Alex Dutilh consacre un « Open Jazz » à Laurent Dehors

A réécouter : https://www.francemusique.fr/emissions/open-jazz/laurent-dehors-une-nuit-a-l-opera-76101

Après un opus 1 très remarqué, Laurent Dehors continue son exploration de l’opéra, de l’époque baroque au XXème siècle, entouré d’une nouvelle équipe de musiciens dans “Une petite histoire de l’opéra, vol. 2”.

Laurent Dehors, une nuit à l'opéra
Tous Dehors, © Christophe Charpenel

Au sommaire aujourd’hui

  • Laurent Dehors à la Une

De Bizet à Purcell en passant par Mozart, Verdi, Rameau… ou par une version slam d’un opéra flamand, le répertoire s’égaie, se contorsionne, s’ornemente, se réinvente avec finesse.

Laurent Dehors poursuit avec bonheur dans « Une petite histoire de l’opéra, Vol 2 »  son exploration du répertoire lyrique avec comme boussole intérieure ses propres repères de compositeur jazz. Respectueux mais audacieux, exigeant mais joyeux et poétique, il repousse les frontières esthétiques pour insuffler un vent frais et décoiffant aux pièces incontournables de l’Opéra ainsi qu’à des airs moins connus et une pièce originale. Laurent Dehors offre un décalage fantaisiste et profond, porté par la soprano solaire Tineke Van Ingelgem et cinq poly-instrumentistes talentueux prêts à repousser les contours esthétiques du répertoire opératique avec une aisance un brin « no-limit ».

La profusion d’instruments (glockenspiel, balafon, vibraphone, marimba, batterie, trombone, tuba, soubassophone, saxophones, clarinettes, guimbarde, cornemuse, banjo, guitare, piano et piano préparé), l’étendue vocale de la soprano Tineke Van Ingelgem, la richesse d’interprétation et d’inventivité, font de « La Petite histoire de l’opéra opus 2 » un projet surprenant d’humour et d’énergie.
(extrait du communiqué de presse)

A écouter dans Jazz Club de Yvan Amar du samedi 21 septembre

« Les 150 derniers jours », opus 3 de la trilogie de romans scientifiques de Gérard MULLER

Gérard Muller publie l’opus 3 de sa trilogie de romans scientifiques aux éditions Lazare et Capucine

Parution octobre 2019 du roman

« Les 150 derniers jours – Mission Humanis »

Un astronome vient de découvrir un astéroïde non identifié. Sa trajectoire doit lui faire percuter la Terre dans 150 jours. Par sa taille, ce corps céleste est un tueur et l’humanité prend alors conscience de la possible disparition de la vie sur notre planète. Les agences spatiales du monde entier décident officiellement de se coordonner pour le neutraliser avant qu’il ne soit trop tard.

Jean, ingénieur du CNES, nommé responsable de la mission européenne, obtient les pleins pouvoirs du Président de la République. Il va tenter de mener à bien un terrible challenge : trouver la parade pour détruire l’astéroïde avant la collision et coordonner tous les projets sans les arrières pensées politiques des Russes, Chinois et Américains, qui vont tout faire pour être la nation qui sauvera la Terre.

Alors que le compte à rebours est lancé, une femme va surgir d’un passé que Jean pensait à jamais oublié et lui révéler un secret qui bouleversera sa vie, si l’impact imminent est évité.

Ce thriller est le troisième opus de sa trilogie de romans scientifiques publiés cette année : après la mécanique quantique, l’astrophysique et les trous noirs, avec « L’âme de la fontaine étourdie » et « Le soleil noir de Tenerife », Gérard Muller plonge à nouveau ses lecteurs dans un univers qu’il connaît parfaitement : l’espace, les corps célestes, les fusées, les satellites, et le travail des ingénieurs qui maîtrisent cette haute technologie.

Prix 15 €

François Vicaire repère une vraie Reine de la nuit dans « TOUS DEHORS »

http://theatreennormandie1.over-blog.com1.over-blog.com

L’opéra « OPUS 2 » de Laurent Dehors : la reine de la nuit chez Hellzapoppin

29 Septembre 2019 , Rédigé par François Vicaire

On avait aimé le premier OPUS de la petite histoire de l’Opéra concocté par Laurent Dehors et sa joyeuse équipe de musiciens, on adore cette nouvelle facette d’une talent qui joue de tous les genres avec une maestria époustouflante.
Dans le survol qu’il fait de l’univers si particulier du lyrique et dont a priori on pourrait le croire plutôt étranger, Dehors donne un coup de pied dans la fourmilière des certitudes en s’appropriant un répertoire qui n’a plus d’âge et dont on pensait tout connaître au point parfois de se surprendre à le rabâcher avec une délectation nostalgique.
Dans les choix qui ont été faits pour cet épatant CD, se côtoient des « standards » comme la « Habanera » de « Carmen ou le « Una furtiva Lacrima » de « L’elixir d’amor » que l’on redécouvre à l’aune d’une vision qui est tout, sauf iconoclaste. C’est que le principe de ce travail ne relève pas de la simple adaptation mais s’affirme comme un détournement d’intentions réfléchi et musicalement savamment construit.

