Emmanuel Steiner sur le Pandémonium littéraire, par Marianne Desroziers (10 novembre 2013)

Le Pandémonium littéraire par Marianne Desroziers

couvsteiner.jpg« Nouvelles bartlebyennes » est un recueil de nouvelles d’un jeune écrivain, Emmanuel Steiner, dont c’est le premier livre. L’ouvrage est publié par une nouvelle maison d’édition, Chroniques du çà et là. Trois bonnes raisons donc de s’intéresser plus particulièrement à ce recueil pour la curieuse que je suis.
 
Si le titre fait référence à la nouvelle de l’Américain Herman Melville intitulée « Bartleby », c’est plus du côté de la littérature sud-américaine (Borgès peut-être mais surtout Cortazar) et de la culture japonaise (littérature mais aussi cinéma) qu’il faudrait chercher les influences d’Emmanuel Steiner.

Ses 11 nouvelles sont peuplées de personnages perdus dans un monde absurde, de situations farfelues, de bizarreries en tout genre, laissant une grande place à l’imaginaire le plus débridé mais aussi aux questions existentielles et philosophiques. 
 
Parmi mes nouvelles préférées, Mycélium sur un homme effrayé par un champignon toxique qui se développe dans le métro qu’il doit pourtant prendre tous les jours.
 
Emmanuel Steiner est un nouvelliste talentueux et prometteur, à suivre… de même que les éditions Chroniques du çà et là (créée par Philippe Barrot, la maison d’édition était au départ une revue).

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