Vernissage exposition Femmes de la Louisiane par Emilie Molinero mardi 19 ou jeudi 21 avril 2022 à 19h

Exposition Femmes de la Louisiane

Résidentes ou voyageuses, papillons, éternelles amoureuses (ou les deux), les femmes ont une relation forte à La Louisiane, leur hôtel, leur muse.
Un toit, une chambre, un abris, une source, un nid, un paravent, l’ami absent, la belle vie, la vie déçue, La Louisiane incarne tant pour elles.
Dans ce livre, Emilie Molinero fait le récit en images et en mots de dix femmes portées par l’énergie de l’Hôtel La Louisiane. 
Rendez-vous le mardi 19 avril ou le jeudi 21 avril 2022 à partir de 19h à l’Hôtel la Louisiane, 
Rencontre-signature autour de « Femmes de la Louisiane » en présence de l’autrice Emilie Molinero.
60 rue de Seine, VIe
Au cœur de Saint-Germain-des-Prés
entrée libre pour le vernissage RSVP guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85 (à contacter aussi pour interview artiste, photos, dossier de presse)

Sortie du livre Femmes de la Louisiane Par Emilie Molinero

Femmes de la Louisiane est un livre photographique qui dresse le portrait de dix femmes, de 22 à 83 ans, vivant à l’hôtel La Louisiane, Chelsea Hotel à la parisienne situé au coeur de Saint- Germain-des-Prés.

Ce travail est à la fois une expérience poétique du lieu et une rencontre avec des personnes aux vies riches et émouvantes, incarnant les féminités d’aujourd’hui.

L’édition est bilingue français/anglais.

Le livre est imprimé en 225 exemplaires, dont 25 en édition limitée avec tirage signé, pour cette première édition.
132 pages, format 20,5 x 32,5 cm.
Imprimé en France sur papier d’art.

Couverture tissée.

Il est en vente à date:

  • –  Leicastore Rive Gauche, 13 rue du Cherche-Midi, 75006 PARIS
  • –  L’hôtel Louisiane, 60 rue de Seine, 75006 PARIS
  • –  En ligne sur www.emiliemolinero.bigcartel.com

L’hôtel La Louisiane est un hôtel familial situé au cœur de Saint Germain-des-Prés. Depuis les années vingt, il s’est forgé une réputation d’hôtel littéraire. Des noms d’hôtes illustres résonnent encore entre ses murs : Sartre, Beauvoir, Greco, Tarantino… Il s’est toujours tenu à la lisière du monde culturel, accueillant les nouveaux mouvements artistiques et littéraires de son temps. Haut lieu du jazz, de l’existentialisme, de la liberté d’expression… Jusqu’à dernièrement, pendant la pandémie de Covid-19, alors que les touristes internationaux disparaissaient progressivement et que les Français se confinaient, l’hôtel est resté un lieu de liberté et d’accueil.

C’est à ce moment-là que j’ai fait sa connaissance. Pénétrer dans La Louisiane pour la première fois est une expérience inoubliable. Ses couloirs étroits et tortueux, ses rideaux fleuris et surtout ses murs marqués par les hôtes du passé titillent l’imagination. On est happé par ce lieu jamais à la mode, mais résolument moderne.

Aujourd’hui, la tradition d’accueil et de soutien aux artistes perdure. Parmi eux, des femmes en quête d’elles-mêmes ou d’une vie nouvelle, qui viennent chercher cette «chambre à soi», si chère à Virginia Woolf. Au fil des couloirs et des étages, des portes s’ouvrent : Tina, Emilie, Nathanaëlle, Mariam, Charlotte, Anna, Catherine, Shana, Madison et Julie-Amour… Dix histoires de femmes, dix histoires de lieux.

Portrait des dix femmes :

Tina

Tina a soixante-et-un ans et vit en Suisse. Elle se marie jeune et a deux enfants. Durant cette première partie de vie, elle exerce comme infirmière urgentiste, puis comme ostéopathe, faisant du soin des autres sa priorité.
Après son divorce et sa rencontre avec l’artiste calligraphe Lalou, Tina allie son goût pour la danse et le soin du corps en créant avec lui une nouvelle discipline, la Téhima. Celle-ci se compose d’un ensemble rigoureux et chorégraphié de gestuelles inspirées de l’alphabet hébraïque.

Tina forme des professionnels à cette pratique depuis dix ans. Chaque fois qu’elle vient enseigner à Paris, elle séjourne à l’hôtel La Louisiane, seule ou avec Lalou, un habitué des lieux depuis longtemps. Elle y répète ses danses dès le petit matin.