Tineke van Ingelgem

Il en va ainsi d’une toccata dans laquelle, si on tend bien l’oreille, on retrouve le Monteverdi de « L’Orféo » mais aussi et, surtout, dans une « Carmen » qui ne perd rien de ses qualités originelles mais qui prend une dimension nouvelle et percutante grâce, entre autre, à Tineke van Ingelgem (elle fut « Médée » la saison dernière à l’Opéra de Rouen) dont l’agilité de tessiture et la beauté du timbre restitue à la note près l’air de Micaëla ou celui de « Didon ». On pourrait même dire qu’en dépit de contre-chants téméraires mais jamais dévastateurs, il y a une grande fidélité et, pourrait-on dire, une authentique relecture de ses chefs-d’oeuvres impérissables, qu’ils soient de Purcell ou de Vivaldi, dans la manière dont Laurent Dehors les revisite.

Et si le choeur des enfants de « Carmen » prend une allure proche de l’univers d’Hellzapoppin, par contre le mambo de « West Side Story » s’épanouit dans une version que Bernstein lui-même n’aurait pas désavouée.

Quelque part Laurent Dehors est le petit-fils de l’André Popp «du « Piccolo saxo » et l’héritier du Gérard Calvi des « Branquignolles ». Les uns comme les autres sont tous sortis d’un moule classique qu’ils ont su apprivoiser en portant sur lui ce qu’on pourrait appeler un « irrespectueux respect »

Et, cerise sur le gâteau, pour clore cette succession de numéros tous plus succulents les uns que les autres, Tineke van Ingelgem s’offre hors programme le luxe d’une « Reine de la nuit » totalement ébouriffée à l’image même de cet « Opus 2» dont on espère qu’il ne sera pas le dernier.

 

Francis Benoît-Cousté annonce la parution de « La Défense d’aimer »

Domitille MARBEAU FUNCK-BRENTANO : « La Défense d’aimer ». Roman wagnérien. Préface de Jean-Claude Casadesus. Collection ‘Amarante’. L’Harmattan (www.editions-harmattan.fr). 13,5 x 21,5 cm. 146 pages, dessins de Fasolt. 15,50 €.
Responsable du service culturel de la Sacem, l’auteur a emprunté, pour cet ouvrage, le titre d’une œuvre de jeunesse de Richard Wagner.
Roman dans lequel une jeune femme s’apprête à partir pour Bayreuth, voyage dont elle rêve depuis l’enfance – parcours qui va la conduire à goûter, malgré elle, au «philtre d’amour».
Chargé de réminiscences, émouvant récit d’une passion à la fois amoureuse et lyrique…

En annexe : Livret documentaire sur l’« Anneau du Nibelung ».

[À paraître le 15 octobre 2019]

Cf. : https://www.amazon.fr/l/B009G7PCQK…

« l’héroïne telle que l’auteur l’imagine, au-delà des actes relatés par les spécialistes » : sur la Camille de Thierry Caillat

Camille de Thierry Caillat

Tout commence en décembre 1864 et se termine en octobre 1943 : Camille Claudel est née, a vécue, est morte. Thierry Caillat en fait une biographie romancée qui la suit pas à pas, de date en date, attentif à son itinéraire. Point de synthèse ni de fresque mais le jour le jour, ou presque. Ce parti-pris pointilliste a ses avantages, qui sont de faire pénétrer le lecteur dans l’intimité du modèle. Mais aussi ses inconvénients, dont le premier est la fabulation pour ce qui n’est pas renseigné par les archives.

Il s’agit de la vie rêvée de Camille, plutôt que de la vraie, « l’héroïne telle que l’auteur l’imagine, au-delà des actes relatés par les spécialistes » avoue l’écrivain page 7. Mais c’est une réussite.

La reconstitution humaine par la mémoire, à partir des lettres et documents laissés par le temps, rend plus vivante la femme, plus inspirée l’artiste, plus pitoyable la folle paranoïaque. Car Camille, comme Protée, est tout cela à la fois et successivement. Sa volonté de dominer se révèle dès son enfance lorsqu’elle régente son petit frère Paul, de quatre ans plus jeune, qui deviendra l’écrivain catholique Paul Claudel, accessoirement diplomate, converti un beau jour de ses 19 ans par une révélation au côté d’un pilier de Notre-Dame. Camille sculpte ce frère à 13 ans, à 16 ans, à 37 ans… Le travail du sculpteur est décrit minutieusement par l’auteur qui s’est mis au métier pour mieux comprendre comment une caresse du pouce sur une pommette permet de donner de l’ironie aux traits ou de creuser l’expression.

