Balustrade Coronavirus, écrivains critiquant la société

Balustrade Coronavirus, écrivains critiquant la société actuelle

Paula Marchioni, auteure du roman « N’EN FAIS PAS UNE AFFAIRE PERSONNELLE »

Aujourd’hui, la crise du Coronavirus en révélant, entre autres, la fragilité de notre système de soin nous interroge sur notre fragilité tout courtCe sont les failles de tout notre système économique néo libéral qui sont mises à nu. Peut-on légitimement continuer à ériger le profit et la rentabilité comme seule loi au détriment de l’humain, de la vie, de la nature ? Cet arrêt de travail forcé et collectif peut avoir de multiples vertus. Se confiner peut être l’occasion de repenser notre rapport au travail, son sens : Peut-on tout sacrifier au nom du profit, en commençant par l’humain ? C’est aussi la question qui est naturellement posée à la lecture de ce roman d’entreprise, une véritable descente aux enfers que la course à la rentabilité et à la culture du chiffre impose à l’héroïne « Bobette », dirigeante d’une agence de publicité, confrontée à la folie de sa cliente toute puissante « Super Power ». 

(…) Non, on ne peut pas tout contrôler avec les chiffres, on ne peut réduire l’entreprise juste à un lieu de production de profit et de gestion.(…) Après cette phase de « conscientisation » espérons que des actes suivront, pour un management plus courageux, moins « comptable », plus humain sur le terrain et pas que dans les discours. Une révolution qui doit se faire dans l’intérêt de tous et de chacun, pour une reprise économique sur des bases plus justes et durables. C’est aussi le message de fond que nous délivre ce roman d’actualité, qui narre les violences invisibles du monde du travail, drivé par la rentabilité et le chiffre. Lire la suite en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/nen-fais-pas-une-affaire-personnelle-un-roman-de-paula-marchioni-parution-le-2-avril-2020-chez-eyrolles/

Frederika Abbate, auteure du roman « Les Anges de l’Histoire » à paraître en septembre prochain

Mon prochain roman « Les Anges de l’histoire »  initie un cycle sur la fin des temps. Dans ce roman, il y a des choses qui combattent l’incurie, l’incompétence et la cupidité des divers pouvoirs et de l’aliénation qui s’en suit, les manipulations génétiques qui signent le divorce d’avec la nature essentielle. Ces choses sont le désir absolu de vouloir rester humain, avec ses imperfections certes mais aussi et surtout avec la foncière adhérence à la vie authentique, la coïncidence de ce qu’est chacun avec son mode de vie, la création, l’amour, la recherche du sens. Dans la catastrophe sanitaire actuelle, j’ose espérer que c’est cela qui, en partie, pourrait sauver aussi. Lire la suite en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-sur-les-ruines-de-lhistoire-par-frederika-abbate/

Terreur versus Peur : (…) Une force maligne envahit tout, s’avance masquée, quelque chose de plus terrible que la peur, quelque chose d’extrêmement sournois et d’inopérant, qui ne remplit plus le rôle bénéfique de signal déclencheur pour parer au danger. J’ai nommé la terreur. La mithridatisation de la peur a donné la terreur. (…) La terreur tétanise. C’est son rôle. La terreur fait oublier la peur première que toute civilisation devrait toujours garder en tête, sous peine de se dissoudre : la peur de disparaître, de s’entretuer. Lire la suite en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/terreur-versus-peur-rehabilitation-de-la-peur-par-frederika-abbate/

Belle âme (Pandemic 1) : (…) C’est gentil d’applaudir sur les balcons chaque soir à la même heure. Cela leur fait une belle jambe, à ceux qui sont applaudis. Je ne dis pas celles et ceux car c’est piètre comme expression. Expression répétée à l’envi parce que c’est gentil. C’est gentil d’être gentil. Cela fait paraître beau. Cela fait paraître aimable, dans le sens «  qui peut être aimé  ». Pendant ce temps, la réflexion est mise au placard. C’est le règne de la belle âme. Et chacun se l’achète à bon compte, car tout s’achète et tout se vend. Ceux qui l’oublient, oublient de penser. (…) Le pire des royaumes. Il s’appelle «  belle âme  ». Son drapeau et son modus operandi c’est «  déni de la réalité  ». Lire la suite en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/pandemic-1-belle-ame-par-frederika-abbate/

Culte de la mort (Pandemic 2) : (…) Il n’y a plus aucun respect pour la vie. Cette année, le printemps, ce n’est pas la reverdie. C’est le culte de la mort. Ce qui me fait froid dans le dos aussi c’est le meurtre de la pensée. Imbus d’idéologie, tenant à paraître soi-disant larges d’esprit, mais ne faisant en vérité qu’obéir aux mots d’ordre lancés par le pouvoir qui, comme sur un coup de baguette magique, se transforment en belles idées que beaucoup de gens s’empressent de défendre, ces bien-pensants n’argumentent pas quand ils ne sont pas d’accord avec d’autres. Lire la suite en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/pandemic-2-culte-de-la-mort-par-frederika-abbate/

Pour un tribunal futur (Pandemic 3) : La personne meurt sans qu’un proche lui tienne la main. Elle est déjà rejetée du monde des humains. L’un des traits qui caractérise l’humain, c’est qu’il peut être justement inhumain, dans le sens perfide et cruel. Là, sont inhumains les états et tous leurs complices qui font que se produisent ces monstruosités. Et les médecins, les infirmiers, les infirmières, tout le personnel pleurent. Un jour viendra, et malheureusement il est très proche, où l’univers sera fait de non-humains. La cruauté et la perfidie seront intégrées par tout le monde. Les autres, les humains, seront tous morts. Lire la suite en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/pandemic-3-pour-un-tribunal-futur-par-frederika-abbate/

La nouvelle bourse (Pandemic 4) : Je ne sors plus parce que je ne supporte pas de devoir éviter les gens, de ne pas rêver, penser, observer la vie comme je le faisais toujours, et de devoir épier pour voir s’il n’y a pas des gens aux alentours. Il y en a aussi qui s’en fichent, et qui me foncent dessus. Ils sont tous des fusils potentiels. Alors je me mets à les haïr. Je ne veux pas haïr parce que je n’ai pas été mise au monde pour faire le jeu du pouvoir. Car par cette haine insidieuse, le pouvoir peut obtenir ce qu’il désire depuis toujours. L’individualisme effréné. Que les gens ne puissent plus s’unir pour s’en défendre. Ainsi, il pourra plus facilement encore les dominer. On ne ferme pas les frontières, elles sont individualisées. Or, Hannah Arendt l’a appris à ceux qui ont des yeux et des oreilles pour voir et entendre  : l’atomisation totale des individus et l’abolition des états-nations, c’est ce que veut le totalitarisme. Lire la suite en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/pandemic-4-la-nouvelle-bourse-par-frederika-abbate/

En mai fais ce qu’il te plaît (Pandemic 5) : Mon tempérament ne peut pas faire le jeu du pouvoir, en croyant que, dans ces cas, c’est la seule mort qui tue. Lire la suite en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/pandemic-5-en-mai-fais-ce-quil-te-plait-par-frederika-abbate/

 

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