Article d’Eric Naulleau dans le JDD sur la pièce de Nathalie Ganem
Guilaine Depis, attachée de presse (Balustrade)
Rampe de lancement ! Appuyez-vous sur la balustrade !
Un bon roman à suspense écrit de façon originale. Tout part d’une petite annonce pour trouver une baby-sitter pour enfant de 5 ans, nourrie à condition qu’elle prépare les repas et logée dans un studio de 25 m² indépendant à côte de la grande maison dans un parc. Résumé par « un commandant » de police, il s’agit « d’un truc bien glauque dans une ville bien bourge » (p.166). On dirait plutôt les propos d’un adjudant, qui jadis menait les enquêtes, aujourd’hui, il faut qu’il ait au moins le grade de commandant – à quand le général ? L’histoire commence donc par un massacre en pleine nuit d’une famille aisée de Versailles avec trois enfants, par le père lui-même, au bout du rouleau. Un drame à la Dupont de Ligonès avec famille catho tradi, modèle maths-sup pour les garçons et machisme ambiant dans le couple.
Seule la baby-sitter en réchappe, puisqu’elle devait partir pour une semaine de vacances et que son train vers l’ouest a été supprimé par la SNCF pour « travaux » jusqu’au lendemain matin. Les éternels « travaux » de la SNCF qui, comme Sisyphe, pousse chaque année son rocher pour recommencer l’année suivante parce qu’il a dévalé. Laurie est décalée, issue d’un milieu populaire et élevée par sa mère seule, une égoïste inculte. Mais elle s’est attachée au petit dernier, Paul dit Polo, 5 ans, qui manque d’amour à la maison.
En effet, le père travaille beaucoup dans la sécurité informatique pour une société d’armement et n’est pas reconnu par son N+1, pervers narcissique typique. La mère est prof de maths mais en dépression depuis huit ans pour avoir perdu une petite Pauline de quelques mois à cause de la mort subite du nourrisson. Les deux autres enfants sont des mâles de 17 et 15 ans qui gardent leurs distances avec la jeune baby-sitter, poussés par leur père vers les maths et la physique, et engueulés pour leurs résultats pas toujours en progression.
S’ajoute à ce tableau de stress et d’amertume le fantôme d’un mystérieux « Nicolas » dont personne ne veut parler, et dont la chambre occupée un temps à l’étage a été condamnée, laissée en l’état et fermée à clé. Sauf qu’une fuite d’eau, due à une branche tombée du cèdre sur le toit lors d’une tempête versaillaise, exige son ouverture, ravivant des souvenirs qu’on aimerait mettre sous le tapis.
L’histoire est racontée par les témoins du drame, les principaux personnages de la famille, la baby-sitter la tante, les voisins, le commandant de police, des amis, des témoins au travail. Elle progresse ainsi par des visions croisées, partielles et complémentaires, dévoilant à mesure le drame de couple complexe qui s’est joué.
Le père a toujours été fêtard et flambeur, il est rattrapé par sa propension aux addictions en sombrant dans l’alcoolisme, d’autant que ça va mal dans son couple, mal à son travail, mal avec son banquier – et mal dans sa tête. Curieuse façon d’écrire, il « ouvre une bouteille de scotch ou de whisky » (p.94), comme si le scotch n’était pas un whisky d’Écosse – dirait-on « un scotch-terrier ou un chien »… ? Le père se sent coupable du naufrage qui vient, de plus en plus coupable.
La mère subit la violence de l’alcoolique qui sert d’exutoire aux frustrations, d’autant qu’elle reste passive, dans son rôle tradi de catho effacée, bien que n’étant pas mère au foyer. Ses enfants sont des garçons, ce pourquoi elle n’intervient pas pour eux. Laissé sans échanges sur l’oreiller ni à table, fautif d’avoir eu un moment de colère qui a fait rompre les ponts à « Nicolas », le père monte en pression. Son épouse et mère ne sert à rien, ni de raison ni de soupape, elle ne songe au contraire qu’à le fuir, dénier les problèmes, divorcer peut-être malgré la réprobation sociale catholique bourgeoise de la ville. Chacun se révèle victime et coupable, tournant en rond dans le huis-clos familial, accentué par les confinements Covid.
C’est l’impasse, donc le drame. Quand tout repose sur les épaules du père, accusé un peu vite de machisme par le féminisme d’ambiance, quand l’épouse reste sans rien tenter ni dire, préférant le confort mental de sa dépression et ses médocs adjuvants, quand les garçons n’osent pas dire ce qu’ils veulent et s’opposer – il finit par craquer. A l’effarement de Laurie, qui en parle au moins avec son psy. Les non-dits des souffrances sont ravageurs pour la personnalité, qu’on se le dise.
Oui, c’est un bon roman à suspense, original.
