Grande interview de Thierry Caillat pour le Salon littéraire

Interview de Thierry Caillat par Joseph VEBRET pour Le Salon littéraire

— D’où vous est venue l’idée de consacrer un livre à Camille Claudel ?

J’ai visité un jour une petite exposition dédiée à Camille Claudel dans les locaux où elle avait été internée près de 30 ans, à l’asile de Montdevergues – aujourd’hui hôpital de Montfavet – près d’Avignon. Je ne sais plus pourquoi je m’y suis rendu. J’étais peu attiré par la sculpture, je ne connaissais presque rien de Camille Claudel – et aucune de ses œuvres. Peut-être était-ce simplement l’internement qui m’avait intrigué.

J’y ai été captivé par la conjonction de deux impressions. Le côté intime de l’exposition, un petit bâtiment en rez-de-chaussée, une succession de petites pièces, une fréquentation très réduite, quelques œuvres à peine – pas les plus célèbres – présentées à hauteur des yeux, sans protection. Et l’expressivité de ces œuvres, qui m’a frappé.

En lisant les panneaux retraçant sobrement le long séjour de Camille à l’asile, je me suis dit « c’est une vie de roman ». Et j’ai eu aussitôt l’envie d’en faire un roman.

— Vous présentez votre livre comme étant un roman alors qu’il a toutes les caractéristiques d’une biographie. Pourquoi ?

Je suis parti de cette idée de roman d’une vie, mais j’ai voulu m’appuyer sur sa vie réelle. Il m’est très vite apparu que la chronologie avait une importance considérable pour comprendre son évolution. Or les biographies existantes ne traitaient sa vie que par grandes périodes agglomérées, ou par thème. Etablir une chronologie précise m’a demandé un considérable travail de documentation, d’autant que je voulais la croiser avec celle de la production des œuvres (et pas seulement de leur apparition) : j’ai dû aller jusqu’à utiliser des outils de planification pour comprendre le déroulement de certaines phases.

Et peu à peu je me suis laissé enfermer… C’est ainsi que mon roman a tourné en biographie. J’en ai eu conscience, mais entretemps j’avais aussi découvert que le poids de l’histoire personnelle de Camille et de son contexte était trop déterminant pour que je puisse m’en éloigner.

Fait significatif : en décidant d’écrire ce « roman », j’avais surtout pensé à la partie internement, qui résonnerait pendant toutes ces années comme un écho tragique d’un passé glorieux. La réalité m’a imposé l’inverse, car à partir de son internement Camille a délibérément exclu la sculpture de sa vie et de ses pensées. La fiction que j’avais initialement imaginée eut été une tromperie.

Je suis resté attaché au sous-titre « roman » pour revendiquer la part importante d’invention qui subsiste dans le personnage que je fais vivre. Rétrospectivement, j’admets qu’il s’agit plutôt d’une biographie, avec la part d’imaginaire qu’accepte le genre.

— Quelle a été votre démarche pour restituer Camille Claudel dans ses vérités ?

Outre les faits notoires,j’ai cherché à connaître ceux qu’elle a fréquenté – famille, (rares) amis, critiques, collectionneurs –, j’ai largement plongé dans le contexte sociologique de l’époque, et je me suis beaucoup appuyé sur ses lettres pour éclairer son propre état d’esprit face aux évènements.

Je me suis en outre inscrit dans un atelier de modelage, où j’ai essayé de copier ses œuvres, pour les comprendre. Et c’est effectivement là que je suis devenu amoureux de sa sculpture, en découvrant son raffinement et sa sensualité.

— Camille était-elle folle au point d’être enfermée toute sa vie, ou fut-elle victime de sa famille et des convenances de l’époque ?

Il semble bien que son état mental ait au départ effectivement justifié son internement. Elle était dangereuse non pour les autres, mais pour elle-même. L’initiative première en a d’ailleurs été prise par son frère, que l’on ne peut soupçonner d’arrière-pensées à ce moment (1913). Si sa mère, qui semble avoir haï Camille pour n’avoir pas suivi comme elle la voie de la soumission, en a manifestement éprouvé une grande satisfaction, et sa sœur probablement aussi, leur ressentiment n’aurait pas suffi dans cette société patriarcale. Pour mémoire, l’internement a été décidé dès la mort du père, qui probablement s’y opposait.

