Soirée de la Saint-Valentin en présence de Noémie Halioua – puis visuel des régles du concours de poèmes
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Soirée Saint-Valentin de Balustrade avec concours de poèmes
Versions en différentes couleurs, rectangles puis carrées
Les émeutes de juin 203 – une solution : les méthodes effectuales de Quentin Tousart et Dominique Vian
Les émeutes récentes ont été d’une intensité inédite et ont stupéfié l’ensemble de la société. Loin d’être un phénomène isolé, ces rébellions urbaines sont le miroir d’une problématique complexe, alimentant des polarisations extrêmes. Les sentiments de peur et d’urgence poussent à des réactions impulsives, souvent dictées par un besoin instinctif de protection ou d’intérêt pour ceux qui les utilisent. Plus que jamais, le besoin d’analyse se fait sentir, pour éviter de céder à l’immédiateté et aux fausses solutions. Se restreindre aux causes ne suffit pas et la situation exige une mise en perspective systématique, afin de clarifier le tableau, d’apporter une certaine sagesse et, surtout, de redonner du champ aux possibilités inaperçues.
Quatre modes de pensée face à une situation complexe
Notre cerveau oscille entre quatre modes de résolution de problèmes, pas toujours adaptés :
Causalité : Il est tentant d’attribuer ces émeutes à l’échec des politiques de la ville, à l’abandon des banlieues. Cette approche permet de comprendre certains facteurs déclenchants.
Effectuation : Cette approche cherche à comprendre les effets produits par les émeutes. Par exemple, elles peuvent engendrer de la xénophobie, un repli sur sa communauté, une compétition médiatisée entre quartiers, une récupération politique par des partis extrémistes, ou encore un renforcement du sentiment d’insécurité avec la recherche d’un « sauveur ».
Similitude : Les émeutes actuelles peuvent rappeler celles de 2005, et pousser à reproduire les mêmes solutions, comme la réforme de la formation des forces de l’ordre pour faire face aux violences urbaines.
Appartenance : Enfin, la situation peut être analysée à travers différents ensembles concentriques, comme le maintien de l’ordre dans les banlieues ou la violence des mineurs déscolarisés de ces mêmes banlieues. Cette approche peut aider à cibler les interventions.
Avantages et inconvénients des quatre modes d’associations
Chaque mode de pensée a ses avantages et inconvénients :
Causalité : Cette approche offre une compréhension des événements, mais les causes se situent dans le passé, ce qui fait que les solutions peuvent être difficiles à mettre en œuvre. Par exemple, le manque de citoyenneté de certains quartiers ne date pas d’hier et il faut du temps pour éduquer une population. De plus, les causes sont souvent imbriquées et difficilement dissociables, au risque de rendre l’action partielle voire anecdotique.
Similitude : Si elle permet de capitaliser sur des solutions ayant fait leurs preuves, elle n’est pas toujours adaptée aux nouveaux contextes. Les lois et règles de maintien de l’ordre ont évolué depuis 2005, notamment avec la loi de 2017 sur l’usage des armes par les forces de l’ordre. Toute différence du contexte historique peut rendre certaines stratégies obsolètes.
Effectuation : Cette méthode se concentre sur les conséquences immédiates de la situation. Elle offre ainsi des points d’intervention directs au présent sans une débauche de moyens pour changer le passé. Bien que très efficace, ce mode de raisonnement peut laisser penser de ne traiter que les symptômes.
Appartenance : Si elle permet d’adapter la taille du problème en l’analysant par ensemble ou sous-ensemble, elle peut aussi mener à une vision fragmentée, ne traitant qu’une partie du problème et négligeant les interactions entre ces sous-ensembles.
Face à une situation aussi complexe que les émeutes urbaines, la mise en perspective à travers quatre angles de vue devient essentielle. Elle offre une meilleure capacité d’analyse du problème et permet de comparer des solutions. Elle favorise une prise de recul salutaire et permet d’entrevoir des solutions qui auraient pu rester invisibles.
En situation complexe et incertaine, penser selon la logique effectuale s’avère très efficace. En retenant un des effets directs de la situation qui est le développement d’une compétition entre les quartiers via les réseaux sociaux, on pourrait ainsi imaginer organiser un concours entre banlieues lancé par une figure d’autorité comme Mbappé, impliquant les parents dans des actions produisant des bénéfices collectifs. Ces actions, en agissant directement grâce aux effets générés par la situation, pourraient contribuer à apaiser les tensions, favoriser l’entraide et recréer du lien social.
