Pascal Sigoda, Président de « Au Signe de la Licorne », la Société des lecteurs de Dominique de Roux, mars 2014
Catégorie : Ancien Blog Guilaine Depis
Sommaire du numéro 1 « Que veut Poutine ? » de la revue de géopolitique CONFLITS
Sommaire du numéro 1 de la revue Conflits lancée par Pascal Gauchon :
Editorial
Actualité
Enjeux
Entretien. Yves Lacoste
Polémique. Barack Obama, un grand président ! par Thomas Snégaroff
Portrait. L’inconnue Xi-Jinping par François Godement
Afghanistan. Les Américains ont-ils mieux réussi que les Russes ? par Mériadec Raffray
Afrique. Guerres ethniques ou guerres religieuses ? par Mathieu Lhours
Histoire et prospective
Grande stratégie. La géopolitique des Chevaliers Teutoniques par Sylvain Gouguenheim
Bataille. Koulikovo : la Russie sort du bois par Pierre Royer
Encarté
Dossier
Eurasie. L’Europe doit-elle regarder à l’est ?
Lu, vu, entendu, visité
Le nouvel ordre américain
Livres
Revues, colloques, sites
Cinéma, séries, jeux
Géotourisme. Berlin et la nouvelle puissance allemande par Thierry Buron
Superbe courrier d’un grand admirateur de Guillermo de La Roca (18 février 2014)
J’ai soixante ans et vous écris, car je découvre par hasard l’existence de Guillermo de la Roca par votre site.
S’il vous plaît, je sais que mon propos n’est pas littéraire. Mais vu l’âge que je découvre de Guillermo de la Roca, s’il vous plaît transmettez-lui que j’ai depuis toujours aimé, admiré, adoré la poésie de sa kena, surtout quand il jouait avec Hector Miranda et Nicolas Perez Gonzales lors du volume 1de la flûte indienne.
J’ignorais tout de Guillermo de la Roca, cherchant vainement quelques traces, quelques informations sur son existence et encore aujourd’hui. Les quelques échanges que j’avais pu avoir moi-même (par mels) avec Hector Miranda (dont je fut l’intermédiaire pour l’édition de son livre) ne m’apprenaient rien sur Guillermo et je trouvais Hector bien trop injuste à son endroit (une certaine difficulté d’entente concernant les rythmes).
Car, si c’est bien par Guillermo de la Roca que j’ai aimé la musique des Calchakis, sans lui, ce ne fut plus du tout pareil, quelque chose d’indicible avait disparu. Il y avait quelque chose d´ éminemment poétique dans son jeu musical tandis que les Calchakis, en contre-point et toute de manière feutrée, la rigueur des rythmes de l’Amérique du sud.
Je suis si heureux de le savoir encore vivant !
Dites-lui que je l’ai toujours aimé, que ce qu’il m’a apporté, c’est un sentiment musical merveilleusement poétique.
Dites-le lui, merci pour lui
Bruno Revol (Angers), le 18 février 2014
Premier communiqué de presse officiel sur le 15ème Salon Culture et Jeux Mathématiques
Retrouvez le mot de la Présidente, l’emplacement géographique des stands et le programme en cliquant dessus !
COMMUNIQUE de PRESSE Janvier 2014
15e Salon Culture et Jeux Mathématiques
organisé par le Comité International des Jeux Mathématiques
sous le parrainage de Monsieur Ahmed DJEBBAR
mathématicien, historien des sciences et des mathématiques
du jeudi 22 mai au dimanche 25 mai 2014
Place Saint Sulpice – Paris 6ème
Entrée libre et gratuite
Mathématiques au carrefour des cultures
Pour sensibiliser les jeunes et le grand public :
* À la place des mathématiques dans l’histoire des civilisations ;
* À la richesse des liens entre les mathématiques et les autres disciplines;
* À la diversité des métiers dans lesquels les mathématiques jouent un rôle important ou essentiel.