Elève à 20 ans d’Auguste Rodin, le mâle dominant de la sculpture fin XIXe en France, Camille s’agace de n’être qu’une « femme », c’est-à-dire un bien de patrimoine pour les bourgeois du siècle. Elle veut exister par elle-même, sans être constamment rabaissée au niveau d’épigone du grand maître. Après au moins un avortement, elle rompt en 1892. Mais Rodin est amoureux d’elle, de son corps, de son talent, de son caractère affirmé. Il le restera sa vie durant et la soutiendra toujours, même s’il se méfiera toujours de cette féminité volcanique auprès de qui il ne fait pas bon vivre et se reposer du labeur. Ce qui rend l’icône féministe que voudrait la mode aussi bête que vaine. Rodin n’est pas marié avant 76 ans et épouse alors son ancien modèle Rose, la compagne discrète de toute sa vie, rencontrée en 1864, l’année de la naissance de Camille ; il ne veut pas d’enfant et ne reconnaîtra aucun de ceux qui naissent malgré lui.

Cette attention du maître, son appui financier et relationnel constant, l’admiration distante qu’il lui voue, entretient la paranoïa de Camille. Elle croit qu’il lui vole ses idées, qu’il la fait espionner pour copier ses modèles, trop occupé et trop mondain pour avoir encore de l’inspiration. Camille Claudel invente le croquis d’après nature, ce qui ne plaît pas toujours aux bourgeois qui préfèrent « l’idéal » à la réalité trop crue. Elle n’obtient pas de commande de l’Etat malgré l’entremise de Rodin et elle crie au complot. Elle a pourtant des commandes régulières de mécènes comme le baron de Rothschild ou la comtesse Arthur de Maigret, mais elle ne sait pas les garder. L’Etat ne peut pas tout, l’artiste, s’il est grand, doit savoir se faire reconnaître. Or ce n’est pas le caractère de Camille que de communiquer. Elle est une force qui va et qui l’aime la suive… Ce n’est pas ainsi que l’on réussit. D’où la paranoïa accrue.

Au point de s’enfermer dans son atelier et de ne créer que pour elle, détruisant le soir le travail du jour afin qu’on ne vienne pas le voler durant son sommeil ! A la mort de son père, qui l’a toujours soutenue mais probablement pas vraiment élevée, laissant passer trop de traits asociaux de caractère, sa mère et son frère Paul la font interner en 1913. Elle terminera sa vie à l’asile, refusant tout contact avec les autres, quémandant sans relâche d’être relâchée mais sans mettre une seule goutte d’eau dans son vin parano.

Au total, un destin tragique, que l’auteur montre construit brique après brique. Il aurait pu tourner autrement car « le milieu » n’excuse pas tout. Certes, le siècle bourgeois était misogyne et machiste, mais la sculptrice s’est fait reconnaître par son talent. Elle l’a gâché par son intransigeance et son délire de persécution. Elle n’a jamais accepté, au fond, que Rodin ne fasse pas d’elle « sa » femme, exclusive, vouée à son entière admiration.

Thierry Caillat, Camille, 2019, L’Harmattan, 251 pages, €23.00 

Musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine à 1 h de Paris dans l’Aube, tarif 7

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

 

Adèle Deuez offre un superbe compte-rendu du concert de « Tous Dehors » dans CAUSEUR

Tous Dehors: une petite histoire de l’opéra (et du jazz)

Plusieurs siècles d’opéra remaniés façon jazz offrant un décalage musical assumé


Après un premier opus, sorti en 2010, le sextet Tous Dehors se produisait au Studio de l’Ermitage (XXème arrondissement) pour son deuxième opus. Six musiciens éclectiques et polyvalents, noyés dans les instruments qui envahissent la scène. L’art du mélange des genres maîtrisé à la perfection!

J’étais partie avec un certain a priori, pas forcément négatif. Je me demandais simplement comment était-il possible de mêler de l’opéra et du jazz.

En témoigne le premier morceau joué : la Toccata de l’Orfeo de Monteverdi… Au balafon et à la guimbarde (si si !). Plus encore, c’est du Bizet, du Wagner et du Vivaldi (entre autres) qui nous ont été proposés d’écouter, le tout sublimé par une incroyable soprano – Tineke Van Ingelgem – aux airs de Maria Callas… Ça ne s’invente pas !

