Un magnifique livre d’aventures maritimes : « Mingming au rythme de la houle » de Roger Taylor (COUP DE COEUR !!!) aux Éditions La Découvrance

Mingming au rythme de la houle

de Roger TAYLOR (élu « Marin de l’année » en Grande-Bretagne)

Site officiel http://www.thesimplesailor.com/france.html

aux Éditions La Découvrance / Parution avril 2015 

Roger Taylor est bilingue, exquis et souvent en France, peut être interviewé. Pour prendre rendez-vous et/ou recevoir son livre, contactez Guilaine Depis au 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com 

taylor un .jpgTitre original : Mingming and the tonic Wildness Traduit de l’anglais par Marie-Odile Ottenwaelter et Éric Andlauer 

 

300 pages, 30 photos N & B, 21 €

 

 

 Le livre : Mingming au rythme de la houle évoque les deux derniers voyages en solitaire de Roger Taylor. Ces voyages lui ont été inspirés par ceux de H. W. Til-man, le célèbre alpiniste et navigateur, qui a couru les océans à la recherche de mon-tagnes vierges atteignables depuis la mer.

 

La première partie du livre, intitulée Tem-pêtes, porte sur un périple de 4 000 milles, en soixante-sept jours et sans escale, qui commence à Plymouth, traverse l’Atlantique Nord, puis emprunte le détroit de Davis ; s’étant cassé une côte lors d’une tem-pête à l’ouest du Groenland, Roger Taylor a dû faire demi-tour et renoncer à atteindre le cap Dyer de l’île Baffin, à l’entrée du passage du Nord-Ouest . Partir sur un bateau aussi petit, avec cent jours de vivres et d’eau, pour affronter des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi.

 

Dans la deuxième partie, intitulée Montagnes, Roger Taylor repart dans l’Atlantique Nord-Est pour aller jusqu’à la limite des eaux navigables, par 80° de latitude nord, à 600 milles du pôle Nord. Il revisite son île mythique de Jan Mayen, puis longe la côte ouest du Spitzberg. 

 

 

taylor deux.jpg — Tout au long de ce livre, l’auteur évoque, avec son humour habituel so british, le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océane, la mer, le ciel, les terres entraperçues. De façon poétique et innovante, il décrit, avec un regard de peintre, la texture de la mer, des vagues et de la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses déferlantes. Se retrouvant, au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils bruns, il poursuit une réflexion plus philosophique sur l’égarement, la solitude et les sociétés des oiseaux pélagiques. Se sentant pousser des nageoires à force de vivre dans cet univers en mouvement perpétuel, il s’interroge sur le bien-fondé de la décision des animaux qui ont quitté le monde océa-nique pour rejoindre la terre ferme. Pour sa part, il considère, à l’échelle de l’évolution, que ce sont les animaux marins qui ont eu raison, car la partie pérenne de notre planète est océanique. 

Le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océans, la mer, le ciel, les terres entraperçues, voilà ce que nous raconte Roger Taylor de façon poétique et innovante. Avec un regard de peintre et une écoute de musicien, il décrit la texture de la mer, les vagues et la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses lames déferlantes. Au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils noirs, l’auteur poursuit une réflexion philosophique sur l’égarement, la solitude et l’humanité.

Naviguer de Plymouth jusqu’à l’ouest du Groenland, dans le détroit de Davis, ou du nord de l’Écosse jusqu’à la latitude 80°N., au-delà du Spitzberg, en affrontant des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi. L’avoir fait sur un bateau de six mètres vingt, avec cent jours de vivres et d’eau, est une démonstration magistrale de navigation minimaliste.

Capture d’écran 2015-03-31 à 00.14.35.pngL’auteur : Navigateur chevronné, Roger Taylor est aussi homme d’affaires, linguiste, musicien, peintre, et naturaliste. Depuis sa jeunesse, il a connu un naufrage et des fortunes de mer, navigant sur tous les océans.

En janvier 2010, il a reçu la médaille Jester du Ocean Cruising Club pour sa contribution exceptionnelle à l’art de la navigation en solitaire ainsi que la prestigieuse médaille du Royal Cruising Club pour son sens marin.

Il est lauréat du prix Henri Queffélec 2013 pour Mingming et l’art de la navigation minimaliste (La Découvrance).

 Ouvrages édités et traduits en français : Mingming et l’art de la navigation mini-maliste, édit. La Découvrance, 2012 – Prix Henri Quéffelec 2012. Voyages d’un simple marin, édit. La Découvrance, 2014 

Les traducteurs : — Marie-Odile Ottenwaelter est dans l’en-seignement supérieur et est professionnelle de la traduction. — Éric Andlauer issu de l’aéronautique a toujours navigué depuis son enfance. Il a remporté la première édition du Jester Challenge en 2006. 

Isbn 978-2-84265-851-9 

Collection : L’Aventure 

Format : 148 x 210 

Thème CLIL : 3640 

 

Rayon librairie : littérature de voyage, maritime 

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