Hélène Rumer, Mortelle petite annonce, 2023, Pearlsbookedition Zurich, 201 pages, €18,00
Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com
Benjamin Stevens est belge et orthophoniste de métier. Il est aussi l’inventeur dans son pays d’une méthode syllabique qui se vend très bien. Remettant une vieille méthode aujourd’hui décriée à l’ordre du jour, il était intéressant, voire peut-être utile de l’interroger sur cette curieuse idée qui l’a conduit à inventer cette méthode d’apprentissage de la lecture appelée APILI, et comprendre ce qui l’a motivé.
Entretien avec Benjamin Stevens
Par Marc Alpozzo, écrivain et philosophe
Marc Alpozzo : Cher Benjamin Stevens, vous êtes l’auteur de la méthode d’apprentissage de la lecture APILI qui remet le syllabique à l’ordre du jour. Bien que cette méthode soit considérée comme dépassée, voire « réactionnaire » par un grand nombre d’enseignants et de pédagogues, car inégalitaire, vous avez écoulé plus de 100 000 exemplaires et même créé une entreprise qui a embauché deux personnes pour répondre aux commandes qui affluent en très grand nombre. Pouvez-vous nous expliquer ce paradoxe ?
Benjamin Stevens : J’ai du mal à comprendre comment l’approche syllabique peut être considérée comme dépassée, réactionnaire voir même inégalitaire puisque toutes les études récentes en neurosciences ont prouvé son efficacité indiscutable. Elle permet aux enfants de devenir de bons lecteurs, même s’ils sont issus milieux sociaux moins favorisés. Afin de comprendre cette querelle qui dure depuis des décennies, il faut revenir un peu en arrière. Jusqu’au milieu du XXe siècle, tous les enfants apprenaient à lire avec une méthode syllabique pure, le fameux b + a = ba. Cette méthode a fait ses preuves pendant de très nombreuses années et la majorité des enfants devenaient de bons lecteurs. Dans les années 60, certains psychologues sont partis du constat que les adultes lisent en reconnaissant les mots de manière immédiate, globale. Ils ont imaginé que les enfants pourraient apprendre à lire en reconnaissant les mots dans leur globalité, un peu comme des images mémorisées visuellement (méthode idéovisuelle).
Le principe était d’apprendre aux enfants à reconnaître les mots visuellement sans passer par l’apprentissage des fameuses correspondances graphème – phonème (lettre – son).
Ils souhaitaient également que le sens soit au cœur de cet apprentissage et que l’enfant parte de ses centres d’intérêt. Ils reprochaient aux méthodes syllabiques de ne pas donner assez de place à l’accès au sens. Cette approche globale, utilisée au départ avec des enfants en difficulté, a été portée par le chercheur et inspecteur de l’éducation nationale, Jean Foucombert. C’est dans les années 70 et 80 que cette approche a été testée à plus grande échelle dans les classes françaises, suisses et belges. Quelques années plus tard, le constat était sans appel : de nombreux enfants ayant appris avec cette approche globale présentaient des difficultés en lecture. Elle a été abandonnée après une dizaine d’années.
Par la suite, les pédagogues ont privilégié une approche mixte de la lecture, à savoir un assemblage d’éléments de la méthode syllabique (apprentissage des correspondances lettres / sons) et d’éléments de la méthode globale (reconnaissance visuelle des mots). Cette approche mixte est encore largement utilisée dans nos écoles à l’heure actuelle. Dans les années 60, les pédagogues ne pouvaient observer les changements qui s’opèrent dans le cerveau d’un enfant qui apprend à lire. C’est grâce à l’arrivée de l’IRM (imagerie par résonnance magnétique) que les neuroscientifiques ont pu observer le fonctionnement du cerveau humain lors de la lecture. Ils ont également pu observer le cerveau des enfants lors l’apprentissage de la lecture. Plusieurs chercheurs ont consacré de nombreuses années à ces études, notamment Stanislas Dehaene, docteur en psychologie, directeur de neuro-imagerie cognitive de l’INSERM / Neurospin ainsi que Johannes Ziegler, directeur de recherche au CNRS d’Aix-Marseille.
Ils ont démontré que chez les adultes lecteurs, une zone spécifique du cerveau est dédiée à la lecture, quelle que soit sa langue ou sa culture. Cette zone (située dans l’hémisphère gauche, proche des aires du langage) s’active lorsqu’un adulte lit. Stanislas Dehaene l’appelle la boite aux lettres du cerveau, la zone dédiée à l’identification des mots écrits. L’objectif de l’apprentissage de la lecture est de stimuler cette zone. Comment ? En apprenant aux enfants les correspondances lettres / sons (graphèmes / phonèmes), à l’aide d’une approche syllabique.