Mais dès la fin des années 10, les médecins ont proposé de renvoyer Camille dans sa famille, en faisant le constat qu’elle ne présentait plus de danger – il ne lui est resté qu’un signe de dérangement, et ce jusqu’à la fin de sa vie : l’obsession que Rodin, ou ses affidés, voulait la tuer, après l’avoir dépouillée et faite interner.  La mère s’y est opposée, farouchement. Et comme c’est elle qui aurait été concernée au premier chef, on conçoit que Paul ne soit pas intervenu.

Plus étrange est l’attitude de celui-ci après le décès de la mère (1929), quand il n’a rien fait pour libérer sa sœur, qui l’en suppliait. Contrainte matérielle – Paul était diplomate –, souci des convenances, simple souci de confort… ?

— Comment expliquer le comportement de son frère Paul, très croyant, mais qui semble maintenir sa sœur à l’écart, dans des conditions déplorables ?

Paul a admiré sa sœur autant qu’elle l’admirait lui. Il l’a soutenue financièrement à plusieurs reprises. Il a assisté avec tristesse à sa déchéance, jusqu’à conclure à la nécessité de son internement.

Comment expliquer son attitude par la suite ? Je n’ai pas cherché à creuser, ce n’était pas mon sujet, mais j’en reste intrigué.

— Quel fut le rôle de Rodin durant l’internement de Camille ?

Contrairement à l’image largement véhiculée, Rodin a toujours soutenu et poussé Camille, jusqu’au bout – en sous-main à partir de leur rupture. Il n’a cessé de harceler l’Etat pour lui faire obtenir enfin une commande, étape obligée d’une reconnaissance officielle de son génie. C’est par lui qu’elle a fini par en obtenir une, alors qu’elle était déjà au bord de la folie et ne produisait plus que des remake.

Au moment de son internement encore (1913 – ils étaient séparés depuis plus de vingt ans), il lui a fait parvenir la somme de 500 f* pour améliorer son ordinaire, en lui souhaitant une prompte délivrance.

Ensuite il a décliné rapidement, jusqu’à sa mort en 17.

— Finalement, l’histoire de Camille Claudel n’est-elle pas celle des femmes du début du XXe siècle écrasées par une société misogyne et patriarcale ?

On ne peut ignorer la responsabilité propre de Camille dans sa déchéance : caractère entier, incapacité au compromis, orgueil… Rodin en a lui-même beaucoup souffert, et ce n’est pas sans raison qu’il a fui devant le mariage qu’elle lui réclamait, malgré la passion qu’elle lui inspirait.

Il est possible que Camille ait aussi eu en germe les éléments de son futur dérangement.

Mais il est indéniable que la culture masculine de l’époque a ruiné son éclosion. Elle imprégnait bien sûr l’Etat dont la toute puissance, bien que déclinante, dictait encore largement le « beau » dans les arts et ignorait superbement les femmes. C’était doublement vrai pour un sculpteur. Passer d’un orignal en terre cuite ou en plâtre à un marbre ou un bronze imposait un financeur ; or, à l’exception de rares mécènes éclairés (tels les Rothschild), les collectionneurs ne s’aventuraient pas à commander une œuvre a un artiste qui n’ait pas été dûment estampillé par une commande de l’Etat. Et le ministère des Beaux-Arts s’y refusait systématiquement.

Dans ce climat, Rodin n’a été qu’un homme de son temps. Homme à femmes certes, mais plutôt moins machiste que la société de l’époque.

Il faut quand même souligner que les critiques d’art ont, eux, quasi unanimement reconnu très vite le génie de Camille. Et relever avec étonnement l’ouverture d’esprit du père, Louis-Prosper, qui a su distinguer très tôt le talent de sa fille, et y a progressivement sacrifié la majeure partie de ses biens.

— Ce livre est également une déclaration d’amour aux sculptures de Camille Claudel quelque peu occultées par l’immense Rodin. Comment qualifieriez-vous l’ouvre de Camille Claudel ?

Subtilité et sophistication des postures – un enseignement de Rodin –, extrême sensualité.

Originalité des sujets, devenus très vivants dans la deuxième moitié de sa carrière.

Camille était aussi une travailleuse acharnée. Contrairement à Rodin, elle sculptait elle-même les marbres – le travail le plus épuisant.

