Lire oui mais quoi a aimé « Dialogues de bêtes » (blog 27.02.09)

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Dialogues de bêtes « À la campagne l’été. Elle somnole, sur une chaise longue de rotin. Ses deux amis, Toby- Chien le bull, Kiki-la-Doucette l’angora, jonchent le sable. (…)
Kiki-la-doucette : Tu crois qu’elle dort ? Elle cueille en ce moment, au potager, la fraise blanche qui sent la fourmi écrasée. Elle respire sous la tonnelle de roses l’odeur orientale et comestible de mille roses vineuses, mûres en un seul jour de soleil. Ainsi immobile et les yeux clos, elle habite chaque pelouse, chaque arbre, chaque fleur. »

J’avais depuis longtemps envie de découvrir un livre audio… par curiosité. Grâce à Babelio, c’est chose faite ! Bon je n’ai guère pris de risques en choisissant ce titre, j’aime Colette et j’avais beaucoup aimé Dialogues de bêtes quand je l’ai lu (vers 12 ans et jamais depuis d’accord !)
Le Disque se compose uniquement d’extraits (51 minutes) mais de délicieux extraits. Liane Foly est très agréable à écouter quoiqu’il m’ait fallu quelques minutes pour m’habituer aux changements de voix d’un personnage à l’autre. Mais une fois habitué tout va bien. Ces dialogues sont aussi espiègles et lumineux que dans mon souvenir et c’est un plaisir de retrouver les personalités si félines et canines des amis de Colette. Mention spéciale pour l’histoire de la tortue, ma préférée.
Par contre il est plus difficile que je ne le pensais d’écouter un livre audio en voiture… On suit facilement les histoires certes mais les charmes et subtilités du style sont plus difficiles à saisir. Peut-être parce qu’il n’est ni facile ni recommandé d’être concentré sur ce que l’on écoute. Bonus, ces histoires sont parfaites pour écouter avec des enfants (et éventuellement les faire tenir tranquille en voiture). Très agréable !

Liane Foly – Dialogue de bêtes – Colette – édition Des femmes Antoinette Fouque

http://lireouimaisquoi.over-blog.com/article-28448668.html

Femmes 3000 célèbre Christine Spengler au Flore : venez nombreux à la rencontre du 3 mars 2009, 19 h

http://www.femmes3000.fr/
http://www.femmes3000.fr/fileadmin/user_upload/flore/2009-_03-_03_-_INVITATION_Christine_SPENGLER.pdf

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« Femmes 3000 » rassemble les femmes du troisième millénaire pour augmenter leur participation dans la vie publique, économique et sociale, développer des projets qui les rendent visibles, faire reconnaître leurs compétences.

Le Café de Flore de Femmes 3000 de mars 2009 aura lieu le :
Mardi 3 mars 2009 à partir de 19h au Café de Flore, 172 Boulevard St Germain, 75006 PARIS (Parking St Germain en face) à Paris.
Leur invitée : Christine SPENGLER, grand reporter, correspondante de guerre dans les agences Associated Press, Sipa et Corbis Sygma.
Christine SPENGLER parlera de son livre « Une femme dans la guerre » (Editions des femmes Antoinette Fouque) qu’elle dédicacera. Elle racontera de vive voix ses expériences vécues sur le terrain (Tchad, Cambodge, Iran, Liban, Nicaragua, Salvador…). Renaud Donnedieu de Vabres, qui l’a décorée Chevalier des Arts et des Lettres, a dit d’elle : ‘« Je salue le parcours de la combattante qui a toujours su voir et photographier l’espoir au milieu du chaos ».
Christine Spengler exerce son métier depuis 1970. Ses photos sur l’Irlande du Nord, le Viêtnam, le Cambodge, le Liban, le Salvador, l’Afganistan, l’Irak ont été publiées dans Paris Match, Life, Time, Newsweek, El Païs… Elles font partie de la mémoire collective et figurent dans de nombreux musées.
Par décret du Président de la République paru au Journal Officiel le 23 mars 2008, Christine Spengler a été nommée chevalier de la Légion d’honneur afin de récompenser sa carrière de correspondante de guerre.