Finalement, loin de céder à l’immédiateté et à l’impulsivité, prenons le temps de l’analyse. En travaillant selon quatre choix de résolution de problème, apprenons que ces événements peuvent être des opportunités pour bâtir des solutions pérennes originales et justes pour notre société.
Dominique Vian et Quentin Tousart, auteurs de « Partir de soi pour changer le monde à son échelle avec les méthodes effectuales »
Dominique Vian et Quentin Tousart, auteurs de « Effectual impact, Partir de soi pour changer le monde »
Dominique Vian, professeur associé en cognition entrepreneuriale à SKEMA Business School. Docteur en sciences de gestion de Telecom ParisTech, Dominique Vian est l’auteur de six méthodes effectuales déjà utilisées dans une soixantaine d’incubateurs, pépinières, technopoles, mais aussi par des consultants en stratégie d’entreprise, des directions générales et d’innovation (notamment ISMA360, qui permet de choisir rationnellement un marché accessible pour une invention, et FOCAL, qui permet d’envisager des actions originales et pertinentes).
Quentin Tousart, entrepreneur passionné dans l’innovation numérique – Quentin Tousart a créé à l’âge de 22 ans, la startup e-commerce Webdistrib qu’il a pu revendre prospère en 2006. Avec un esprit créatif et novateur, il a alors créé Webpulser, une agence e-commerce qui connaît également un joli succès. Ses valeurs principales sont la coopération, l’espoir et la liberté.
Le 40ème anniversaire du Marché de la Poésie (du 7 au 11 juin 2023 Place Saint-Sulpice) et sa périphérie
Pour télécharger la version PDF de l’argumentaire du 40ème Marché de la Poésie, merci de cliquer ICI
Site officiel : https://www.marche-poesie.com/
Pour télécharger la version PDF de l’argumentaire du 40ème Marché de la Poésie, merci de cliquer ICI
Une page dense et entière consacrée à l’admirable travail de Colette Portelance dans L’Hebdo Bourse Plus
Une page dense et entière consacrée à l’admirable travail de Colette Portelance dans L’Hebdo Bourse Plus
(lire « Au coeur de l’intelligence » aux Editions du CRAM)
Le sujet des fins de vie inhumaines de nos vieux vous intéresse ?
Le sujet des fins de vie inhumaines de nos vieux vous intéresse ?
Vous cherchez à savoir ce qui peut leur redonner l’envie d’avoir l’envie de vivre ?
Pour redonner de la joie aux vieux, ruez vous sur « 101 ans, Mémé part en vadrouille » (argumentaire ci-dessous), l’HISTOIRE VRAIE de Fiona Lauriol qui en sortant sa grand-mère de l’EHPAD où elle dépérissait à vue d’oeil et était condamnée à mourir dans la semaine à cause d’une inhumaine fin de vie, lui a fait vivre de 101 ans à 103 ans les deux plus belles années de sa vie en lui faisant faire le tour de l’Europe en camping-car.
Un livre qui redonne l’espoir : argumentaire ci-dessous dans ce mail : interviews, photos libres de droits sur simples demandes par mail guilaine_depis@yahoo.com ou sms 06 84 36 31 85
Deux spécialistes internationales reconnues de handicap et maladie mentale
Actualité Société inclusive – par guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
Pour rebondir sur les propos d’Eric Zemmour qui ont lancé une polémique autour des enfants en situation de handicap mental, Balustrade Santé/Psychologie/ Bien-être
Balustrade vous propose d’interviewer deux spécialistes de renommée internationale (me réclamer aussi leurs livres en service de presse) :
Colette Portelance, auteure canadienne de plusieurs best-sellers dont le dernier livre est « Au cœur de l’intelligence » (éditions du CRAM)
TRA, Thérapeute en Relation d’AideMD et pédagogue, Colette Portelance détient un doctorat en sciences de l’éducation de l’Université de Montréal et de l’Université de Paris.
Auteure et conférencière réputée, elle a créé l’ensemble des programmes de formation professionnelle du Centre de relation d’aide de Montréal et de l’École internationale de formation à l’ANDC, dont elle est la cofondatrice.