Si l’on apprend aux enfants à reconnaître visuellement des mots écrits sans passer par un enseignement explicite et intensif des correspondances lettres / sons, ils ne stimulent pas la zone dédiée à la lecture. De plus, leur mémoire visuelle n’est pas extensible à l’infini. Même s’ils parviennent à reconnaître certains mots visuellement, ils ne seront pas capables de mémoriser tous les mots de notre langue. Il faut donc apprendre le code qui permettra de déchiffrer tous les mots réguliers rencontrés. Cette zone dédiée à la lecture se spécialise ensuite et devient de plus en plus performante pour identifier les mots écrits. L’enfant entre alors dans un auto apprentissage qui va lui permettre de progresser efficacement en lecture et d’apprendre à lire les mots irréguliers à mesure qu’il les rencontre. En début d’apprentissage, certains petits mots irréguliers peuvent être appris globalement comme « est, les, des, mes, tes, ses », mais il faut que leur nombre reste très restreint. Toutes les études prouvent également que les adultes qui ont appris à lire avec une méthode syllabique sont de meilleurs lecteurs. Pour les enfants de milieux sociaux moins favorisés, cette approche syllabique est d’autant plus efficace, car ils ne peuvent s’appuyer sur une bonne connaissance du vocabulaire et compréhension du contexte qu’exige l’approche globale. L’approche syllabique est donc la moins inégalitaire et la plus efficace. Certains détracteurs de l’approche syllabique estiment qu’elle entraîne les enfants à déchiffrer sans comprendre ce qu’ils lisent. Rien de plus faux. Dès que l’enfant est capable de lire des syllabes, il peut lire des mots qui contiennent ces syllabes et les comprendre. Il peut ensuite lire des phrases qui contiennent ces mots déchiffrés et accéder à la compréhension. Ces connaissances sur la lecture sont disponibles depuis bien des années, notamment grâce à l’excellent ouvrage de Stanislas Dehaene « Les neurones de la lecture » paru en 2007, il y a 16 ans déjà…
Depuis, de nombreuses actions ont été mises en place afin d’aider les enseignants à améliorer leurs pratiques pédagogiques. 2018 a vu la mise en place du conseil scientifique de l’éducation nationale présidé par Stanislas Dehaene. Ses 29 membres, des scientifiques reconnus, proposent aux enseignants des recommandations et des outils fondés sur la recherche. En 2019, le ministère de l’éducation nationale a publié le « guide orange » à destination des enseignants. Ce guide propose une liste de bonnes pratiques et prône largement l’utilisation de méthodes syllabiques. En 2022, le comité scientifique de l’éducation nationale a publié une note d’alerte expliquant que bon nombre d’enseignants continuent d’utiliser des manuels peu efficaces. Elle précise qu’une étude, menée auprès de 16 149 enseignants, montre que les méthodes à dominance phonique (syllabique) qui favorisent l’apprentissage des correspondances graphème-phonème, l’assemblage progressif des lettres en syllabes et en mots et l’absence de mots outils permet aux enfants d’obtenir les meilleures performances en lecture.
Elle ajoute que ces méthodes sont les moins utilisées par nos enseignants. De nombreux enseignants continuent à proposer une approche globale de la lecture, en présentant des mots irréguliers, des phrases, parfois même des textes en début d’apprentissage. On apprend donc aux enfants à deviner et non à déchiffrer. Je pense que les enseignants ne sont pas responsables. Ils indiquent ne pas avoir reçu de formation préalable sur le sujet lors de leur formation initiale. Comment pourraient-ils mettre en place une pédagogie qui ne leur a pas été enseignée ? Fort heureusement, même si les choses changent lentement, de plus en plus d’enseignants font le choix d’utiliser l’approche syllabique. Leurs retours sont unanimes, leurs élèves progressent mieux. Une directrice d’école utilisant la méthode Apili m’écrivait cette année pour me dire qu’elle n’avait jamais vu tous les élèves d’une classe de CP lire des phrases aux vacances de la Toussaint.
Je note aussi que de très nombreux parents prennent conscience de l’importance de l’approche syllabique de la lecture. Ils perçoivent parfois les limites et difficultés de l’approche mixte proposée à l’école et décident d’aider eux-mêmes leur enfant à la maison avec une méthode syllabique. L’approche syllabique permet aux enfants de faire des progrès plus rapidement, d’autant plus s’ils sont en difficulté. C’est une des raisons pour lesquelles tant de parents ont acheté la méthode Apili que j’ai sortie en 2020. Il s’agit d’une méthode syllabique fondée sur l’humour.
Je l’ai créée pendant plusieurs années, en l’expérimentant avec mes patients. Je me suis appuyé sur les travaux de Stanislas Dehaene afin de choisir la progression idéale. J’y ai ajouté de nombreux moyens d’aides que j’utilise en orthophonie. L’humour, dont j’ai découvert l’effet extraordinaire sur mes patients, stimule l’attention, la motivation, la mémorisation et réduit le stress des enfants. Il permet également de vérifier si l’enfant accède à la compréhension de ce qu’il lit. L’accès au sens étant l’objectif principal de la lecture. Pour répondre à votre question initiale, je ne comprends pas ce paradoxe. Je pense qu’il est dû à la méconnaissance de certains professionnels de l’éducation. Comment certaines personnes, parfois même des inspecteurs de l’éducation nationale, peuvent-elles s’opposer, encore en 2023, à la meilleure approche de la lecture ? Je ne me l’explique pas.