Une femme dans la guerre
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Merci de faire circuler cette invitation dans vos réseaux
Avec toute mon attention amicale
Line Pierné, Présidente de la Fédération Femmes 3000

Biographie de Christine SPENGLER :
Christine Spengler (née en 1945) est une photographe française.
C’est en 1970 qu’elle réalise sa première photo de reportage au Tchad et décide de devenir reporter de guerre afin de témoigner des causes justes et de l’horreur au bout du monde.
Elle a révélé ses talents de grande reporter dans un métier où les femmes ne sont pas nombreuses. Ses images de la révolution iranienne ou du bombardement de Phnom-Penh par l’aviation américaine figurent parmi les plus remarquables témoignages sur des événements contemporains couverts par de nombreux photographes.
En 1983, elle photographie pour la première fois en couleurs les portraits de ses défunts qu’elle entoure d’objets personnels, de perles, de pétales, des roses… une façon d’exorciser le passé et de ramener ces morts à la vie.
En 1988, Christian Lacroix voit ses photos et tombe amoureux de ses couleurs, surtout de ses tons de rouge. Elle lui répond que ce rouge qu’il aime tant n’est autre que le sang des guerres, tout ce sang qu’elle a vu dans sa vie et qu’elle cherche à exorciser.
Christine Spengler a également gagné de nombreux prix pour son travail de reporter, notamment le Prix SCAM (Paris) pour son travail sur les femmes dans la guerre en 1998, et le Prix Femme de l’année à Bruxelles en 2002.

Bibliographie :
Une femme dans la guerre, éditions Ramsay, 1991 * DES FEMMES-ANTOINETTE FOUQUE, 2006
Vierges et Toreros, éditions Marval, 2003
Années de Guerre, éditions Marval, 2003

Blog de Christine SPENGLER http://christinespengler.blogspot.com/
Crédit photo couverture : Philippe Warner
Crédit photo : Sylvain Bergere-ARTE

Charles Juliet & Valérie Dréville, duo gagnant pour les blogs (23.02.09)

36251126_p.jpg23 février 2009
à l’écoute

J’ai toujours beaucoup apprécié les livres-CD, écouter les histoires, une voix au calme… ce qui est difficile aujourd’hui – trouver un peu de calme, mais j’ai réussi! J’ai cherché… livre-parlant lu par Charles Juliet et Valérie Dreville, 38 pistes de lecture de quelques minutes chacune teintée parfois de musique classique, des voix chaudes, bouleversantes, poétiques. J’ai passé un moment reposant en écoutant ces petits bouts de vie souvent empreints d’une grande tristesse, des histoires d’amour, de rupture, de deuil, des moments que l’on traverse tous et qui nous parlent… L’écriture de Charles Juliet me touche beaucoup et l’entendre rassure… Je vous livre un passage de la piste 18 qui je pense parlera à beaucoup d’entre nous… « … certains livres m’ont causé de vives et durables émotions, d’autres m’ont profondément bouleversé. A tel point qu’il m’est arrivé parfois au sortir d’une lecture de me retrouver comme drogué. La réalité ambiante ma parassait lointaine, j’avais le plus grand mal à reprendre pied dans mon existence ( … ) je vivais sous influence… » D’autres pistes sont encore plus touchantes…

JULIET, Charles. DREVILLE, Valérie. J’ai cherché… La Bibliothèque des voix, 2008.