Appréhendez le « monde numérique » au cours de rencontres avec les sociétés savantes (SMF, SMAI, SFdS, Femmes et Maths), et les grands centres de recherche (CNRS, inria )
70 animations, jeux, découvertes, spectacles …
Des moments forts :
* Rencontres et speed-meeting avec des chercheurs de tout pays sur un espace dédié au carrefour des cultures ;
* Table ronde autour de l’ouvrage : Le Dictionnaire universel des Femmes Créatrices ;
* Compétitions dont Le Rallye Mathématique de Paris, au musée du quai Branly, pour découvrir l’ethnomathématique.
Et dites : « Comment j’ai aimé les maths… ! » Comité International des Jeux Mathématiques
Association nationale de jeunesse et d’éducation populaire
8 rue Bouilloux-Lafont 75015 PARIS Tél : 01 40 37 08 95 cijm@cijm
N° SIRET : 433 879 343 00039 APE 927 C
Contact presse CIJM
Guilaine Depis guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
Marie José Pestel Présidente CIJM 06 08 04 38 65
Pour toutes informations complémentaires : www.cijm.org
Télécharger le communiqué officiel :
Sophie Torlotin reçoit Claude Delay dans « Tous les cinémas du monde » sur RFI (8 février 2014)
Claude Delay pour «Marilyn Monroe, la cicatrice»
réécoutez l’émission grâce au lien du Podcast
Sa famille d’adoption l’appelait « la souris ». Les garçons de l’orphelinat l’avaient surnommée « le haricot humain », à cause de son extrême minceur. Pour ses proches, elle était Norma Jeane, mais pour tous les autres, elle était Marilyn. Sous le titre « Marilyn Monroe, la cicatrice », Claude Delay signe un portrait très fouillé de la blonde la plus célèbre du monde.
Reportage international : Le tournage de Rio je t’aime, par notre correspondant au Brésil Francois Cardona.
Au Brésil, le tournage de «Rio, je t’aime/Eu te amo», dernier opus après «Paris, je t’aime» et «NY, I love you», d’un triptyque sur les grandes villes du monde, vient de se terminer… Plusieurs courts de 7 minutes ont déjà été tournés, ces derniers mois. Pour ce dernier tournage, Vanessa Paradis avait fait le déplacement… Elle était dirigée par le réalisateur John Turturro. L’idée du film ? Parler d’amour, dans l’écrin de verdure et de collines de Rio, avec ses plages de cartes postales, ses vues imprenables, et ses favelas aussi.
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CINÉMA/ PEOPLE/LITTÉRATURE
Publication des écrits intimes de Marilyn Monroe
Atlantico salue la parution de l’ouvrage nécessaire de Claude Delay : « Derrière Marylin Monroe, toutes les cicatrices de Norma Jeane » (5 février 2014)
Derrière Marylin Monroe, toutes les cicatrices de Norma Jeane
Toutes les semaines, le journal Service Littéraire vous éclaire sur l’actualité romanesque. Aujourd’hui, Claude Delay nous explique que Marilyn était attirée par la lettre M (aime !) comme un aimant (et comme l’indique son pseudo de star).
Les initiales ont un pouvoir. Alors que les initiales BB annonçaient la moue de Brigitte Bardot et titraient son autobiographie, la lettre M attire, aimante, tout ce qui touche à Marilyn Monroe. Mmm, murmurait-t-elle en attaquant (mal) ses phrases. Ce reliquat d’un bégaiement d’enfance va colorer sa vie. Miss Mmm devenue Monroe garde sa relation démesurée avec le M, comme le souligne Claude Delay dans “Marilyn Monroe, la cicatrice”. C’est un livre blond-blanc-rose au-dehors, noir au-dedans. Sur la couverture, une Marilyn souriante et nue ne cache pas l’énorme cicatrice que lui a laissée une opération de la vésicule. Claude Delay explore des blessures plus anciennes, jamais cicatrisées. Rassemblées sous la bannière du M, voici les plus flagrantes :
M comme Mother, Maman. Cette mère, qui se révèle folle à enfermer, était sans tendresse pour la petite Norma Jeane. Plus tard, Marilyn va collectionner les mères de remplacement : tante, tutrice, psys, coaches ou gourous, la plupart ont compris quel ascendant elles pouvaient prendre sur elle. Et souvent, quel profit elles pouvaient en tirer. Mauvaises mères pour Marilyn, la femme enfant sans enfants. Et sans père. L’absence paternelle est si lourde qu’elle appellera ses maris « Papa », ou « Pa ».