* L’anecdote résume presque à elle seule les trois principaux protagonistes de la vie de Camille – Rodin, la mère, l’Etat – : « Le conseil de famille » s’oppose à ce don – à part la mère, on ne voit pas qui serait à l’origine de ce refus, que rien ne justifie… ? Rodin se tourne alors vers l’Etat. Miracle : l’Etat, découvrant soudain le génie de Camille (à ce qu’elle est folle ?), a décidé de lui attribuer une pension de 500 f. Mais ne dispose pas du premier franc… C’est ainsi que l’Etat va verser à Camille sa première pension … financée par Rodin.

38e Marché de la Poésie, Report : mercredi 21 – dimanche 25 octobre 2020, Édition spéciale « Pour le livre et la lecture ! »

38e Marché de la Poésie, Report : mercredi 21 – dimanche 25 octobre 2020,

Édition spéciale « Pour le livre et la lecture ! »

Depuis sa naissance il y a 38 ans, le Marché de la Poésie consacre son énergie à la défense et la promotion des éditeurs et revues de poésie, des poètes et du poème.

Depuis son origine, sa vocation est de mettre en lumière tous les acteurs liés au poème, une politique audacieuse et presque unique au monde qui a souvent permis de valoriser et de donner de la visibilité à des éditeurs qu’on ne peut rencontrer quasi nulle part ailleurs qu’en France Place Saint-Sulpice et dans la périphérie du Marché.

Fidèle à cet esprit de soutenir surtout ceux qui en ont le plus besoin, les maisons d’édition de création et les poètes qui œuvrent à la création par les mots, le Marché de la Poésie se devait d’être au rendez-vous pour contribuer à aider ces sinistrés du confinement imposé par les mesures sanitaires.

Les métiers de la culture et de l’art, et l’édition en particulier, sont parmi ceux qui ont subi de plein fouet les plus dramatiques conséquences de la mise en pause de l’activité de notre pays. La poésie, parent pauvre de l’édition, la plus vulnérable, se retrouve naturellement encore plus malmenée.

En 2020, face à la menace de disparition de nombreuses maisons d’édition et de librairies, le Marché de la Poésie se devait de réagir par un geste fort : il a donc décidé de bousculer sa programmation. Au lieu de mettre un pays à l’honneur comme traditionnellement, cette occurrence 2020, reportée du mercredi 21 au dimanche 25 octobre Place Saint-Sulpice, aura pour thématique « Édition spéciale, Pour le livre et la lecture ! », pour défendre plus que jamais l’édition de création, avec près de 500 éditeurs et revues.

Par ce changement radical dans ses habitudes, le Marché de la poésie veut témoigner de la nécessité de tous se mobiliser pour que puisse advenir un sursaut vital et national en faveur du livre et de la lecture. Tous les amoureux de la littérature devront répondre présents à ce rendez-vous de l’automne. Chacun doit se convertir plus que jamais en militant de la littérature et de la poésie.

De votre enthousiasme et de votre participation ardente et massive à cette édition pas comme les autres du Marché de la Poésie, peuvent et doivent résulter une dynamique nouvelle, qui fera s’amorcer un mouvement positif et salvateur pour le livre, les écrivains, les revues et les éditeurs.

Yves Boudier & Vincent Gimeno-Pons président délégué général

Attachée de presse : Guilaine Depis +33 6 84 36 31 85, guilaine_depis@yahoo.com

Penser l’orientation des adolescents après le confinement avec Caroll Le Fur, coach d’orientation

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Comment penser l’orientation de son ado qui est déjà confronté à l’épreuve d’un baccalauréat chamboulé après le confinement ?

Quelles études peut-il entreprendre après le confinement ?

Quels seront les métiers de demain ?

« 65% des jeunes qui sont en classe primaire exerceront un métier qui n’existe pas encore », Caroll Le Fur, coach pour l’orientation de parents de lycéens et auteur de « Qu’est ce que tu veux faire plus tard ? »

Merci de me contacter comme attachée de presse pour l’interviewer / recevoir son livre 06 84 36 31 85

 