Merci à Guillaume et à Babelio!

http://charlotteauchoco.canalblog.com/archives/2009/02/23/12672884.html

Tchekhov et Marina Vlady appréciés sur les blogs (22.02.09)

vlady.jpgdimanche 22 février 2009
Marina Vlady, « Le violon de Rotschild » et « La Princesse »

Livre critiqué dans le cadre de l’opération « Masse critique » de Babelio

Résumé :

Iakhov est fabricant de cercueils. Violoniste à l’occasion dans un orchestre de mariage, il éprouve une réelle aversion pour le jeune flutiste juif Rothschild. Si, auprès de son violon, il trouve quelques instants de réconfort, il se plaint tout le jour des difficultés que rencontre son commerce. Au crépuscule de sa vie, Marfa, sa femme, évoque les rares instants de bonheur auprès de leur petite fille morte des années auparavant, mais dont Iakhov a oublié jusqu’à l’existence… Seul, il songe à sa vie passée, gâchée, et tout lui apparaît n’avoir été que perte.

La Princesse Véra Gavrilovna, une grande propriétaire terrienne de la Russie rurale, a coutume de prendre sa retraite estivale dans un monastère, pour y « soigner son âme ». Habituée du lieu, elle est entourée de tous les égards dus à son rang et croit éveiller « chez ces hommes simples et austères » une tendresse bienveillante que lui vaut sa bienfaisance. Au cours d’une de ses délicieuses promenades, elle reconnaît dans le médecin du couvent une vieille connaissance, à qui elle tient à exprimer sa sympathie. Très vite, pourtant, le docteur se montre distant, et lui livre une vision hideuse de la générosité dont elle se targue.

Mon avis :

Je n’ai pas l’habitude de lire des livres audios, et ce livre confirme bien ce fait : je n’en ferais pas une habitude, en fait je n’aime pas les livres audios. Je n’éprouve pas le même plaisir à écouter un livre qu’à le lire, le fait de tourner les pages m’a manqué.

En ce qui concerne ces deux nouvelles de Tchekhov, ce sont de bons textes, surtout « La Princesse », par lesquels on pénètre au plus profond de la Russie prérévolutionnaire. D’ailleurs on sent déjà un certain bouillonnement dans « La Princesse » lorsque le médecin dit ses quatre vérités à ladite princesse. Même si j’ai dit plus haut que je n’aimais pas les livres audios je dois malgré tout dire que le texte est admirablement bien servi par Marina Vlady dont la voix et le talent véhiculent à merveille l’âme russe.

Publié par Giwago à l’adresse 17:56

Libellés : livre audio, nouvelles, Tchekhov

http://cultureconfiture2.blogspot.com/2009/02/marina-vlady-le-violon-de-rotschild-et.html

Didier Jacob, foudroyé par « Le manteau noir » dans Le Nouvel Observateur (article du 19 février 1998)

chawaf1.jpgNº1737 – SEMAINE DU JEUDI 19 Février 1998 

À la Une

Quand les avions alliés attaquaient la France

Sous les bombes


Deux beaux romans pour une même tragédie: cest la dernière guerre vue par Chantal Chawaf et par Alain Genestar

 

Ce long miaulement, ce grondement, cette vibration comme celle dun chat qui ronronne, comme celle dun chat qui vient, comme un moteur de chat qui vole ce bruit nest pas celui que fait le chat de la maison. Car cest tout maintenant qui tremble et braille et pleure, et dans le ciel pas un moteur mais cent, pas une bombe mais mille, mille ufs métalliques largués par dénormes «Forteresses volantes» sur les hommes, en bas, qui courent en hurlant.
Le 15 septembre 1943, Boulogne-Billancourt est bombardée par les alliés dans le quartier des usines. Près de la porte de Saint-Cloud, une femme meurt qui allait donner la vie: une petite fille sortie à temps du tombeau de son ventre. Le 6 juin 1944, la ville de Caen est sacrifiée au débarquement qui se prépare. Les bombes pleuvent dans un crachin de feu qui simprime dans la mémoire anténatale de celui qui, quelques années plus tard, viendra aussi au monde. Boulogne ou Caen, les bombardements de 1943 ou ceux du Jour le plus long: cest toujours la mort que, dansles romans quils viennent décrire, ChantalChawaf, lécrivain que lon sait, et Alain Genestar, le patron du «Journal du dimanche», ont traînée, menottes aux poignets, devant la frêle justicedes hommes.
Dans son autobiographique «Manteau noir», Chantal Chawaf raconte la vie de la petite miraculée de Billancourt. Adoptée par un couple qui lui dissimule ses origines, Marie-Antoinette grandit, et sent monter en elle des vagues de terreur qui obligent ses parents de fortune à lui révéler que celle-ci ne lui a pas souri. La nuit survient. La folie guette. La mort est là, dans sa silhouette, ses cheveux fous, ses yeux comme des phares tristes qui portent à eux seuls tout le deuil de la guerre. «Le Manteau noir» est, on la compris, le plus beau roman de Chantal Chawaf: un opéra, unesymphonie, un thrène, un admirable et stupé-fiant concert où tambourine la haine et claironne la hargne tout au long dune partition méca-nique pour amour et cymbales, désespoir etondes Martenot.