Mariam

Mariam a quarante ans. Née de mère marocaine et de père français, elle a grandi au Luxembourg où son père occupait un poste de haut fonctionnaire. Enceinte à vingt-et-un ans, elle abandonne ses études à Oxford pour suivre son mari à Riyad puis à Dubaï.
Mariam connaît une vie fastueuse mais éprouve rapidement la solitude de mère au foyer. Après plusieurs années de vie commune, elle rentre à Paris avec son fils et divorce à trente-sept ans. Aujourd’hui, elle retrouve son indépendance et se lance dans l’écriture.

Mariam s’installe temporairement à La Louisiane en mai 2020, pour écrire. Elle y reviendra en novembre 2020 pour achever ce travail personnel.

Catherine

Catherine vit dans le Perche et a soixante-quatorze ans. Très jeune, poussée par la faillite de la cidrerie familiale, elle se lance dans la décoration puis la mode, en créant la marque Tartine et Chocolat au début des années soixante-dix. Chacun de ses projets est un succès mondial et propulse la jeune femme au rang des plus grandes fortunes de France. Durant cette même période, elle se marie à deux reprises et donne naissance à cinq enfants.

Aujourd’hui, après la création de chambres d’hôtes dans l’Aubrac, elle retourne dans son Perche natal pour lancer un nouveau concept hôtelier en compagnie de l’un de ses fils.
Catherine revient une fois par mois à Paris. Depuis vingt ans, à chacun de ses séjours, elle loge à La Louisiane, de préférence dans l’une des chambres rondes.

Charlotte

Charlotte a trente-sept ans. Elle est née dans une famille bourgeoise du Sud-Ouest au mode de vie bohème. Après des études de lettres, elle vient travailler à Paris quelques années sans trouver sa place ; elle retourne vivre à Bordeaux.
Il y a cinq ans, Charlotte s’installe de façon permanente à Paris, suite à sa rencontre avec Xavier, le propriétaire de La Louisiane.

Depuis le confinement de mars 2020, elle s’est investie professionnellement et émotionnellement dans la vie de l’hôtel et prend en charge le développement culturel de l’établissement.
Depuis la réception de l’hôtel, où elle travaille l’après-midi et le soir, Charlotte écrit des nouvelles.

Emilie

Emilie a cinquante-quatre ans. Après une enfance difficile dans une famille autoritaire et mal aimante, son DEA de Lettres en poche, elle s’installe à Paris où elle restera vingt-cinq ans. Elle y mène une vie libre et indépendante. Critique littéraire pour la presse et la télévision, Emilie se lance ensuite dans l’écriture de nouvelles et de romans.

Il y a quatre ans, pour mieux se consacrer à cette activité, elle décide de retourner vivre dans son Pays Basque natal. A côté de son travail d’écriture, Emilie est aujourd’hui assistante auprès d’enfants handicapés et se forme à la psychothérapie pour soigner les traumatismes graves.

Elle revient souvent à Saint-Germain-des-Prés et loge à La Louisiane, un point d’ancrage dans son travail d’écrivain.

Anna

Anna a trente-sept ans. Elle a grandi en Ukraine où elle a fait des études pour devenir professeur des écoles. A vingt-cinq ans, elle part vivre à Ljubljana en Slovénie, où elle gagne sa vie comme serveuse. Il y a quatre ans, elle débarque à Paris et rencontre Jean-Jacques, ex-homme d’affaires, à la terrasse du Flore. Elle travaille aujourd’hui de temps en temps comme figurante ou serveuse et assiste son compagnon dans son quotidien.

En raison de la guerre civile en Ukraine et de l’épidémie de Covid-19, Anna n’a pas revu ses parents depuis huit ans.

Elle réside de façon permanente à La Louisiane depuis bientôt deux ans.

Madison

Madison a 22 ans. Elle a grandi en Arizona sans connaitre Paris autrement que par les livres et la télévision. Elle la découvre lors d’une courte visite et se sent immédiatement liée à cette ville dont elle perçoit une personnalité forte et vibrante, loin des clichés qu’elle imaginait.
Elle décide d’y vivre en travaillant comme jeune fille au pair. Elle fait alors la rencontre d’Henrick, veilleur de nuit à La Louisiane et poète surréaliste. Après une expérience malheureuse dans la famille où elle travaille, elle rejoint son compagnon à La Louisiane en janvier 2020, et s’y installe.

