VIOLENCES : Communiqué officiel de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie (Présidente Antoinette Fouque) du 23 novembre 2009

Alliance des Femmes pour la Démocratie

 

cou%20livre%20AF2009.jpgPrésidente : Antoinette Fouque

 

COMMUNIQUE OFFICIEL DU 23 NOVEMBRE 2009

(pour interviewer Antoinette Fouque, joindre son attachée de presse au 06.84.36.31.85)

 

La lutte contre les violences misogynes s’est imposée comme une des priorités dès les premières réunions du Mouvement de Libération des Femmes en 1968. Aujourd’hui, après 41 années de formidables conquêtes de droits, ces violences sont pourtant plus meurtrières que jamais.

En 1990, notre Observatoire de la Misogynie recensait en France 360 meurtres de petites filles, jeunes filles ou femmes, en raison de leur sexe. Il a fallu attendre encore 10 ans pour que les premières statistiques officielles viennent confirmer la gravité de cette guerre quotidiennement faite aux femmes.

A la veille de la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence à l’égard des Femmes, les derniers chiffres délivrés par l’Observatoire National de la Délinquance font apparaître que le nombre de femmes victimes  de violences, particulièrement au sein de leur foyer, est en augmentation : 312 000 femmes victimes de violences sexuelles, et 1 million, de violences physiques. Dans le même temps, le rapport souligne qu’elles portent de moins en moins plainte.

Selon les sources officielles les plus récentes, une femme meurt tous les deux jours et demi, du seul  fait des violences conjugales. Hier encore, on apprenait que Kavidha Bala, 29 ans, agressée et menacée par son mari depuis de longs mois, au su et au vu de tous, a été brûlée vive à Meaux sous les yeux de sa fille de 8 ans.

Le nombre de victimes du gynocide perpétré dans le monde ne cesse de croître.

Ce sont aujourd’hui 200 millions de femmes qui manquent à l’appel de la population de la planète.

Dès 1990, Antoinette Fouque travaillait à une Loi-Cadre pour que, du plus réel au plus symbolique, la condition des femmes devienne une priorité d’action, au bénéfice de tous.

Le 25 novembre 2007, elle appelait à ce que la lutte contre les violences faites aux femmes soit reconnue Grande Cause Nationale. De nombreuses associations, rassemblées en collectif, dont l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, l’ont obtenu pour 2010.

            Il faut aller plus loin. Il faut une Politique Globale pour les femmes, généreuse et déterminée, qui prenne en compte les causes profondes des discriminations et des violences qui les frappe, et leur apport vital à l’humanité. Il faut des mesures vigoureuses et de longue durée. Comme Antoinette Fouque le propose depuis 2008, il faut un Grenelle des femmes pour oeuvrer à une nouvelle alliance entre les femmes et les hommes, à un nouveau contrat humain.

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