« Le chat aux yeux d’or », de Fadéla M’Rabet

Le chat aux yeux d’or
Une illusion algérienne

(titre provisoire)

Fadela M’Rabet

Office 06/04/2006

Le texte s’ouvre sur la mort d’un être cher, sa tante, qui amène l’auteure dans une Algérie qu’elle a quittée depuis longtemps. Quelques images d’enfance percent à travers la profonde douleur de la séparation, en même temps que se dessine un pays meurtri, perdu d’avoir raté une partie de son histoire, celle des femmes. C’est à travers elles et les liens qui les unissent pourtant que s’exprime à la fois une émouvante tendresse et la plus parfaite beauté.
Dans ce récit, d’une grande poésie, le regard nostalgique révélant une sensibilité toujours à vif se double d’une analyse politique sans concession sur un pays en crise.

Fadéla M’Rabet est née à Skikda (Algérie) en 1936 ; elle a été l’une des premières féministes en Algérie.
Après la publication de La Femme algérienne (1965, Maspéro) et surtout des Algériennes (1967, Maspéro), elle est l’objet d’un lynchage médiatique qui l’oblige à quitter son pays. Installée en France, elle écrit ensuite L’Algérie des illusions (1972, Robert Laffont), Une enfance singulière (2003, Balland), récit autobiographique construit notamment sur la figure de Djedda, sa grand-mère, puis Une femme d’ici et d’ailleurs, la liberté est son pays (éditions de l’Aube).
Docteure en biologie, elle a été maître de conférence et praticienne des hôpitaux Broussais-Hôtel Dieu.

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