À mesure que les chansons défilaient, les musiciens passaient d’un instrument à l’autre dans une décontraction et une humilité qui les rendaient d’emblée sympathiques (c’est qu’ils le sont en plus !). Saxophone, clarinette, cornemuse, tuba, glockenspiel, batterie, guitare… Leur convivialité communicative donnait forcément envie de participer, et ce fut chose faite avec le « piano préparé » – qui consiste à placer des objets sur les cordes de l’instrument, ce dont le public est doté, en l’occurrence des clefs et des stylos – pour un rendu à la fois sublime et surprenant.

Mais il ne faut pas se méprendre, Tous Dehors ce n’est pas qu’une entreprise de démocratisation de l’opéra mais plutôt une réappropriation réussie. Et plus qu’une palette d’instruments c’est aussi, et surtout, une palette d’émotions. Le public passe consécutivement du mélancolique Air de Micaëla de Bizet à la candeur du Chœur des enfants, sans risque de fausse note et pour finir, avec brio et dans l’emballement généralisé, sur un morceau aux influences slam, au cours duquel la cantatrice s’est muée en véritable rock star.

À la fin du spectacle (c’est toujours trop court quand c’est bien), je suis allée voir Laurent Dehors, le metteur en scène. Il a eu cette phrase qui mérite d’être rapportée : « Nous voulons sortir des petites cases, de cette manie de tout ranger dans des tiroirs, mais c’est difficile ». L’Opus 2 de Tous Dehors n’est, à l’évidence, pas la partie d’un tout mais plutôt, et comme disait Paul Verlaine, « de la musique avant toute chose ». Musique, certes, inclassable et c’est tant mieux ! Il n’en demeure pas moins un merveilleux spectacle offert par des musiciens hors pair qui ne s’adressent pas qu’aux mélomanes, mais aussi aux curieux, et mériterait sans aucun doute de sortir des petites cases. Un monde à part qu’il est impératif de découvrir et qui, j’en suis sûre, mettra tout le monde d’accord.

Le roman « Jasmine Catou détective », les aventures d’une célèbre chatte attachée de presse littéraire

Parution le 30 septembre 2019 d’un roman vraiment original et insolite : « Jasmine Catou détective », le nouveau roman de Christian de Moliner aux Editions du Val.

Résumé : Jasmine Catou est une jolie chatte au poil soyeux et aux yeux verts. Elle vit avec sa mère Agathe, qui est attachée de presse, dans un appartement parisien ancien et plein de charme. Curieuse et surdouée, elle va résoudre avec brio les 5 énigmes qui se posent à elle. Des enquêtes pleines de fantaisie et qui vous séduiront.

(un roman librement inspiré de Jasmine Catou, la véritable assistante de l’attachée de presse Guilaine Depis qui est sur la page d’accueil du site de son entreprise Balustrade http://guilaine-depis.com)

Cinq raisons d’interviewer la féline Mademoiselle Catou (Jasmine pour les intimes) qui est très photogénique (cf diaporama ici https://guilaine-depis.com/jasmine-catou/) : 

1) Jasmine Catou est célèbre sur facebook, elle a des centaines d’admirateurs, qui suivent chaque jour ses passionnantes aventures
2) Jasmine Catou a déjà été choisie pour son regard si intelligent pour poser pour la couverture d’un vrai livre de maths (car l’entreprise Balustrade pour laquelle elle travaille compte parmi ses clients réguliers le Comité international des Jeux mathématiques, tous fans d’elle) ;
3) Ce n’est pas la première fois que Jasmine Catou nourrit l’inspiration d’un écrivain : avant de devenir l’héroïne principale du nouveau roman de Christian de Moliner, Jasmine Catou avait déjà inspiré un personnage de roman à l’auteur pour adolescents Eric Jeux. Elle a un grand rôle dès la page 93 du roman « Les Chimères de Karl » à partir du chapitre « Arrivée de Jasmine » ; 
4) Mademoiselle Catou (Jasmine pour les intimes) est l’assistante de l’entreprise de relations presse Balustrade ; elle fournit un travail très efficace de relecture des manuscrits et d’envois de livres aux journalistes ; 
5) Jasmine Catou est la coqueluche de nombreux écrivains, elle a par exemple déjà séduit Amélie Nothomb.(photo)
 
Je peux vous envoyer en service de presse le roman dont elle est l’héroïne ; l’idéal serait de faire un entretien avec elle sur sa vie d’assistante d’attachée de presse (cf photo jointe) d’écrivains ! Sur le site de Balustrade, Jasmine la surdouée est en page d’accueil. https://guilaine-depis.com
 
Merci de votre attention, 
Guilaine Depis 06 84 36 31 85