 


Dans le premier roman, inspiré, dAlain Genestar, le héros na pas moins que Marie-Antoinette la douleur chevillée au corps, comme vitrifiée sur les parois intérieures de lêtre, et brûlant du dedans. Ainsi Frank Merced, la mémoire encor
e endolorie par les bombardements de Caen, voit-il sa sur et ses parents mourir, quelques années après la guerre, dans lexplosion de la bombe quils avaient pris pour un coquillage, sur les plages du débarquement.
Cest alors que les deux romans, si différents dans la forme, se rejoignent dans leur développement. Chez Genestar, Frank veut oublier. Il fuit à New York, découvre lAmérique, le jazz, le journalisme. Sans relâche, il arpente la ville pour mettre de la distance entre lui et la mort. Marie-Antoinette, elle, passe des journées aux Archives, semplit des rumeurs de la guerre, suit à la trace lombre de ses parents, ses chers fantômes: elle marche aussi, erre sans fin dans des rues sans joie, les noires avenues de sa douleur. Frank finit-il par se replier dans une réserve indienne pour écrire son histoire? A bout de forces, Marie-Antoinette décide de renoncer à la mort et de renaître à la vie pour écrire elle aussi.
Chantal Chawaf et Alain Genestar ont bien fait mémoire et souffrance communes pour raconter le désastre des vies que la guerre emporta dans sa macabre danse. Comme si, tirant à quatre mains sur la même lourde corde, ils avaient sonné ensemble, dans leur somptueuse cérémonie aux morts, un tocsin vengeur et un funèbre glas.

 


«Le Manteau noir», par Chantal Chawaf, Flammarion, 424p., 125F. «Le Baraquement américain», par Alain Genestar, Grasset, 324p., 125F.

 

Didier Jacob
Le Nouvel Observateur

Le coup de coeur de Jérôme Garcin (carrément !) pour « Tableau d’honneur » (Nouvel Observateur du 19 février)

Le coup de coeur de Jérôme Garcin

Nantes, 1920

couv TH.jpg En somme, c’est une petite fille de 95 ans. Guillemette Andreu, née en 1914, se souvient de son enfance dans ce premier et sans doute dernier livre, un roman autobiographique d’une beauté sans apprêt où toujours le malheur est saisi au collet. Orpheline de mère, abandonnée par un père parti fonder un autre foyer, Guillemette, alias Lise, a grandi à Nantes, dans un dénuement que seule la bonté de sa grand-mère atténuait. Combative, intelligente, curieuse de tout, elle puise sa force chez ses camarades et chez les écrivains qui seront ses meilleurs alliés, le Hugo des « Misérables », mais aussi Colette et Loti. Tout en se racontant avec une délicieuse pudeur, Guillemette Andreu dresse un portrait remarquable de la vie provinciale au lendemain de la Grande Guerre, avec ses orphelinats bondés que l’Eglise tenait d’une main de fer, ses hommages aux morts pour la France, ses assemblées de châtaignes, ses lavandières et ses plaisirs gourmands révolus : l’embeurrée, la fouace, les pommes d’or, les galettes de blé noir ou le marc de café bouilli. Guillemette se rêvait couturière, elle devint sténodactylo à la fin de l’adolescence. La suite n’est pas dans ce livre, mais on la connaît : elle a épousé l’écrivain Pierre Andreu, eut des enfants, dont Anne, le coeur battant de « Cinéma, cinémas », et a sagement attendu d’être âgée pour rester jeune.