Vous êtes Belge et orthophoniste de métier. Fin connaisseur du langage pouvez-vous nous expliquer pour quelles raisons précises les problèmes dans l’apprentissage de la lecture ont-ils commencé suite à l’abandon de l’apprentissage par la méthode syllabique ?
L’approche syllabique pure a été remplacée par une approche globale puis par l’approche mixte. Avec l’approche mixte, les enfants doivent mémoriser visuellement des mots irréguliers, parfois même associer des mots et des images, ce qui ne stimule pas la zone cérébrale spécifique dédiée à l’identification des mots écrits.
Ils doivent deviner certains mots. Par la suite, ces enfants présentent plus de difficultés de lecture, confondent les mots proches et sont de moins bons lecteurs.
Pour les enfants dyslexiques, cette approche est d’autant plus néfaste.
Les plus grands neurologues, comme Stanislas Dehaene, partagent vos convictions sur la syllabique. Comment expliquez-vous alors que les choses ne bougent pas plus vite ? D’où viennent les blocages ?
Je pense que les inspecteurs et les enseignants ont leurs habitudes et que les changer prend du temps. Cela demande d’importantes remises en question. Il n’est pas simple pour un enseignant de se dire que la pédagogie qu’il propose depuis des années n’est peut-être pas la meilleure.
Cela demande de l’humilité et du courage. Je suis convaincu que les enseignants n’ont qu’une seule envie : donner le meilleur à leurs élèves. Il faut donc les aider à prendre connaissance de ces bonnes pratiques et à les mettre en place.
Il me semble essentiel de préserver le libre choix pédagogique des enseignants afin qu’ils puissent choisir une méthode (syllabique) qui leur plaît. Il faut aussi prendre en compte les grandes inégalités budgétaires qui existent entre les écoles. En août 2022, le président de la république Emmanuel Macron a introduit un nouveau fond d’innovation pédagogique doté de 500 millions d’euros. Personnellement, je ne vois pas l’effet de cette annonce sur les commandes que nous recevons des écoles françaises. Lorsque j’échange avec les enseignants, ils me parlent de budgets réduits, de manque de moyens. Je note que trop peu d’enfants ont accès à un vrai manuel de lecture. De nombreux enfants apprennent à lire sur des photocopies, souvent en noir et blanc. Comment donner le goût des livres à un enfant qui apprend sur des photocopies ? Je pense que chaque enfant de CP devrait avoir son manuel de lecture.
Il ne faut pas non plus négliger l’importance des IA (Intelligence Artificielle) qui changera bientôt toute la donne. Ne croyez-vous pas que ce combat soit déjà un combat d’arrière-garde ? Je sais que vous êtes Belge, et je sais aussi que les Belges sont très francophiles, et très attentifs à l’actualité française : dans ce contexte, pensez-vous que la « décivilisation », dont parle le Président de la République, est la conséquence du niveau scolaire catastrophique ? Rappelons-nous que le ministre de l’Éducation nationale a déclaré ces jours-ci qu’il voulait s’attaquer au tabou du « redoublement », la situation en 6e étant désormais alarmante si l’on en croit certaines sources.
Je suis conscient que l’IA est la nouvelle révolution de notre époque et qu’elle risque bouleverser nos vies. Elle permettra sans doute d’améliorer les contenus pédagogiques en les personnalisant pour chaque enfant en fonction de ses forces et de ses faiblesses. Peut-être qu’un jour les enfants se verront implanter les connaissances et les apprentissages directement dans le cerveau, mais nous n’en sommes pas là ! Le combat pour les apprentissages fondamentaux reste de la plus haute importance, pour nos enfants et notre civilisation. Comment faire en sorte que nos enfants intègrent notre culture ? Comment faire en sorte qu’ils soient aptes à la vie en société ? Tout simplement en leur apprenant les fondamentaux : parler, lire, écrire, compter. Ils leur permettront de mieux comprendre la société dans laquelle ils vivent, de s’y adapter, de mieux communiquer avec les autres et de se comprendre. Je pense que la baisse du niveau scolaire peut déstabiliser notre société. L’éducation doit permettre de réduire les inégalités, de renforcer nos institutions et de favoriser la cohésion sociale. Elle doit aussi permettre à la nouvelle génération d’innover, ce qui lui permettra de trouver des solutions aux problèmes auxquels elle sera confrontée.
Propos recueillis par Marc Alpozzo
Benjamin Stevens sur Radio Notre Dame avec Lisa Kamen-Hirsig
Comment relever le niveau des élèves en français ?
