aller jusqu’à la limite des eaux navigables, par 80° de latitude nord, à 600 milles du pôle Nord. Il revisite son île mythique de Jan Mayen, puis longe la côte ouest du Spitzberg.

Tout au long de ce livre, l’auteur évoque, avec son humour habituel so british, le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océane, la mer, le ciel, les terres entraperçues. De façon poétique et innovante, il décrit, avec un regard de peintre, la texture de la mer, des vagues et de la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses déferlantes. Se retrouvant, au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils bruns, il poursuit une réflexion plus philosophique sur l’égarement, la solitude et les sociétés des oiseaux pélagiques. Se sentant pousser des nageoires à force de vivre dans cet univers en mouvement perpétuel, il s’interroge sur le bien-fondé de la décision des animaux qui ont quitté le monde océanique pour rejoindre la terre ferme. Pour sa part, il considère, à l’échelle de l’évolution, que ce sont les animaux marins qui ont eu raison, car la partie pérenne de notre planète est océanique.

Le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océans, la mer, le ciel, les terres entraperçues, voilà ce que nous raconte Roger Taylor de façon poétique et innovante. Avec un regard de peintre et une écoute de musicien, il décrit la texture de la mer, les vagues et la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses lames déferlantes. Au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils noirs, l’auteur poursuit une réflexion philosophique sur l’égarement, la solitude et l’humanité.

Naviguer de Plymouth jusqu’à l’ouest du Groenland, dans le détroit de Davis, ou du nord de l’Écosse jusqu’à la latitude 80°N., au-delà du Spitzberg, en affrontant des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi. L’avoir fait sur un bateau de six mètres vingt, avec cent jours de vivres et d’eau, est une démonstration magistrale de navigation minimaliste.

L’auteur

Navigateur chevronné, Roger Taylor est aussi homme d’affaires, linguiste, musicien, peintre, et naturaliste. Depuis sa jeunesse, il a connu un naufrage et des fortunes de mer, navigant sur tous les océans.

En janvier 2010, il a reçu la médaille Jester du Ocean Cruising Club pour sa contribution exceptionnelle à l’art de la navigation en solitaire ainsi que la prestigieuse médaille du Royal Cruising Club pour son sens marin.

Il est lauréat du prix Henri Queffélec 2013 pour Mingming et l’art de la navigation minimaliste (La Découvrance).

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(photo avec son attachée de presse)

Isbn 978-2-84265-851-9

Collection : L’Aventure

Format : 148 x 210

Thème CLIL : 3640

Rayon librairie : littérature de voyage, maritime

Parution avril 2015

300 pages

30 photos N & B

21 €

Helices news a aimé le nouveau livre de Roger Taylor (1er avril 2015)

Capture d’écran 2015-04-09 à 13.11.56.pngArticle ici – Éditions La Découvrance – Mingming au rythme de la houle de Roger Taylor (élu « Marin de l’année » en Grande-Bretagne)

roger taylor.jpgTitre original : Mingming and the tonic Wildness, traduit de l’anglais par Marie-Odile Ottenwaelter et Éric Andlauer (photo en face)

Le livre

Mingming au rythme de la houle évoque les deux derniers voyages en solitaire de Roger Taylor. Ces voyages lui ont été inspirés par ceux de H. W. Til-man, le célèbre alpiniste et navigateur, qui a couru les océans à la recherche de montagnes vierges atteignables depuis la mer.

La première partie du livre, intitulée Tempêtes, porte sur un périple de 4 000 milles, en soixante-sept jours et sans escale, qui commence à Plymouth, traverse l’Atlantique Nord, puis emprunte le détroit de Davis ; s’étant cassé une côte lors d’une tempête à l’ouest du Groenland, Roger Taylor a dû faire demi-tour et renoncer à atteindre le cap Dyer de l’île Baffin, à l’entrée du passage du Nord-Ouest . Partir sur un bateau aussi petit, avec cent jours de vivres et d’eau, pour affronter des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi.