« Tableau d’honneur », par Guillemette Andreu, Des Femmes, 202 p., 15 euros

Sortie retentissante du premier roman de Guillemette Andreu ce jeudi 19 février 2009 !! Ruez-vous dans toutes les bonnes librairies !!

Guillemette Andreu : 95 ans et c’est son premier roman ! – Ca se remarque ! Ce se fête ! (sortie 19/02/09)
– Préface de Jean Rouaud, Prix Goncourt 1990 –
– Récit d’une enfance nantaise : l’Ouest à l’honneur !
– Grande soirée autour de ce livre le mercredi 11 mars, dès 18 h 30, à l’Espace des Femmes (35 rue Jacob) en présence de Guillemette Andreu, de ses quatre filles – Anne, Sylvie, Guillemette et Isabelle – de Jean Rouaud et d’Antoinette Fouque. Venez nombreux, inscription libre à guilaine_depis@yahoo.com

Guillemette Andreu, la petite-fille de la Première Guerre mondiale, a attendu 1976 pour écrire ses souvenirs. Grâce à Antoinette Fouque, ils sont publiés aux éditions Des femmes en 2009 pour la première fois. (Rappelons que Guillemette Andreu est la veuve de Pierre Andreu, journaliste, essayiste, notamment biographe de Drieu La Rochelle, décédé en 1987. Et que la famille Andreu est très célèbre dans le milieu intellectuel, artistique, scientifique et médical.)

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Résumé :
« Tableau d’honneur » est un roman d’apprentissage qui se situe au lendemain de la guerre de 14 avec, pour toile de fond, des familles en deuil et la misère urbaine du Nantes de l’après-guerre. C’est le roman de formation d’une fille courage, où les femmes affrontent le combat de la vie.

Préface de Jean Rouaud :
« La guerre a fait des ravages dans les rangs. Les monuments aux morts de la région en témoignent. Invraisemblable saignée d’hommes dans la force de l’âge. La petite Lise lit l’effondrement de la natalité dans les rangs clairsemés des communiantes… Femmes vêtues de noir, orphelins à ne plus savoir qu’en faire, c’est un voile de deuil qui recouvre le pays. Les consolations à cette tristesse ? Peu. La recherche d’une amitié sincère, d’une parole tendre, d’un adulte compréhensif. Et puis, dans cette grisaille entretenue par la misère et le chagrin, l’éblouissement de la lecture. Et pas n’importe laquelle. Les Misérables, le livre compassionnel. Mais cela suffit parfois pour avancer dans la vie. Soudain on n’est plus seul. On est des millions. Et parmi ces millions, il va se trouver Guillemette Andreu pour reprendre le chant hugolien et laisser derrière elle une trace lumineuse. » Jean Rouaud

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Extrait :
« ״Voyons Lise, vous êtes intelligente, servez-vous en…״ On venait, par magie, de lui donner la clef d’un trésor. Lise se jeta dans la lumière, elle était intelligente, c’était la solution du problème, pour elle de tous les problèmes. Désormais, l’intelligence serait son arme, un refuge, sa fierté. D’autres enfants pouvaient avoir des robes, des souliers chers ; de bonnes dames lui faire l’aumône et la morale, certaines interdire à leurs filles de la fréquenter, ni l’humiliation ni l’injustice ne lui seraient plus jamais aussi amères. »

ISBN : 9-782-7210-0596-0
Format 13.5 x 21 cm – Environ 200 pages – 15 €
Office 19/02/2009

MUSIQUE ET RUSSIE DROIT DEVANT !! Marina Vlady lira Tchekhov, accompagnée de balalaïkas !! (mardi 24 février, vous êtes tous invités ! Faites passer le mot…..)