En Quête de Sens
Benjamin Stevens, orthophoniste, qui utilise l’humour dans sa pratique. Encouragé par les réactions positives de ses jeunes patients, il a développé la méthode Apili où il associe à la méthode syllabique des illustrations et des moyens d’aide.
Brigitte Prot, psychopédagogue, enseignante, formatrice, conférencière et essayiste. Elle a conçu la méthode du Bilan-Itinéraire de motivation et d’orientation. Chargée de cours et responsable d’études en licence sciences de l’éducation, à la faculté d’éducation et de formation de l’ICP (Institut catholique de Paris), consultante sur les questions d’éthique, de déontologie et d’autorité, dans les champs éducatif et pédagogique, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur les questions d’éducation ; son dernier livre : « Génération Z » (Odile Jacob, 2023).
Lisa Kamen, maîtresse ‘radioactive’, enseignante et chroniqueuse.
Le jour où Dominique Vian rencontre Quentin Tousart, de nouveaux horizons s’ouvrent à lui. Car par-delà sa passion pour la recherche et l’entrepreneuriat, il découvre la puissance de la vulgarisation. Ensemble ils co-écrivent « Partir de soi pour changer le monde, à son échelle avec les méthodes effectuales. » Leur duo va offrir à Dominique de toutes nouvelles perspectives de diffusion de ses connaissances, grâce à cette alliance de leurs savoirs-faire : recherche et vulgarisation.. Avec comme objectif partagé, permettre au plus grand nombre d’avoir accès à ces connaissances. Et de pouvoir devenir eux aussi créateurs de changements à leur propre échelle.
Dans « Le jour où… », Dominique Vian partage avec nous ses méthodes et prend le temps de nous les expliquer. De nous les transmettre et décrypter avec passion. Au fil de son parcours Dominique nous livre les coulisses de ses choix professionnels jusqu’au jour où il « rencontre » son métier de chercheur. A travers son histoire, il nous confie ce que sa place de petit dernier au sein d’une famille de huit enfants lui a permis de développer comme capacité à se faire entendre et se faire écouter. Et ce que sa rencontre avec Quentin Tousart lui a offert en lui permettant d’offrir à chacun, grâce à l’écriture croisée de leur livre, cette opportunité fabuleuse d’apprendre à décoder des situations complexes. Et parvenir à trouver les réponses et solutions à partir de soi.
Comment partir de soi pour transformer des situations vues comme inextricables, complexes, insurmontables… et les transformer en formidables opportunités de réussite, d’accomplissement, de transformation ? Dominique Vian nous dit tout dans cette émission « Le jour où… »
Léo qui jamais, au grand jamais, n’imaginait enfant qu’il pourrait devenir un jour auteur, scénariste, écrivain. Lui qui cumulait les mauvaises notes en rédaction malgré son immense passion pour l’écriture. Lui qui n’intéressait pas spécialement ses parents, plus concentré sur son frère. Lui qui pourtant, un jour, a vu le signe d’un espoir grâce à une note enfin moins mauvais que les autres. Une simple note qui a changé toutes ses perspectives. Ce jour là, Léo a choisi de « croire en son écriture ». De la travailler. Et de persévérer.
Ce qu’il a fait, envers et contre tout. Travaillant en parallèle comme professeur d’allemand pour subvenir aux besoins de sa famille aux côtés de sa femme, elle-même professeur de sport.
Léo qui est parvenu au fil du temps à transformer, contrat d’écriture après contrat d’écriture, son destin. Lui dont la vue n’avait en parallèle de cesse de se dégrader depuis l’âge de six ans, âge auquel le diagnostic d’une myopie évolutive lui a été donné.
Devenu non voyant depuis de nombreuse années, l’auteur et professeur passionné qui n’a jamais cessé de chercher comment poursuivre ses multiples activités professionnelles, alors même qu’il perdait la vue. Et de se construire les outils pour y parvenir avec coeur et détermination.
Cette émission « Le jour où… » avec Léo Koesten nous plonge dans ces tournants décisifs de nos vies, de ceux qui tissent un un véritable panorama d’émotions, de challenges et de beautés. De rires. De joies. Par-delà les difficultés
Par Yves-Alexandre JULIEN
Dans « Cher Cahier, » Philippe Lejeune nous rappelle que la rédaction du journal intime est une pratique culturelle moderne. En lançant un appel dans Le Magazine Littéraire en avril 1988, Philippe Lejeune, spécialiste de la littérature personnelle, a eu la chance de recevoir les témoignages de quarante-sept diaristes – c’est un coup de sonde dans un univers d’écriture méconnu -, quarante-sept personnes qui racontent l’histoire de leur journal, décrivent leurs pratiques, expliquent ce qu’elles en attendent. Marianne Vourch, pourrait être la quarante huitième en élevant cette pratique à un nouveau niveau en imaginant les journaux intimes de trois géants de la musique: Bach, Mozart, et Chopin. À travers son coffret de trois tomes, elle offre une expérience littéraire unique, un voyage musical aux couleurs et illustrations originales, nous dévoilant les secrets de vie et de création de ces compositeurs dans la fiction.