Dans la deuxième partie, intitulée Montagnes, Roger Taylor repart dans l’Atlantique Nord-Est pour aller jusqu’à la limite des eaux navigables, par 80° de latitude nord, à 600 milles du pôle Nord. Il revisite son île mythique de Jan Mayen, puis longe la côte ouest du Spitzberg.

roger face.jpgTout au long de ce livre, l’auteur évoque, avec son humour habituel so british, le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océane, la mer, le ciel, les terres entraperçues. De façon poétique et innovante, il décrit, avec un regard de peintre, la texture de la mer, des vagues et de la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses déferlantes. Se retrouvant, au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils bruns, il poursuit une réflexion plus philosophique sur l’égarement, la solitude et les sociétés des oiseaux pélagiques. Se sentant pousser des nageoires à force de vivre dans cet univers en mouvement perpétuel, il s’interroge sur le bien-fondé de la décision des animaux qui ont quitté le monde océanique pour rejoindre la terre ferme. Pour sa part, il considère, à l’échelle de l’évolution, que ce sont les animaux marins qui ont eu raison, car la partie pérenne de notre planète est océanique.

Le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océans, la mer, le ciel, les terres entraperçues, voilà ce que nous raconte Roger Taylor de façon poétique et innovante. Avec un regard de peintre et une écoute de musicien, il décrit la texture de la mer, les vagues et la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses lames déferlantes. Au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils noirs, l’auteur poursuit une réflexion philosophique sur l’égarement, la solitude et l’humanité.

Naviguer de Plymouth jusqu’à l’ouest du Groenland, dans le détroit de Davis, ou du nord de l’Écosse jusqu’à la latitude 80°N., au-delà du Spitzberg, en affrontant des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi. L’avoir fait sur un bateau de six mètres vingt, avec cent jours de vivres et d’eau, est une démonstration magistrale de navigation minimaliste.

taylor un .jpgL’auteur

Navigateur chevronné, Roger Taylor est aussi homme d’affaires, linguiste, musicien, peintre, et naturaliste. Depuis sa jeunesse, il a connu un naufrage et des fortunes de mer, navigant sur tous les océans.

En janvier 2010, il a reçu la médaille Jester du Ocean Cruising Club pour sa contribution exceptionnelle à l’art de la navigation en solitaire ainsi que la prestigieuse médaille du Royal Cruising Club pour son sens marin.

Il est lauréat du prix Henri Queffélec 2013 pour Mingming et l’art de la navigation minimaliste (La Découvrance).

(photo avec son attachée de presse)

Isbn 978-2-84265-851-9

Collection : L’Aventure

Format : 148 x 210

Thème CLIL : 3640

Rayon librairie : littérature de voyage, maritime

Parution avril 2015

300 pages

30 photos N & B

21 €

Un magnifique livre d’aventures maritimes : « Mingming au rythme de la houle » de Roger Taylor (COUP DE COEUR !!!) aux Éditions La Découvrance

Mingming au rythme de la houle

de Roger TAYLOR (élu « Marin de l’année » en Grande-Bretagne)

Site officiel http://www.thesimplesailor.com/france.html

aux Éditions La Découvrance / Parution avril 2015 

Roger Taylor est bilingue, exquis et souvent en France, peut être interviewé. Pour prendre rendez-vous et/ou recevoir son livre, contactez Guilaine Depis au 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com 

taylor un .jpgTitre original : Mingming and the tonic Wildness Traduit de l’anglais par Marie-Odile Ottenwaelter et Éric Andlauer 

 

300 pages, 30 photos N & B, 21 €

 

 

 Le livre : Mingming au rythme de la houle évoque les deux derniers voyages en solitaire de Roger Taylor. Ces voyages lui ont été inspirés par ceux de H. W. Til-man, le célèbre alpiniste et navigateur, qui a couru les océans à la recherche de mon-tagnes vierges atteignables depuis la mer.

