(photo Marie Liss)
Stephen Clarke est né en Angleterre et a étudié le français et l’allemand à l’université d’Oxford, avant de devenir lexicographe, actualisant les dictionnaires bilingues, principalement en y ajoutant des termes informatiques et vulgaires.
En 1993, il arrive en France pour travailler comme journaliste. Il écrit aussi de la fiction, et finalement, après moults refus des éditeurs, en 2004 il édite à compte d’auteur son roman A Year in the Merde et commence à le vendre à des librairies anglophones à Paris.
Après trois mois, le livre attire l’attention d’un grand éditeur anglais, et depuis il s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires dans une vingtaine de pays. Il est traduit en français sous le nom God Save la France.
Stephen a écrit sept autres romans, dont le dernier à paraître, God Save le Brexit ?, une comédie sur l’attitude britannique envers l’Europe et les (autres) Européens.
Son essai Français, je vous haimecontient les onze commandements pour comprendre les Français (dix ne suffisent pas).
Il a écrit plusieurs livres d’histoire sur les relations franco-britanniques, tels que Comment les Français ont gagné Waterloo. Son Mille Ans de Mésentente Cordialesert de lettre d’excuses pour dix siècles de guerres et rivalités entre Francophones et Anglophones. Ce livre, best-seller numéro un en Angleterre, a inspiré l’exposition permanente du Centre Culturel de l’Entente Cordiale au Château d’Hardelot, à côté de Boulogne-sur-Mer, dont Stephen est le commissaire scientifique.
Il a adapté ses livres pour la scène : son roman The Merde Factora été joué à Paris sous forme de spectacle cabaret ; son livre d’histoireMille Ans de Mésentente Cordialea inspiré son spectacle l’Entente Cordiale en Paroles et Musiques, joué à Hardelot en 2018.
Pour la radio, Stephen a co-écrit en français une pièce basée sur son livre Edouard VII, un roi anglais made in France (France Inter) et une sitcom, Les Anglais Débarquent (France Culture).
Il a co-écrit un spectacle, Swinging on the Seine, pour une stand-up américaine, D’yan Forest, dans lequel il joue aussi (performances à Paris et New York), et quand l’occasion se présente, il joue ses propres chansons comiques dans des cabarets ou (vu les conditions actuelles) en ligne.
Il habite à Paris, mais écrit partout.