Chaque nuit, elle travaille dans sa chambre qui est pour elle tout à la fois matériau créatif, atelier et refuge.

Julie-Amour

Julie-Amour a 47 ans et est la petite-fille de Juliette Gréco. Elle est née à Paris, mais a beaucoup voyagé. Enfant, elle suit sa mère comédienne sur les tournages, puis étudie en pension.
Elle exerce ensuite plusieurs métiers qui l’amènent à poursuivre ce mode de vie nomade : employée dans le tourisme équestre, assistante de production dans le cinéma, tâcheron dans les vignobles, puis animatrice pour le service de l’enfance à la mairie de Nanterre.

Il y a quinze ans, près avoir sillonné la France, l’Espagne et une partie de l’Afrique à vélo, elle se marie et s’installe à Roscoff. Elle y lance un food truck et une conserverie.
Aujourd’hui, suite à la mort de sa mère et de sa grand-mère, elle consacre une grande partie de ses journées à la gestion du patrimoine de Juliette Gréco. A côté, elle écrit des nouvelles.

Julie revient régulièrement à Paris depuis la mort de sa grand-mère pour s’occuper de cet héritage et aime alors s’installer à La Louisiane, lieu chéri de Juliette.

Shana

Shana a trente-cinq ans et est née à Paris, dans le 18e arrondissement. Elle est l’aînée d’une fratrie de quatre, au sein d’une famille où l’on déménage souvent.
A la mort de son jeune frère en 2010, Shana part à l’aventure sur les routes, avec sa chienne Jasmin. Elle termine son périple en 2015 pour devenir gérante de bar en banlieue parisienne et s’installer avec son nouveau compagnon, lui-même barman. Ce dernier se révèle de plus en plus violent au fil des années, notamment pendant le premier confinement de mars 2020. A l’été suivant, Shana s’enfuit de chez elle avec Jasmin et trouve alors un emploi de serveuse dans un café près de Pont-Neuf. C’est là qu’elle rencontre Charlotte et Xavier qui lui proposent de venir loger à La Louisiane en octobre 2020.

Aujourd’hui, Shana a décroché un CDI chez Amazon. Elle vit toujours à La Louisiane avec Jasmin.

Nathanaëlle

Nathanaëlle a 83 ans. En 1959, après une enfance passée en pension, elle quitte sa Bourgogne natale pour s’installer à Paris, à l’hôtel La Louisiane qu’elle découvre au hasard de ses balades. Elle est alors mannequin pour le prêt-à-porter chez Christian Dior, puis Monoprix.
Lorsqu’elle quitte La Louisiane deux ans plus tard, c’est pour vivre sur une péniche avec son mari. S’ensuivront des années à Londres puis à Genève. A son retour à Paris en 1981, séparée de son époux, Nathanaëlle s’installe Boulevard Voltaire. Dans ce grand appartement au style rococo, elle élève ses trois enfants et prend en charge des pensionnaires. En 2007, elle déménage à la pension des Marronniers rue d’Assas, puis en EHPAD.

Nathanaëlle et sa fille Elodie se retrouvent régulièrement à La Louisiane depuis le premier confinement de mars 2020. Dans la chambre 19, elles partagent à nouveau des moments d’intimité que le contexte de pandémie n’autorisait plus.

Invitation mercredi 1er décembre à 19h – Rencontre avec Alexandre Arditti pour son premier roman

Balustrade Littérature vous invite

à une rencontre littéraire / dédicace

 

avec Alexandre Arditti,

fondateur de « Voyages et hôtels de rêve »

pour son premier roman remarqué

« La Conversation »

 

Mercredi 1er décembre 2021,

de 19h à 21h30

 

A l’hôtel La Louisiane

60 rue de Seine 75 006 Paris

Inscription par sms au 06 84 36 31 85

Pass sanitaire obligatoire

Contact presse guilaine_depis@yahoo.com

Anne Eveillard a adoré l’expo Daho à la Louisiane

Elle porte le numéro 10. C’est la chambre qu’Etienne Daho occupait lorsqu’il séjournait, autrefois, à l’hôtel La Louisiane, à Saint-Germain-des-Prés. La pièce donne sur la rue de Seine, mais s’ouvre aussi jusque sur la rue de Buci et son Bar du Marché. Quand Daho y venait, il avait 17 ans. Il écoutait alors en boucle la musique de Syd Barret, qui, lui-même, avait ses habitudes à La Louisiane. La Louisiane, c’est un peu le Chelsea Hotel de la rive gauche parisienne. Car, ici, sont passés aussi bien « la » Gréco que Nico, sans oublier Allen Ginsberg, Henry Miller, Miles Davis… C’était également le dernier domicile connu de l’écrivain Albert Cossery, disparu en 2008. Des visages, des figures… La légende dit encore que Keith Haring dessinait sur les serviettes et que Dali venait retrouver Amanda Lear… Une autre époque.