Kathya de Brinon écoute les prostituées du Bois de Boulogne

Kathya de Brinon, victime de l’inceste et Présidente fondatrice de S.O.S. Violenfance Prévention de l’inceste et de la pédocriminalité, tient depuis le début du confinement une « petite permanence téléphonique » pour aider tous ceux qui souffrent ou sont témoins de VIOLENCES de toutes natures liées à cette situation inédite de confinement. (tout savoir sur Kathya de Brinon et son association : https://guilaine-depis.com/category/actu-kathya-de-brinon/)
L’Obs vient de lui consacrer un reportage de 6 pages où elle évoque notamment ses conversations téléphoniques avec des prostituées du Bois de Boulogne qui l’ont jointe, désespérées, durant le confinement. https://guilaine-depis.com/dans-lobs-emmanuelle-anizon-rend-hommage-a-la-generosite-de-kathya-de-brinon-presidente-de-s-o-s-violenfance-qui-tient-une-petite-permanence-telephonique-durant-le-confinement-et-sauve-ainsi/
Elle reste prête à informer sur les diverses violences subies par ces prostituées (qui continuent à exercer leur métier malgré le confinement, et qui trouvent des clients), comme par les femmes et les enfants. 
Contact presse : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85  (ci-dessous son texte sur les prostituées) :
« Depuis le début du confinement, j’ai été amenée à répondre, grâce à ma « petite permanence », à des appels de plusieurs prostituées, toutes originaires des pays de l’Est.
À Paris, celles que j’ai appelée « les oubliées du Bois de Boulogne », et en Région, une survivante de maison close.
Délaissées par leurs proxénètes, les prostituées du Bois de Boulogne se regroupent « en meute », et utilisent un carnet d’adresses commun. Il faut bien manger…
Et des clients, elles en trouvent.
À croire que les obsédés du sexe se croient protégés du coronavirus !
Certaines travaillaient dans des hôtels et ont été jetées à la rue, (les prostituées de La Jonquera à la frontière franco-espagnole), d’autres étaient regroupées dans des maisons closes.
Ces dernières ont fermé et les ont rejetées. Elles ne rapportaient plus et étaient devenues dangereuses.
Ces femmes, j’en ai écouté quatre, ne demandent aucune aide. Seulement une écoute.
Inutile d’essayer de les convaincre de contacter une association, ou un hôpital si elles sont malades.
Ces femmes de l’ombre n’ont bien souvent aucune existence administrative.
Elles ont pour la plupart été exploitées par des proxénètes depuis leur plus jeune âge.
Elles ne veulent surtout pas être reconduites hors de France. Elles n’ont aucune envie de revoir leurs familles. Elles ont honte !
Au début du confinement et de mon écoute téléphonique, je me suis battue pour tenter de les sauver de la rue.
Puis j’ai compris…
Les femmes de l’ombre ne veulent qu’une seule chose : être écoutées.
Elles m’ont demandé une seule chose : ne pas être jugées, ne pas être ignorées. Pas longtemps. Juste le temps d’un échange bienveillant à travers un téléphone à carte et à durée limitée.
J’ai alors ressenti comme un devoir de mémoire, de transmission de vies perdues… »
Kathya de Brinon

Angélique Cadoret sélectionne « Emmanuel, Brigitte et moi »

ACTU, COUP DE COEUR, CULTURE, LITTERATURE

Mes lectures confinées!

20 AVRIL 2020

Le temps vous paraît long, les journées interminables ? Alors peut-être qu’un bon bouquin serait la clé pour palier votre solitude durant le confinement. Voici quelques savoureuses références à découvrir en quarantaine… 

Emmanuel, Brigitte et moi

Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé n’est absolument pas le fruit du hasard… Lorsqu’ils se rencontrent et tombent éperdument amoureux l’un de l’autre, Emmanuel a 15 ans et Brigitte 40. Lui est un prodige en devenir de la gastronomie française, elle est une bourgeoise, mère de famille épanouie de trois enfants dont la plus jeune a l’âge d’Emmanuel. Ensemble, ils vont affronter le scandale, courir après la gloire matérialisée par un restaurant prestigieux de la Côte d’Azur surnommé « Le Château » et connaître toutes les vicissitudes liées au succès. Le narrateur, le « moi » du titre est, pour sa part, un journaliste qui les retrouve par hasard, quinze ans après qu’ils aient tout perdu et chuté de leur Olympe.

Roman métaphore, « Emmanuel, Brigitte et moi » aborde les thèmes de l’amour, du pouvoir et de la chute et s’autorise quelques détours par la politique fiction car, bien entendu, cet Emmanuel et cette Brigitte là en rappellent d’autres… 


 

 

Le roman d’Alain Llense, coup de coeur du « Manège culturel » !

Mes lectures confinées!

