John Karp dans BFM Crypto BFM Crypto, le Club : Kylian Mbappé investit dans Sorare et ses NFT – 25/07

Revoir l’émission avec John Karp

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Ce lundi 25 juillet, Vincent Boy, analyste marchés chez IG, ainsi que John Karp, co-auteur de « NFT Révolution, Naissance du mouvement Crypto-Art », se sont penchés sur l’investissement de Kylian Mbappé dans Sorare et ses NFT, dans BFM Crypto, le Club dans l’émission BFM Bourse présentée par Étienne Bracq. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

BFM Business Étienne Bracq a reçu John Karp, co-auteur de « NFT Révolution, Naissance du mouvement Crypto-Art »

Revoir l’émission L’intégrale de BFM Bourse du lundi 25 juillet : https://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/audio/l-integrale-de-bfm-bourse-du-lundi-25-juillet-791308.html

Lundi 25 juillet, Étienne Bracq a reçu John Plassard, spécialiste en investissement de Mirabaud, Marc Julien, président des Agences Réunies, Nicolas Goetzmann, chef économiste chez La Financière de la Cité, Marc Girault, co-fondateur de HMG Finance, Laurent Ovion, direction Innovations & Crypto chez DLPK, Bertrand Lamielle, directeur général de Portzamparc Gestion, Andréa Tueni, Sales trader chez Saxo Banque, Frédéric Rozier, gérant pour Mirabaud France, Vincent Boy, analyste marchés chez IG, John Karp, co-auteur de « NFT Révolution, Naissance du mouvement Crypto-Art », Christian Parisot, président d’Altair Economics, Yves Maillot, président de YAM Capital, ainsi que Nicolas Descoqs, gérant analyste chez Clartan Associés, dans l’émission BFM Bourse sur BFM Business. Retrouvez l’émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Actualitté met à l’honneur « Un amour aveugle et muet » de Jean Winiger

Russie : attraction et répulsion

À l’heure où les relations avec la Russie se tendent, sous fond de crise ukrainienne, l’homme de théâtre Jean Winiger évoque le pays sous forme d’une fiction documentée. Histoire d’une passion amoureuse malheureuse, le livre décrit également un pays morcelé, fracturé. Par Étienne Ruhaud.

Nourri par les auteurs russes, et en particulier par Grossman, découvert « pendant le premier confinement », Jean Winiger rend un vibrant hommage à la littérature du plus grand pays au monde, non sans adresser de vives critiques au régime actuel, et en explorant le passé trouble de l’ex-URSS. Ce faisant, le livre n’évite pas certaines maladresses.

Une histoire de théâtre… et une romance

Metteur en scène savoyard, petit-fils de résistante, Pierre Westman soit littéralement, homme de l’Ouest, habite une ferme tranquille près d’Entremont. Son couple bat de l’aile, toutefois, et l’homme semble s’ennuyer. Passionné par l’œuvre de Vassili Grossman (1905-1964), journaliste juif athée censuré par le KGB, Westman sort de sa zone de confort pour se rendre en Russie.

Sur place, aidée par la comédienne Assia, descendante d’un célèbre général soviétique, Westman tente de représenter Un amour aveugle et muet, pièce adaptée du monumental Vie et destin, histoire du physicien atomiste Victor Pavlovitch Strum pendant le terrible siège de Stalingrad. L’opération est un échec : Westman se heurte aux autorités locales et ne peut faire que trois représentations.

L’Alliance française ne le soutient nullement, par crainte d’un conflit diplomatique. Une idylle se noue avec Assia, opposante au « Vieux-Blond » (Vladimir Poutine), mariée à un certain Markov, apparatchik cynique, qu’elle n’aime plus. Naturellement jaloux et blessé, Markov fait emprisonner Pierre dans des conditions sordides, mais Assia parvient à le faire libérer. Le roman se termine tragiquement. Ne voulant gâcher le suspense, nous n’en dirons pas davantage…

“Ce pays, je l’aime”

Parti sur les traces de Grossman, Westman s’identifie volontiers à l’écrivain, lui-même incarné en Strum, son double littéraire. Français, chrétien et non bolchevik, très différent de l’auteur, Westman (dont le patronyme rappelle aussi onomastiquement, celui de Grossmann), établit pourtant des comparaisons, remarquant notamment que la mère de l’écrivain, tuée par les nazis, est morte prématurément, à l’instar de la sienne.

Un vibrant éloge est ainsi rendu à l’homme de lettres : « Je doute qu’Assia trouve un théâtre à Moscou, qu’Un amour aveugle et muet soit encore représenté. Mais restera la force de Pour une juste cause, de Vie et destin, de Tout passe, de ces 55 récits ou nouvelles, l’œuvre d’une vie de seulement 59 années, un œuvre riche de lumières différentes, variées, étonnantes, des éclairages sur hier et pour demain. » Obsédé par Grossman, Pierre Westman fait fi du danger, tout entier à sa passion. Assia semble partager cet intérêt supérieur, tous deux étant « unis par l’irrésistible attrait de l’œuvre de Grossman ».