Thérapeute chevronnée, elle a développé ses propres conceptions psychopédagogiques et psychologiques de la relation d’aide, qu’elle a élaborées dans la création d’une nouvelle approche: l’Approche non directive créatrice (ANDC), approche dont il est question dans ses nombreux ouvrages
et
Carole Buckingham, auteure anglaise très médiatisée outre-manche pour son engagement contre l’exclusion des malades mentaux. Elle a publié deux livres disponibles en versions françaises « La boite de Pandore – Le drame de la schizophrénie » (essai) et « L’embrasement – comment la schizophrénie se manifeste » (récit)
Carole Buckingham est née et a longtemps vécu à Londres. Elle mène désormais une existence retirée dans un village du Hertfordshire. Formée au secrétariat bilingue, elle a également vécu à Paris où elle a pris conscience de sa schizophrénie. Elle s’intéresse aux langues, à la lecture, à la spiritualité et aux pathologies mentales. Carole Buckingham a écrit des articles pour la presse spécialisée britannique dans les questions de santé psychique et est active dans les projets de lutte contre la discrimination à l’égard des malades mentaux.
Contact : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
Les hommes et les femmes ne sont pas « faits » pour vivre ensemble ? (sur « Le Diable est une femme »)
Gérald Wittock, Le diable est une femme
Ce roman en quatre « actes » écrit par un bébé né « les pieds devant » est une fiction à réminiscences autobiographiques. L’auteur se situe dans « sept villes » comme les sept collines de Rome ou les sept branches du chandelier avant de s’ouvrir « aux antipodes » en évoquant un arabe « chétif » (de Sétif ?) né dans les quartiers nord de Marseille et tombé amoureux à 15 ans de son copain devenu fille, pour opérer sa « mutation » de « troisième type » avant de découvrir par un enfant que le diable est une femme. Ce qu’on savait depuis la Genèse.
C’est brillant, étincelant de jeux de mots, expert en six langues avec des phrases entières en italien, flamand ou anglais, avec cette manie du naming des quartiers, des rues, des boutiques ou des célébrités. Un inventaire de noms qui dispense de décrire, comme le « voilà » des ignares médiatiques, impuissants à user des mots pour le dire. C’est que l’auteur adore revenir à la ligne, sauter d’un sujet à l’autre, passer très vite sur ce qui aurait pu être intéressant à creuser. Mis en pension à 11 ans chez les curés à Bruxelles, il se contente du très conventionnel qualificatif accolé à tout prêtre catholique depuis le rapport Sauvé : ils sont « avides de chair fraîche » – mais aucun exemple concret ni stratégie de contournement ne sont évoqués. Comme si c’était le décor : voilà. Le souffle est un peu court et la sauce trop délayée pour ambitionner de gagner au prix qu’on court.
Un roman sur un air de chansons pour toute culture, avec « discographie » à la fin. Il est vrai que l’auteur se présente comme « auteur-compositeur » de musique à la mode pour les pubs ou les clips, mais faut-il en faire un livre ? Composé de morceaux accolés sans trop de cohérence (en fait quatre nouvelles publiées préalablement en autoédition), ce kaléidoscope rend compte de l’esprit zappeur et inquiet d’une génération jamais à sa place nulle part, interconnectée à tous mais amie avec personne, virevoltant de ville en ville, de métier en métier, de femme en femme, transgressant les codes avec délices, se découvrant au fond sans genre parce que les femmes (diaboliques) auraient pris le pouvoir. Pauvres petits gamins paumés, laissés entre deux couples… Dans ce contexte zemmourien, découvrir « l’âme sœur », cette vieille scie romantique, est mission impossible.
Les yeux se décillent : les hommes et les femmes ne sont pas « faits » pour vivre ensemble mais chacun pour soi. Après tout, le Dieu de la Bible a créé l’homme ; la femme n’a été qu’un produit dérivé issu du désir du mâle de ne pas être seul. Mais il avait avant Eve toutes les démones pour se faire plaisir, pourquoi en vouloir toujours plus ? Comme les filles vivent désormais leur vie sans entraves avec la pilule, l’avortement et l’arme du « viol » comme sésame sacré, la soi-disant « âme sœur » n’a plus vocation à être féminine. Les mâles entre eux sont bien plus heureux… Peut-être est-ce le message dépressif et suicidaire de ce brûlot des valeurs bourgeoises catholiques (belges), publié par provocation sous une couverture « vieille peau » empruntée à Gallimard ? (…)
Gérald Wittock, Le diable est une femme, Vérone éditions, 2021, 418 pages, €25.10
Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com