Dialogisme de l’écriture diariste: Voix littéraires en écho
Dans le foisonnement dialogique de l’écriture diariste comme Marianne Vourch nous en offre trois versions pour trois musiciens de renom, des références littéraires se devinent, mettant en lumière le paradoxe de l’immédiateté et du détachement analytique. Henri-Frédéric Amiel, dans son journal intime, exhorte à la réflexion en s’adressant à lui-même à la deuxième personne, soulignant la dualité intrinsèque de cet acte introspectif: “Disséquer son cœur, comme tu le fais, c’est tuer sa vie.” Cette forme de dialogue interne, tout en révélant la vanité du journal intime, dévoile la complexité du rapport du diariste à son propre être.
À la manière de Michel Leiris, le journal intime – tel qu’en ceux de Marianne Vourch – trouve son lyrisme dans cette objectivation de soi. Pour Leiris, la catharsis opère non seulement par la formulation, mais à travers le chant, le « point de tangence du subjectif et de l’objectif. » Cette idée du journal comme chant, évoquée dans une entrée de son propre journal le 8 janvier 1936, suggère que la véritable œuvre du journal intime réside dans cette fusion poétique du moi et de l’extérieur, ce point de convergence où la subjectivité rencontre l’objectivité, faisant ainsi du journal un espace vibrant de lyrisme et de réflexion.
Jean-Sébastien Bach: une vie comme un cour d’eau …
Dans « Le Journal Intime de Jean-Sébastien Bach, » Marianne Vourch nous transporte au bord de la rivière, Bach signifie d’ailleurs rivière en allemand… Jean-Sébastien aime se souvenir de son ancêtre qui jouait du cistre au bord de la rivière. C’est à cet endroit même que la musique des flots se transforme en notes et guide la plume de Bach vers la grâce de Dieu. À la croisée de l’intimité et de la création, cette fiction explore la source d’inspiration du compositeur, révélant un dialogue entre sa vie, ses peines, et les éléments naturels qui l’entourent.
Wolfgang Amadeus Mozart: Les notes qui dansent dans le vent
« Le Journal Intime de Wolfgang Amadeus Mozart » nous plonge dans les années de formation du jeune prodige. Marianne Vourch donne vie à l’enfant Mozart, transformant en or tout ce qu’il touche. À travers sa plume enchantée, elle nous dévoile ses impatiences, désespoirs, rêves et ambitions. Cette fiction explore le quotidien du compositeur, un récit captivant qui met en lumière les coulisses de sa génialité musicale.
Frédéric Chopin: Les mélodies de l’enfance et de l’exil
« Le Journal Intime de Frédéric Chopin » nous emmène dans l’intimité du jeune virtuose. Marianne Vourch y dévoile la tendresse des mélodies et la puissance des rythmes qui ont marqué son enfance en Pologne. À travers les pages de ce journal imaginaire, Chopin nous livre ses sentiments, son langage musical, devenu plus tard le refuge de l’exilé. Une fiction qui éclaire la vie intérieure d’un compositeur souvent énigmatique.
La plume de Marianne Vourch: Entre fiction et réalité
Marianne Vourch, productrice sur France Musique, a initié la collection de podcasts « Le Journal Intime de… ». Sa plume imaginative donne vie à ces journaux, offrant un regard original sur la vie intérieure de ces compositeurs emblématiques. Sa collection, totalisant près d’1,5 million de téléchargements, témoigne de l’attrait du public pour cette fusion entre fiction musicale et réalité historique.
Journaux imaginaires : un miroir littéraire et musical attendu comme substitut de l’existence et écho de l’incréé
Le journal intime, souvent perçu comme un substitut de l’existence, trouve son incarnation dans les paroles d’Henri-Frédéric Amiel: “Ce journal est un exutoire; ma virilité s’évapore en sueur d’encre” (13 juillet 1860). Marianne Vourch, en créant les journaux intimes de Bach, Mozart et Chopin, offre une perspective unique sur cette tension entre l’acte d’écrire et l’expérience de vivre. Les narrations de Marianne Vourch, loin d’être une simple compensation littéraire, deviennent une exploration poétique des identités musicales et personnelles.
Le journal comme négatif du livre
À l’instar de Michel Leiris, qui voit le journal comme un substitut de l’œuvre littéraire irréalisable, les journaux imaginaires de Marianne Vourch se profilent en tant que négatifs du livre. Le journal, pour Leiris, émerge souvent dans les creux de la créativité littéraire, mais chez Marianne Vourch, il devient un formidable inventeur de la personne littéraire de Bach, Mozart et Chopin. Là où le journal devient un dépôt des tentatives avortées chez Henri-Frédéric Amiel, les écrits de Marianne Vourch révèlent une création foisonnante, capturant les nuances et les aspirations de ces compositeurs.