© Étienne Daho à l’hôtel La Louisiane © Nicolas Comment, extrait de Hôtel des infidèles, 2021. Courtesy Polka galerie / chicmedias

À la recherche d’un temps perdu

Aujourd’hui, l’hôtel existe toujours. Il a eu le bon goût de rester dans son jus. Et jusqu’au 14 novembre 2021, la chambre numéro 10, la cage d’escalier et le couloir du premier étage accueillent une série de portraits de Daho vu par le photographe et auteur-compositeur Nicolas Comment. Le duo a déambulé dans cet Hôtel des infidèles, comme l’appelle Daho dans une chanson éponyme. Ensemble, ils sont partis à la recherche d’un temps perdu, d’heures révolues, de souvenirs enfouis. Une complicité qui débouche sur un travail de qualité, sensible, sincère. Daho replonge dans son passé et Comment l’accompagne dans ce voyage au bout de nuits sans interdits. « Le cœur renversé / Nus, démasqués / Le souffle court / Nous étions douze / En mal d’amour / Et refusions / De nous livrer », chante Daho dans Hôtel des infidèles.

Sans trucage, ni montage, sans manie, ni manière

Si La Louisiane expose, l’hôtel ne se la joue pas galerie d’art pour autant. Il reste fidèle à lui-même. C’est-à-dire une halte pour habitués, curieux et autres voyageurs entre deux errances. D’ailleurs, les photos de Comment se regardent en croisant des clients, une femme de chambre ou le réceptionniste. Tout le monde se salue, on se parle même, de tout, de rien, peu importe… Les rescapés du Saint-Germain d’hier connaissent bien cet esprit de village : ils l’ont connu, vu, vécu. Il réapparait aujourd’hui dans cette poche de résistance de la rue de Seine, sans trucage, ni montage, sans manie, ni manière. Il ne manque plus que « la » Sagan en espadrilles, des bus à plateformes, quelques playboys à la terrasse du Flore et la résurrection de Deligny, pour se croire à nouveau dans le Saint-Germain des Tricheurs de Marcel Carné.

Exposition « Hôtel des infidèles – Nicolas Comment & Etienne Daho » : jusqu’au 14 novembre 2021 à l’Hôtel La Louisiane : 60 rue de Seine, Paris 6e.

Catalogue de l’expo : 37 photographies couleurs de Nicolas Comment et un texte d’Etienne Daho. Format : 23,5 x 32 cm. 52 pages, broché.  29 euros. En vente à La Louisiane.

Invitation 21 octobre 2021 à 19h exposition Daho à la Louisiane, photographies de Nicolas Comment

INVITATION pour les journalistes

Vernissage de l’exposition

Hôtel des infidèles

photographies d’Etienne Daho

par Nicolas Comment

jeudi 21 octobre 2021 à 19h

Hôtel La Louisiane

60 rue de Seine 75 006 PARIS

Inscription obligatoire pour le cocktail par sms au 06 84 36 31 85

Exposition Etienne Daho à la Louisiane du 20 octobre au 14 novembre 2021

Contact presse guilaine_depis@yahoo.com

 

 

Gréco à la Louisiane – vernissage de l’exposition le 23 septembre 2021

Vernissage : Invitation aux journalistes

Jeudi 23 septembre 2021 dès 18h

GRECO À LA LOUISIANE

Exposition de photographies de Juliette Gréco

(jusqu’au 14 octobre 2021 puis courant 2022)

Pour les journalistes, inscription obligatoire par sms : 06 84 36 31 85

Cocktail en présence de :

  • Irmeli Jung (photographe portraitiste finlandaise ayant photographié des personnalités du monde entier), 
  • Thierry de Beaumont (le beau-fils de Georges Dudognon, son assistant en laboratoire de 1976 à 2001, il gère l’expertise, la promotion et la diffusion de l’œuvre),
  • Julie-Amour Rossini (la petite-fille de Juliette Gréco) etc

à l’Hôtel La Louisiane 60 rue de Seine 75 006 Paris

Demandes de dossier de presse, d’interviews, d’informations :  Attachée de presse : guilaine_depis@yahoo.com