Mardi 24 février, l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque vous invite à rencontrer Marina Vlady Marina_vlady.jpg, qui lira deux nouvelles de Tchekhov « Le Violon de Rothschild » et « La Princesse » (nouveauté livre audio aux éditions Des femmes-Antoinette Fouque), accompagnée par André Chestopaloff, Macha Apreleff et Petia Jacquet-Pritkoff (Romances russes et musique à la balalaïka), dès 18 h 30
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« J’ai cherché… » critiqué sur les blogs (17.02.09)

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« J’ai cherché » de Charles Juliet, lu par l’auteur et Valérie Dréville, CD

Charles Juliet, écrivain français né en 1934, a abordé dans son oeuvre presque tous les genres littéraires : journal, récit intime avec « Lambeaux » et « L’année de l’éveil », nouvelles, théâtre, poésie. « J’ai cherché » est un recueil de poèmes en prose où, dans une langue sculptée, précise et épurée, Juliet explore la solitude, son passé et la rédemption par l’écriture.
Dans ce livre audio, la diction précise et le timbre clair de Valérie Dréville illuminent le texte de Juliet. L’actrice au parcours riche – elle a joué avec Vitez, Régy, Vassiliev- artiste associée du festival d’Avignon 2008 est bien connue des amateurs d’un théâtre expérimental, risqué et exigeant. Son interprétation sobre et musicale donne à entendre la matière vive de la langue de Juliet.

« J’ai cherché » de Charles Juliet, lu par l’auteur et V. Dréville, CD audio , éditeur « Des femmes », collection La bibliothèque des voix, 18 €.
à l’adresse 12:42
Libellés livre audio, poésie

http://empreintedesmots.blogspot.com/2009/02/jai-cherche-de-charles-juliet-lu-par.html

Legenditempus aime les Bêtes de Colette (blog 17.02.09)

36030267_p.jpg17 février 2009
COLETTE, Dialogues de bêtes

On ne présente plus Colette (1873-1954), l’amoureuse, l’amie des animaux. Ce sont ses très beaux « Dialogues de bêtes » (1904) que j’ai eu, grâce à Antoinette Fouque, l’occasion d’écouter. La lecture est agrémentée de morceaux musicaux doux et paisibles : Introduction et allegro pour harpe, avec accompagnement d’un quatuor à cordes, d’une flute, d’une clarinette, de Maurice Ravel. Modulant sa voix suivant qu’elle se fait Toby-Chien ou Kiki la Doucette, Liane Foly nous offre une interprétation remarquable. Elle nous dresse les portraits d’un chien Toby, goguenard et sympathique, bon caractère et d’une chatte Kiki, rusée et capricieuse.

Premier dialogue :

Un après-midi au soleil à évoquer leurs maîtres, Elle et Lui, leurs occupations préférées, leur amours. Le dialogue se termine avec l’espoir d’une promenade.

Deuxième dialogue :

Une très belle description de l’atmosphère étouffante d’une journée d’orage et de pluie. On y est ! On se croit comme Toby sous l’armoire occupé à regarder tomber les grêlons. Enfin l’orage s’apaise et Toby a envie de bondir dans le jardin mais reste auprès d’Elle.

Troisième dialogue :

Toby-chien évoque ses souvenirs de « travail » : six semaines passées au music-hall avec Elle.

Quatrième dialogue :

Dans un jardin à Auteuil, une tortue fait le tour du jardin.

Colette, Dialogues de bêtes, lus par Liane Foly, Des Femmes (La Bibliothèque des voix), 2008.

Merci à Babelio!

http://legenditempus.canalblog.com/archives/2009/02/17/12587069.html