Célébration de l’inutile et de la tautologie
Bien que certains diaristes, tels qu’Amiel et Gide, questionnent l’utilité du journal, cette inutilité, cette gratuité, devient le corollaire nécessaire du genre diariste. Chez Marianne Vourch, chaque ligne de ses journaux intimes rouvre le texte à son point de surgissement, où la musicalité des mots s’entremêle avec la réflexion profonde des personnages. En incarnant la poétique du journal intime, Marianne Vourch crée un miroir littéraire et musical, explorant le potentiel infini de l’expression personnelle et artistique à travers des journaux imaginaires de compositeurs éternels.
En revisitant les conventions du journal intime à travers l’objectif fictionnel, Marianne Vourch nous invite à explorer les tréfonds de l’âme musicale de Bach, Mozart et Chopin. Ces journaux imaginaires, entre réalité historique et créativité littéraire, élargissent notre compréhension de ces génies musicaux. Le coffret « Le Journal Intime de… » devient ainsi une porte d’entrée captivante vers un univers où la musique et la fiction s’entrelacent.
À travers la plume inventive de Marianne Vourch, les journaux intimes de Bach, Mozart et Chopin prennent vie, tissant une toile complexe entre l’expression littéraire et la création musicale. Dans cette exploration des identités, Marianne Vourch transcende la dichotomie entre l’acte d’écrire et celui de vivre, offrant une symphonie littéraire et musicale où la personnalité de ces compositeurs s’épanouit.
Ces récits loin d’être de simples substituts de l’existence, deviennent des pièces maîtresses d’une création littéraire et musicale entrelacée. À l’image du journal en tant que négatif du livre, ces journaux intimes sont des inventaires fascinants des vies intérieures de Bach, Mozart et Chopin. L’inutile et la tautologie, interrogés par certains diaristes, se muent chez Marianne Vourch en une célébration de la richesse poétique, de l’expression personnelle et artistique.
En miroir des dialogues littéraires explorant le journal intime, Marianne Vourch insuffle une nouvelle vie à ce genre, le transformant : littérature et musique se reflètent mutuellement. À travers ses créations, elle élargit la portée du journal intime en lui conférant une dimension musicale, révélant ainsi une harmonie singulière entre les mots et les notes. Les journaux intimes que nous propose Marianne Vourch sont sans nul doute un hymne à l’intersection de la création littéraire et musicale, ouvrant une porte sur un univers où les compositeurs éclairent, de manière poignante dans des récits de vie, l’essence même de l’âme créatrice à la fois consciente et fabuleusement irrationnelle.
Photo de couverture @Radio France / Christophe Abramowitz
Socotra est un archipel du golfe d’Aden, au large de la Somalie et du Yémen. « En raison de sa biodiversité et de la présence de quelque 700 espèces uniques au monde, elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco au sein de l’archipel de Socotra et a été déclarée réserve de biosphère en 2003 par l’Unesco », écrivent les Wikipèdes. Alexandre (le Grand) y serait passé avant la marine soviétique, et ses habitants, outre force serpents, gros lézards et tortues, seraient composés de métis de Grecs, d’Arabes et d’Indiens.
L’île est un joyau de la biodiversité végétale et animale, voire humaine. Plus de 700 espèces endémiques dont 37 % de plantes qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur la planète. Dont les fameux dragonniers – qui sont des arbres – élagués par les cyclones violents dus aux perturbations du climat, asséchés par le réchauffement, abattus pour servir de chauffage à ses quelques 43 000 habitants en raison de l’envol du prix du gaz dû à la guerre sale de Poutine, et dévorés par les dents voraces des chèvres. Son houppier en forme de parasol dense recouvre une sève rouge comme le sang d’un dragon, d’où son nom.
Certains des quelques 28 000 arbres de la dernière forêt de dragonniers sur les plateaux montagneux de Dixam ont près de mille ans. Draceana cinnabari est classé comme « vulnérable » sur la Liste rouge des espèces menacées,
Benoît met en images ces arbres majestueux dans un somptueux noir et blanc dramatique – brumes sur les arbres et dents éclatantes des enfants -, tandis que Cécile évoque les liens de l’homme et des arbres dans de très courts poèmes délicats. Car il faut « vivre poétiquement le monde », rappelle Hölderlin selon l’un des préfaciers Vincent Munier.
Un livre à offrir pour la planète, à la fête de la Naissance millénaire, reprise en Noël chez les chrétiens.
Les droits d’auteur du livre seront reversés à l’association Socotra dragon blood tree, mobilisée pour la protection du dragonnier.