M comme Maquillage, Make-up. A son maquilleur, Whitey, elle fait jurer de la maquiller sur son lit de mort (ce qu’il fera). Elle lui doit ce visage lumineux qui crève l’écran, et qui demande plus de cinq heures de travail. Le maquillage comme un Masque ? Plutôt la version photogénique du Mentir vrai d’Aragon.
M comme Miroir. Le miroir est devenu « son partenaire de chaque instant ». Elle y contemple celle qu’elle est devenue, et qu’elle a fabriquée de A à Z. Si loin de Norma Jeane… Un jour, Truman Capote la découvre immobile devant une glace, et lui demande ce qu’elle fait là. « Je La regarde », répond-elle.
Jamais elle ne pourra relier Marilyn et Norma Jeane. Elle est l’une et l’autre, et ne trahira jamais l’une pour l’autre. Ce dédoublement lui procure un tel sentiment d’étrangeté qu’elle se demande souvent qui vit à sa place. Aucune psychanalyse ne pourra l’aider à réunir ses deux moi. Claude Delay a plongé dans la vie de Marilyn Monroe avec une intelligence et une sensibilité peu communes. Son récit sonne juste. « Because it’s the truth », comme le dirait l’actrice elle-même… Cette empathie culmine dans la cérémonie solaire et funèbre qu’est le tournage des “Misfits”, dans le désert du Nevada. Et qui précède de peu sa mort à elle, dans des circonstances restées mystérieuses. Dieu merci, elle rayonne lorsqu’on lui dit que M, en français, se prononce comme « aime » à l’impératif. « Aime » ! Un conseil qu’elle a suivi toute sa vie au pied de la lettre.
A lire : Marylin Monroe la cicatrice, Claude Delay, aux éditions Fayard.
Source : Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l’actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Eric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc. Pour vous abonner, cliquez sur ce lien.
La Une de Service littéraire est consacrée au Marilyn Monroe de Claude Delay chez Fayard (Merci à Jacqueline Demornex, février 2014)
Michel Marmin remarque les Nouvelles bartlebyennes d’Emmanuel Steiner (Eléments, n°150)
janvier – mars 2014
N°150
p.6
Cartouches éditorial
Mathis, Millet, Steiner
(…) Le deuxième livre, Nouvelles bartlebyennes, est composé de récits d’un auteur dont c’est apparemment le premier ouvrage publié. Emmanuel Steiner signe là un coup de maître. Comme la référence au Bartleby d’Herman Melville le suggère, ce n’est pas un livre à lire en buvant un diabolo menthe sur les planches de Deauville avec de la techno en fond sonore. En de courts paragraphes, comme chuchotés à la cadence d’une respiration concise et un peu éteinte, l’auteur nous dépeint un monde parfaitement absurde, où l’apparition ou la disparition d’un être n’ont pas plus d’importance que celles d’un trèfle à trois feuilles, et où le sentiment de l’existence se réduit finalement à la question de savoir si tout cela n’est pas qu’une illusion en noir et blanc. C’est en tous cas ce que j’ai éprouvé à la lecture de ces « petits riens » vertigineux qui nous mènent au seuil du vide. Mais alors, pourquoi écrire ? Steiner pose en effet la question dans la dernière nouvelle, en invoquant le silence énigmatique de Rimbaud.
