La bioéthique (filiation PMA, GPA, euthanasie, eugénisme etc) de Joaquin Scalbert

Un écrivain engagé souhaitant une société solidaire et humaine

La démarche de Joaquin Scalbert : simplement l’envie de mettre en évidence la violence qui peut exister dans notre société. 

Celle de nos élites bien pensantes et donneuses de leçons qui profitent de la modernité pour sacrifier l’humain sur l’autel de l’égoïsme et du profit.

Joaquin Scalbert écrit sur une société de confort où les individus travaillent à leurs seuls projets personnels indifférents au bien commun, négligeant les dommages collatéraux et bien souvent directs qu’ils font subir à leurs congénères.

Les nouvelles élites ont les moyens financiers de tirer le meilleur parti des réels progrès scientifiques de notre XXIe siècle (pourtant orienté vers une nouvelle ère de la solidarité !), au profit d’une ‘’modernité régressive’’ où le souci de l’autre devient accessoire.

C’est ainsi que les plus fortunés de nos ‘’anywhere’’ peuvent louer le ventre de femmes démunies en toute bonne conscience ou bien choisir sur catalogue le géniteur de leur ‘’projet d’enfant’’.

Sans discours moralisateur et avec ironie Joaquin Scalbert met en évidence la violence faite aux hommes et aux femmes auxquels on impose le silence : le rejeton d’un donneur anonyme que l’on prive de son droit à connaître ses origines ou la personne en fin de vie qui a seulement demandé moins de souffrance et à laquelle on propose la seringue pour clore le dialogue.

Joaquin Scalbert met en évidence des contradictions telles que celle de pouvoir supprimer la vie d’un enfant à quelques heures de sa naissance alors que des lois sont bientôt mises en place pour éviter que les embryons de poussins mâles (voir texte ci-après) soient détruits après le 3èmejour, moment où le cœur du gallinacé se mettrait à battre. Il réagit devant la résignation des proches qui acceptent la demande parfois un peu prématurée d’un médecin qui va prélever un organe sur un patient selon la formule anglo-saxonne « aussi mort que nécessaire, aussi vivant que possible ».

Il s’insurge devant le fait que des voix aient pu s’élever sans soulever d’indignation pour suggérer une gestion de la crise sanitaire au profit des plus jeunes laissant partir les plus anciens et les plus fragiles.

Il constate que l’eugénisme n’est plus le fait d’un Etat idéologique et totalitaire, mais celui de nombreux individus qui font fi à bas bruit de la dignité humaine au bénéfice de leur seul confort et désirs hérités d’une société tournée vers la consommation.

Joaquin Scalbert égratigne ses contemporains dans leur manque de discernement et de curiosité sans donner de leçon, car il croit que la vie restera la plus forte. Trop optimiste ?

Nouvelles du temps présent – Archives du lendemain
de Joaquin Scalbert aux Editions Douin 
 
Parution en France le 2 avril 2021
123 pages, 14 €
 

La vie, la mort… Procréation médicalement assistée Expérience de mort imminente…

Comment Zoël va-t-il réagir en retrouvant à vingt ans son père biologique ?
Victor va-t-il accepter ce bouleversement ?
Frédérik le sceptique, se laissera-t-il convaincre par la belle Stella qu’une autre forme de vie que la vie corporelle peut exister ?

Pour les uns, des questions intemporelles qui suscitent réflexion. Pour les autres, des enjeux de confort dans une société à bout de souffle.
Les personnages de ce recueil, préfacé par le Dr. Christian Champion, illustrent combien certaines réponses apportées par la doxa contemporaine peuvent être insuffisantes face à des questionnements actuels bien légitimes.

“On risque autant à croire trop qu’à croire trop peu.” aurait dit Denis Diderot. Dans un vaudeville du XXIe siècle, Joaquin Scalbert s’amuse des conséquences inattendues du nouvel eugénisme.
L’auteur : Joaquin Scalbert, ancien dirigeant d’agences de communication publicitaire et aujourd’hui conseil en recrutement, a publié chez Desclée de Brouwer Parole et Désir dans l’entreprise, aux Editions Pourquoi-Pas ? Nouvelles du Temps Présent, Archives de voisinage et aux Editions Douin Des Femmes et des Adieux.