Dès lors, le livre tout entier peut être lu tel un hommage, ou plutôt tel des hommages, au pluriel. Car Grossman n’est pas le seul auteur évoqué. Pétri de culture slave, Westman vit une sorte de voyage initiatique, littéraire, « sur les traces de Boulgakov », de Dostoïevski, Gogol, de Pasternak ou de tant d’autres. Chaque scène de la vie courante renvoie ainsi à un souvenir de lecture : observant des locaux s’empiffrer dans un restaurant classieux, Pierre songe ainsi aux Petits-bourgeois puis aux Bas-fonds de Maxime Gorki, avant d’évoquer le « grand » Tchekhov.

Une mélancolie diffuse baigne l’ensemble, porté par une écriture lyrique, parfois un peu mièvre dans l’enthousiasme même, entre autres lorsque Pierre parcourt le domaine du comte Nikolaï Cheremetiev (1652-1719), dans les quartiers nord-est de la capitale, parlant de la « caresse du ciel pastel sur les constructions du passé ». Une certaine douceur, une certaine poésie, apparaît, tel un baume, au milieu d’un environnement dur, post-soviétique. Toutefois quelque chose semble excessivement démonstratif, comme s’il s’agissait de nous faire visiter la Russie et ses attractions touristiques, au détour de la plume.

Géopolitique ?

L’objet du livre n’est pas seulement littéraire, mais également historique, et même politique. Secondé par Assia, fille de bolchevik, et bolchévique elle-même, d’une certaine manière, Pierre, l’homme de l’Ouest, se sent en décalage avec ce pays post-communiste, hostile à certains égards, mené par un leader autocratique dépeint sous des traits peu amènes. Elle-même russe, attachée à son pays, descendante d’un héros, mariée à un bureaucrate, Assia a du mal à comprendre ce Français un peu naïf.

Leur fugace liaison semble, de fait, entravée par des considérations d’ordre culturel. Tout le passé du pays ressurgit ainsi au fil des pages, non par ordre chronologique, mais au gré des pérégrinations : Russie tsariste avec la balade à Ostankino, période soviétique, dépeinte en permanence, et enfin Russie actuelle, poutinienne, autoritaire, avec ses geôles et sa police brutale, meurtrière, ainsi que le dévoile la fin du roman. Et c’est là, sans doute que le bât blesse : en mêlant fiction et actualité, Jean Winiger paraît souvent s’emmêler, se disperser. Devons-nous parler d’écriture engagée ? Navalny, opposant au « Vieux-Blond », se trouve plusieurs fois cité.

On parle aussi des Ouïghours, persécutés par l’État chinois, ou encore de la pollution, de la guerre en Ukraine, déjà omniprésente dans les médias… Trop ambitieux, Jean Winiger se montre parfois trop didactique, et paraît se perdre, perdre le lecteur… S’agit-il d’un roman d’amour, d’un essai sur la Russie ? La relation entre Pierre Westman et Assia paraît surtout servir à transmettre un message. Il s’agit de condamner le maître du Kremlin et de défendre l’Occident. Dès lors, la dimension purement littéraire se fane.

Un récit sincère

Malgré ses défauts, Un amour aveugle et muet demeure attachant par sa sincérité. Dépeignant une contrée rude, blessée par les évènements, terre de créateurs, d’artistes, Jean Winiger sait se faire poète, et rend malgré tout vivante une civilisation toute à la fois proche et lointaine. L’occasion nous est également donnée de découvrir, ou de redécouvrir, Vassili Grossman.

Lire un extrait

ActuaLitté

Jean Winiger Editions L’Harmattan
Un amour aveugle et muet. Une passion française et russe
25/11/2021 282 pages 23,00 €

 Le bulletin des orthopédistes (SOFCOT) de juillet 2022 recommande l’autobiographie de Laurent Sedel.

 Le bulletin des orthopédistes (SOFCOT) de juillet 2022 recommande l’autobiographie de Laurent Sedel.

PETITE HISTOIRE D’UN JUIF FRANÇAIS
Résurrections
Par Laurent Geoffroy
L’Harmattan éditeur, Paris 2022

La shoah (catastrophe en hébreu), crime abominable avec son cortège d’arrestations, de déportations, d’exterminations programmées et quasi industrielles d’une partie de la population et le devoir de mémoire ressassé à l’infini… On a déjà tellement écrit sur le sujet, que ce livre pourrait apparaitre comme le dernier d’une longue série. Il n’en n’est rien et cet ouvrage décrit la véritable épopée d’une famille française dont la vie est pleine de circonstances incroyables, parfois extraordinaires mais vraies.
Qui mieux que Georges (l’alter ego de l’auteur) aurait pu raconter cette histoire ? Ses parents rescapés d’une jeunesse difficile, marquée par les privations se rencontrent avant la deuxième guerre mondiale. La France de Vichy sera à l’origine de la déportation du père à Auschwitz et de l’emprisonnement de la mère à Drancy. Dans cette période troublée, leur fils Georges nait sous X.