Michel Marmin
Emmanuel Steiner, Nouvelles bartlebyennes, Chroniques du çà et là, 96 p., 10€
vicor Kathémo, un écrivain de coeur et de style (auteur de « L’air du monde »)
VICTOR KATHÉMO
BIOGRAPHIE :
Victor Kathémo est né à Bukavu dans la région des Grands lacs d’Afrique. Très tôt, Victor Kathémo s’intéresse à l’art dramatique et à la poésie. Sans passion, juste pour s’assurer un avenir confortable, il passe au Burundi une maîtrise en sciences économiques. Il qualifiera un jour le « blabla » des enseignants de l’écho comique. Après un court passage au Benin où « son âme a failli être vendue au Port des esclaves », il s’installe dans le nord de la France : « Pays de ma renaissance au forceps qui m’a laissé un traumatisme incurable, dira-t-il ». Il adaptera au théâtre des romans qu’il interprétera en solo. Il créera un café-théâtre qu’il dirigera pendant plusieurs années avant de changer d’orientation professionnelle et de s’installer dans le Sud-ouest. Il est passionné par l’architecture baroque et les statues qui ornent les places romaines. Il n’aime pas les romans autobiographiques qu’il qualifie de « litanies auto-bio-graphie-queues ». Parodiant un artiste célèbre, il déclare souvent, non sans un sourire au coin des lèvres, que sa vie est « un carrefour où débouchent toutes les rues en sens interdit ». Son hymne est la chanson Higt Hopes tiré de l’album : Division bell de Pink Floyd.
(crédits texte et photo © Les Cinq Continents)
Retrouvez Victor Kathémo en dédicaces sur le stand de la librairie de voyages Les Cinq Continents
BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE :
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L’Air du monde– Myriapode, 2014
Jérôme Jauréguy est un Français moyen qui occupe un poste d’opérateur de presse d’imprimerie, c’est son souffle vital et la poésie qu’il met dans sa vie. Un jour, le licenciement économique frappe et brise son couple au passage. A partir d’une dépression insoutenable, il déménage pour un immeuble avec vue sur la cour d’une école élémentaire, ce qui le réconforte et lui apporte d’autres problèmes.
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Le descendant africain d’Arthur Rimbaud – Myriapode, 2012
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Fabuleuses histoires de Dounia : enfant de la terre– Myriapode, 2011
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Étrange ballet des ombres– Myriapode, 2010
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Naître ou ne pas naître Noir – Acoria
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Le mur de lamentation– L’Harmattan, 2007
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Le requiem de la colombe– L’Harmattan, 2003
Jacqueline Petroz met Guiullermo de La Roca à l’honneur dans le 7/9 du week-end sur France Inter (19 janvier 2014)
Dimanche 19 Janvier 2014
7/9 du week-end de Patricia Martin et Fabrice Drouelle
rubrique : LIVRES EN POCHE par Jacqueline Petroz 8h. 20
présentation du recueil de nouvelles «Connaître et apprécier» de Guillermo de La Roca aux Editions du Ça et Là, c’est une toute jeune maison d’édition née en octobre 2012 et ça, ça se salue, qui publie ces nouvelles qui oscillent entre contes philosophiques et histoires un petit peu surréalistes. Un lapin qui fait une escapade et se perd en forêt mais le danger ne sera pas là, un drôle de voyage organisé qui laisse quand même très très sceptique sur l‘agence organisatrice, un sorcier guérisseur inquiétant, un satan pas du tout antipathique qui se pose beaucoup de questions, un espion qui devient guerillero, des histoires d’anges, d’incrédules, d’informaticien qui dialogue avec le diable, de chat qui parle. Enfin la plupart des nouvelles tiennent en quelques pages. Guillermo de La Roca est un peu le Paasalina sud-américain, il y a du surnaturel et de la drôlerie dans ces nouvelles, où le surnaturel bouscule les certitudes. L’auteur est un musicien qui est reconnu puisque il a joué avec Los Machucambos. Quelque soit le lieu où se déroulent ces histoires on entend comme une petite musique lancinante et aigrelette. Chez ce Monsieur de 84 ans on sent une vraie jubilation à faire se confronter les genres et les pensées et c’est vraiment un grand plaisir pour les lecteurs.
-Eh bien on retient, on note. (Fabrice Drouelle)
-Vous avez vu qu’il prend des notes pendant que vous parlez. ( Patricia Martin)
-On dirait une interro écrite pour la semaine prochaine…..