 

La première partie du livre, intitulée Tem-pêtes, porte sur un périple de 4 000 milles, en soixante-sept jours et sans escale, qui commence à Plymouth, traverse l’Atlantique Nord, puis emprunte le détroit de Davis ; s’étant cassé une côte lors d’une tem-pête à l’ouest du Groenland, Roger Taylor a dû faire demi-tour et renoncer à atteindre le cap Dyer de l’île Baffin, à l’entrée du passage du Nord-Ouest . Partir sur un bateau aussi petit, avec cent jours de vivres et d’eau, pour affronter des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi.

 

Dans la deuxième partie, intitulée Montagnes, Roger Taylor repart dans l’Atlantique Nord-Est pour aller jusqu’à la limite des eaux navigables, par 80° de latitude nord, à 600 milles du pôle Nord. Il revisite son île mythique de Jan Mayen, puis longe la côte ouest du Spitzberg. 

 

 

taylor deux.jpg — Tout au long de ce livre, l’auteur évoque, avec son humour habituel so british, le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océane, la mer, le ciel, les terres entraperçues. De façon poétique et innovante, il décrit, avec un regard de peintre, la texture de la mer, des vagues et de la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses déferlantes. Se retrouvant, au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils bruns, il poursuit une réflexion plus philosophique sur l’égarement, la solitude et les sociétés des oiseaux pélagiques. Se sentant pousser des nageoires à force de vivre dans cet univers en mouvement perpétuel, il s’interroge sur le bien-fondé de la décision des animaux qui ont quitté le monde océa-nique pour rejoindre la terre ferme. Pour sa part, il considère, à l’échelle de l’évolution, que ce sont les animaux marins qui ont eu raison, car la partie pérenne de notre planète est océanique. 

Le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océans, la mer, le ciel, les terres entraperçues, voilà ce que nous raconte Roger Taylor de façon poétique et innovante. Avec un regard de peintre et une écoute de musicien, il décrit la texture de la mer, les vagues et la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses lames déferlantes. Au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils noirs, l’auteur poursuit une réflexion philosophique sur l’égarement, la solitude et l’humanité.

Naviguer de Plymouth jusqu’à l’ouest du Groenland, dans le détroit de Davis, ou du nord de l’Écosse jusqu’à la latitude 80°N., au-delà du Spitzberg, en affrontant des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi. L’avoir fait sur un bateau de six mètres vingt, avec cent jours de vivres et d’eau, est une démonstration magistrale de navigation minimaliste.

Capture d’écran 2015-03-31 à 00.14.35.pngL’auteur : Navigateur chevronné, Roger Taylor est aussi homme d’affaires, linguiste, musicien, peintre, et naturaliste. Depuis sa jeunesse, il a connu un naufrage et des fortunes de mer, navigant sur tous les océans.

En janvier 2010, il a reçu la médaille Jester du Ocean Cruising Club pour sa contribution exceptionnelle à l’art de la navigation en solitaire ainsi que la prestigieuse médaille du Royal Cruising Club pour son sens marin.

Il est lauréat du prix Henri Queffélec 2013 pour Mingming et l’art de la navigation minimaliste (La Découvrance).

 Ouvrages édités et traduits en français : Mingming et l’art de la navigation mini-maliste, édit. La Découvrance, 2012 – Prix Henri Quéffelec 2012. Voyages d’un simple marin, édit. La Découvrance, 2014 

Les traducteurs : — Marie-Odile Ottenwaelter est dans l’en-seignement supérieur et est professionnelle de la traduction. — Éric Andlauer issu de l’aéronautique a toujours navigué depuis son enfance. Il a remporté la première édition du Jester Challenge en 2006. 

Isbn 978-2-84265-851-9 

Collection : L’Aventure 

Format : 148 x 210 

Thème CLIL : 3640 

 

Rayon librairie : littérature de voyage, maritime 

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