Les circonstances ont fait que toute la famille va survivre à cette période difficile. Pour de nombreux philosophes, le bonheur est lié à l’oubli quel que soit la façon de l’obtenir. Malgré tout, l’auteur a une irrésistible envie de raconter cette histoire car c’est une façon pour lui de
rendre hommage à tous ceux qui dans le contexte de l’époque ont permis de près ou de loin qu’il existe et que sa famille survive.

Dans sa réflexion Georges décrypte avec lucidité comment réussir un génocide humain en énumérant quelques règles de base simples. L’exemple de ce qui s’est passé entre 1941 et 1944, nous ramène dans l’actualité avec les persécutions et horreurs subies par les Ouïghours, les Rohingyas et les habitants de Boutcha. N’est-ce pas Poutine qui qualifie les Ukrainiens pro-européens de Juifs nazis et qui représentent pour lui le mal dont il faut se débarrasser ?

Quelles différences y a-t-il entre le fait que de jeunes juifs fassent bruler les champs et les récoltes des Palestiniens ou bien les faucons de la droite israélienne qui soutiennent les colonisations sauvages, les check points partout, le blocage de Gaza et les dictateurs musulmans qui
commanditent les attentats aveugles et dont les chefs djihadistes ont su réinventer la martyrologie ?
Ces vengeances successives d’un camp sur l’autre et vice versa ne servent que ceux qui confondent antisionisme et antisémitisme et qui utilisent la culpabilité des uns et la victimisation des autres.
Georges renvoie dos à dos les deux communautés car il a du mal à imaginer que des esprits vicieux, mais logiques et organisés puissent se laisser aller à l’horreur. Comme ses parents, Georges croit en la bonté, la justice, et en la valeur des lois en vigueur dans un pays démocratique.

Actuellement l’antisémitisme n’est plus tabou (on se demande d’ailleurs s’il ne l’a jamais été) et on a vu au cours des dernières semaines qu’il peut être porté par des extrêmes politiques avides de clientélisme. La banalisation de cet antisémitisme a presque toujours des effets délétères sur la société et la démocratie.
Rien n’est épargné à Georges qui est atteint d’une maladie du foie incurable et une transplantation hépatique lui permettra de survivre. Tout au long de l’ouvrage, la plume de l’auteur apparait facile, nettement intimiste et autobiographique. Ce livre ne se lit pas comme un roman – ça n’en n’est d’ailleurs pas un – mais vraiment comme un parcours de vie, un combat permanent et c’est finalement la vie et l’humain qui finissent par gagner. D’où le mot « résurrections » en sous-titre du livre.
L’auteur est l’un d’entre nous et s’appelle Laurent Sedel. Qu’il soit remercié pour cette leçon de courage et de vie.
Philippe Merloz

Guillaume Millo, invité de « Grand Témoin » de Louis Daufresne

Le 11 juillet 2022, Guillaume MILLO, assistant maître d’ouvrage, expert en réhabilitation, président de la fondation Rehearth, a été l’invité de l’émission « Grand Témoin » de Louis Daufresne sur Radio Notre Dame

Simone Veil de retour au Parlement Européen de Strasbourg (Opinion internationale)

Simone Veil de retour au Parlement Européen de Strasbourg

Facebook – Editions Hervé Chopin

Le Parlement européen de Strasbourg a désormais un buste de Simone Veil. La Présidente de l’institution européenne, Roberta Metsola, et Jean Louis de Valmigère, président de la Fondation de Strasbourg, à l’initiative de ce buste, ont inauguré mardi 5 juillet 2022 l’œuvre en présence de nombreuses personnalités dont Pierre-François Veil, un des fils de Madame Veil, Jean-Louis Debré, l’artiste Sissy Piana.

Co-auteur de l’ouvrage « La Merveilleuse Histoire de Simone Veil » paru en mai dernier aux Éditions Hervé Chopin, Jean Louis de Valmigère nous confie : « d’autres bustes de Simone Veil seront inaugurés dans des lieu qui ont marqué la vie de Simone Veil, Nice, Birkenau, l’Assemblée nationale, le Panthéon. »

Et Jean-Louis Debré, qui honorait l’Alsace, son berceau familial, de sa présence, de conclure : « Quand on regarde son parcours, Simone Veil a connu des périodes tragiques mais jamais elle n’a renoncé ». Une leçon pour tous les sceptiques et les déclinistes !

Daniel Aaron et Michel Taube