Socotra, des dragonniers et des hommes, photos Benoît Palunsinski, textes Cécile Palunsinski, introduction de Mohammed Jumeh, ambassadeur du Yémen auprès de l’Unesco, édition en français, anglais et arabe Melrakki 2023 – avec le soutien de la Région Bourgogne-Franche Comté, 150 pages, €42,00
Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com
Souvenirs souvenirs – 20 chansons françaises au piano un « objet » musical de Abdel Rahman El Bacha
Quel livre enchanteur ! Son format « 33 tours » est à ravir. En outre, il relève du propos inattendu d’ouvrir une porte sur la musique par le piano ; manière de transmettre les classiques de la chanson française à la faveur d’œuvres populaires qui ont résisté au temps. Abdel Rahman El Bacha invite à la (re)découverte des classiques oubliés. La mer de Charles Trenet… Trois petites notes de musique interprétées par Yves Montand… Mon amant de Saint-Jean immortalisé par Lucienne Delyle… La complainte de la butte dont Mouloudji a fait un standard… Frehel et sa Java bleue mise en musique par Vincent Scotto… et tant d’autres, parmi lesquels les trois « B » : Barbara, Brassens, Brel ; mais aussi Aznavour, Piaf, Duteil, tous sont dans… Souvenirs Souvenirs… Vingt doubles pages, chacune sujette à une chanson mythique avec son texte intégral et un extrait de la partition piano à écouter sur le CD en support. Au-delà d’un formidable cadeau (à faire ou se faire) Souvenirs Souvenirs est un merveilleux objet de collection qui prend naturellement place sur une table de salon ou la tablette d’un piano… éventuellement dans une bibliothèque, aussi, tout est possible quand c’est beau…
Jérôme ENEZ-VRIAD
© Décembre 2023 – Bretagne Actuelle & J.E.-V. Publishing
Souvenirs souvenirs – 20 chansons françaises au piano, un livre musical d’Abdel Rahman El Bacha aux éditions Villanelle, 46 pages couleur au format 33 tours, incluant 20 partitions et un CD – 24 €
Cendrine Genty reçoit Claude Rodhain dans « Le jour où… ».
Le jour où Claude fait de sa mère, sa « mère imaginaire », son moteur de réussite, c’est ce qui va permettre à l’enfant qu’il est de se construire sa détermination. Celle lui permettant de pouvoir, un jour futur, dire à sa mère « Tu vois maman, je suis l’enfant que tu ne connais pas. Je suis l’enfant que tu aurais pu aimer. Je suis l’enfant que tu as abandonné. »
Car à l’âge de deux ans, le petit garçon se retrouve à l’hospice publique. Nous sommes en 1941, en plein coeur de la seconde guerre mondiale, et pour Claude, c’est le début d’un chemin de vie où règnent les sévices, les brimades, les punitions. Où règnent l’absence d’amour, l’absence de présence. L’absence de bras, de tendresse. De réconfort
De foyers en foyers, jusqu’à la maison de correction à l’âge de 9 ans, Claude grandit avec une pensée qui le terrifie « s’il meurt, il finira crevé comme un chat crevé dans un caniveau avec personne pour venir chercher sa dépouille.
Claude grandit. Plus que jamais déterminé à réussir pour, « un jour, faire danser sa maman dans ses bras ».
Son ouverture à la vie, son ouverture aux autres, le mènent à vivre de très belles rencontre. Et de se construire une riche et passionnante vie professionnelle. 20 ans ingénieur. 20 ans avocat à la tête de son Cabinet spécialisé en propriété intellectuelle, Claude s’accomplit. Et s’épanouit dans l’écriture de romans et d’auto-fiction. Lui qui enfant, n’avait jamais connu la possibilité de lire des livres.
A travers le récit de Claude, à travers le partage de son regard sur la vie, nous découvrons la puissance de chacun de nos choix. Comme lorsque tout petit encore, Claude, âgé d’à peine 10 ans s’évade de la maison de correction. Comme lorsqu’il ose dénoncer les mauvais traitements subis. Comme lorsqu’un beau jour, il découvre que sa mère est toujours en vie. Cette mère qu’il a tant imaginé. Tant rêvé. Tant fait danser dans ses rêves. A 50 ans, Claude peut la découvrir. Découvrir l’histoire de son abandon.
Ou pas…
Des années plus tard, en direct dans « Le jour où… », Claude nous livre les coulisses de ses choix de vie. Le pourquoi, malgré un début de vie si difficile, il se sent profondément protégé par la vie. Aimé par elle aussi ! Lui qui l’aime tant. Et qui sait si bien la savourer
Devenu papa il y a des années de cela, Claude en savoure chaque jour le bonheur. Et l’amour partagé
« Le jour où… » explore ces moments décisifs qui marquent nos vie. Subis ou choisis. Décidés ou inattendus. La vie extra-ordinaire de Claude nous plonge au coeur de ces instants précis qui redéfinissent nos destins. Et sculptent nos défis personnels…
Claude Rodhain est l’auteur de 16 livres.
Son dernier livre actuellement en librairies : L’Ombre du Roi-Soleil aux Editions La Route de la Soie