20 AVRIL 2020

Le temps vous paraît long, les journées interminables ? Alors peut-être qu’un bon bouquin serait la clé pour palier votre solitude durant le confinement. Voici quelques savoureuses références à découvrir en quarantaine…

Emmanuel, Brigitte et moi

Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé n’est absolument pas le fruit du hasard… Lorsqu’ils se rencontrent et tombent éperdument amoureux l’un de l’autre, Emmanuel a 15 ans et Brigitte 40. Lui est un prodige en devenir de la gastronomie française, elle est une bourgeoise, mère de famille épanouie de trois enfants dont la plus jeune a l’âge d’Emmanuel. Ensemble, ils vont affronter le scandale, courir après la gloire matérialisée par un restaurant prestigieux de la Côte d’Azur surnommé « Le Château » et connaître toutes les vicissitudes liées au succès. Le narrateur, le « moi » du titre est, pour sa part, un journaliste qui les retrouve par hasard, quinze ans après qu’ils aient tout perdu et chuté de leur Olympe.

Roman métaphore, « Emmanuel, Brigitte et moi » aborde les thèmes de l’amour, du pouvoir et de la chute et s’autorise quelques détours par la politique fiction car, bien entendu, cet Emmanuel et cette Brigitte là en rappellent d’autres… 

Benjamin Blanchard consacre une formidable émission à « N’en fais pas une affaire personnelle »

Benjamin blanchard reçoit :

  • Henri Adam de Villiers, maître de chapelle à la Schola Sainte Cécile à Saint-Eugène et à l’église russe de la très sainte Trinité de Paris
  • Paula Marchioni, écrivain
  • Arthur Lanternier, chef de mission de SOS Chrétiens d’Orient au Liban

Thèmes : « A la découverte des Églises d’Orient (Épisode 34) : L’Église grecque (5ème partie) ; Dans les coulisses du monde des grandes entreprises ; SOS Chrétiens d’Orient face au covid-19 au Liban »

Réécoutez l’émission : https://www.radiocourtoisie.fr/2020/04/18/libre-journal-de-la-plus-grande-france-du-18-avril-2020-a-la-decouverte-des-eglises-dorient-episode-34-leglise-grecque-5eme-partie-dans-les-coulisses-du-monde-des-grandes-entrep/

Référence :

Paula Marchioni, N’en fais pas une affaire personnelle, Editions Eyrolles.

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Biographie de Philippe Olagnier, entrepreneur atypique

Biographie de Philippe Olagnier, un entrepreneur qui écrit !

Philippe Olagnier est diplômé de l’Institut français de gestion en management, en stratégie et en marketing. Créateur et chef d’entreprise, Il a été membre de comités de direction de grands groupes nationaux et internationaux. Développeur professionnel reconnu, il est aussi intervenant régulier dans des écoles supérieures de commerce dans les spécialités du management de changement et des techniques de négociations.

Devenu entrepreneur indépendant dans le monde du bâtiment, il conserve néanmoins une activité d’enseignant en techniques de ventes et négociation, et de consultant en management des organisations.

Son premier livre « Happy business, ou remettre l’humain au centre de l’entreprise », appelait de ses vœux une révolution sereine, ou respect et bienveillance devaient occuper la première place.

Cet ouvrage rencontra un fort écho qui le conduisit dans l’année de sa sortie, à animer de nombreuses conférences débat, sur tout le territoire devant des publics variés (clubs et syndicats patronaux, syndicats professionnels, universitaires et élus)

Il anime régulièrement sur les réseaux professionnels, autour de posts managériaux, des discussions autour du management.

Outre le fait de considérer que l’humain a été le grand laisser pour compte des vingt dernières années, et qu’il est temps d’inverser la tendance, il soutient la cause ce qui est appelé aujourd’hui la management agile (Diminution des procédures, allègement des procédures, mises en place d’organigramme de direction les plus légers et le plus plat possible, mobilisations de l’intelligence collective, prédominance de la culture du client, mentorat des équipes etc…)

Dans un deuxième ouvrage, « Brèves de management » cette fois ci redigé en 28 fiches opérationnelles de situations concrètes, il a donné les voies de la mise en pratique de cette philosophie d’entreprise, ( dont il a été un des premiers défenseurs sur le territoire national), et qui gagne aujourd’hui du terrain, depuis les PME aux plus grandes multinationales.