Mise en ligne le 26 juin 2019
Actualités (NON EXHAUSTIF)
Dans Le Dit des Mots, le professeur de français François Cardinali offre une lecture juste et intelligente des Infralents d’Eric Jeux
Un maître du temps virtuel…
Et si, dans un avenir proche, le virtuel devenait la loi ? En partant de ce
pari, Eric Jeux embarque le lecteur dans les deux premiers volumes de sa saga (*) – L’Envol de Lena et Les Chimères de Karl – au cœur d’un monde futur. Mais il ne perd pas pour autant contact avec certaines valeurs actuelles.
Ingénieur de formation, passionné « depuis son plus jeune âge de science-fiction », entrepreneur dans le photovoltaïque, Eric Jeux n’était pas prédestiné à devenir écrivain. S’il a passé quelques années du côté de San Francisco, c’est en Belgique qu’il a récemment décidé de sauter le pas et de mettre à écrire.
S’inspirant de discussions avec son premier public, ses enfants, il y publie à compte d’auteur, donc confidentiellement, L’Envol de Lena. Le bouche-à-oreille aidant, ce premier roman connaît un succès d’estime au point de titiller la curiosité d’un éditeur parisien, Pierre-Guillaume Roux, qui décide de lancer une collection pour « Ados ». Il a profité de la sortie du tome 2 de la saga, Les Chimères de Karl , pour rééditer le premier volume avec en couverture une création originale colorée pour frapper les esprits et titiller la curiosité des lecteurs.
Et l’histoire justement ? Elle plonge d’emblée le lecteur dans un nouveau monde. Sur une Terre, où de famines en réchauffement climatique, l’Europe a fait le choix de la Virtualisation, les gens ont abandonné leur corps physique pour vivre dans une copie virtuelle de leur univers où la mort n’existe plus. Au bout de quelques années, les premiers enfants de la virtualité ont vu le jour. Dans L’Envol de Lena, on suit ces premiers adolescents, Karl et Léna en tête, qui se rencontrent à l’école Poltec. Un lieu dont les élèves vont pouvoir concevoir l’architecture. Pour autant, cette société en modèle réduit connaît des tensions classiques, tout simplement car trois univers virtuels y cohabitant : le monde des Infralents, celui de Mecan et celui de Softalin. Et ce, avec un petit détail : la vitesse de vie est différente d’un monde à l’autre, comme le note Eric Jeux : « Alors que sur Infralent, la Virtualisation a eu lieu vingt-cinq ans auparavant, cent cinquante ans se sont écoulés sur Mecan et mille cinq cents sur Softalin.«
Si le premier tome installe les principaux protagonistes de l’histoire, confrontés aux premiers pièges de la virtualisation, l’histoire décolle vraiment dans Les Chimères de Karl. Là les élèves sont confrontés à la création d’objets et d’animaux, les fameuses chimère, et doivent trouver les solutions quand leurs créatures deviennent plus qu’envahissantes. Leurs professeurs ne sont pas à piquer des hannetons et on se dit qu’Eric Jeux a dû, implicitement, régler quelques vieux comptes avec d’anciens enseignants dans ce récit né de sa riche imagination. Clonvar, la censeur de Poltec chargé de la discipline, est au arriviste autoritaire quand la professeur d’histoire, Madame Flappy aurait toute sa place dans Les Choristes, tant son enseignement semble sorti de la nuit des temps.
Nourrissant son histoire de clins d’œil à l’univers numérique – les Mecans portent ainsi des noms de touche d’ordinateur – Eric Jeux embarque le lecteur – les adultes pourront eux-aussi prendre du plaisir à découvrir cette vie virtuelle – dans des aventures qui peuvent être violentes mais, la mort étant absente, jamais fatales ni désespérées.
De séquence en séquence, il y glisse implicitement la défense de quelques valeurs fortes de la vie en société : tolérance, travail en équipe, respect de la démocratie, défense de l’environnement… Ainsi quand les élèves parviennent à créer des animaux, la jeune Enter lance à un camarade: « Depuis qu’on a la possibilité de créer des animaux, c’est comme des joues, personne ne se rend compte qu’il s’agit d’être sensibles, c’est nous qui avons une responsabilité vis-à-vis d’eux, pas l’inverse. Nous devons en faire des êtres libres. »
Quand l’auteur passe à l’action, on sent qu’il a assimilé bien des trouvailles des jeux vidéos, le combat titanesque des chimères en apporte la preuve avec des luttes sans merci entre des créatures nées de la folie adolescente.
Pour nourrir cette saga, Eric Jeux a eu l’idée de faire participer des collégiens. Avec son enthousiasme pour seul viatique, il vient se raconter dans les collèges, invitant les élèves à lui donner des idées pour la suite de la saga, qu’il intégrera – mais en citant ses sources- dans le volume 3 qui est en gestation et verra l’éclosion de nouveaux mondes virtuels.
En tout cas, ces deux volumes mériteraient que leur succès ne soit pas, lui, virtuel…
(*) Ed. Pierre Guillame de Roux
Pierre Ménat devient contributeur de « Causeur » avec un texte sur l’Europe
Malheureux comme un populiste au Parlement européen
Pierre Ménat, diplomate de carrière, a suivi de l’intérieur la marche de l’Europe pendant plus de trente ans. Conseiller de deux ministres des Affaires étrangères (Jean-Bernard Raimond et Alain Juppé), puis conseiller du président Chirac pour l’Europe, deux fois directeur des Affaires européennes au Quai d’Orsay, il a également servi comme ambassadeur de France en Roumanie, Pologne et aux Pays-Bas.
Une tribune de Pierre Ménat, ancien ambassadeur
Un spectacle musical au château qui « séduit les spectateurs » selon La Nouvelle République
Le concert a séduit les spectateurs.
© Photo NR
Mercredi après-midi,le château de Valençay accueillait trois artistes de l’ensemble Tous Dehors, pour un concert intitulé Une Petite Histoire de l’opéra, Opus 2,dans le théâtre Premier-Empire. Orienté jeune public, le concert a permis aux spectateurs de redécouvrir des grands airs d’opéra, de Monteverdi à Bizet, dans un arrangement jazz aux couleurs de swing, d’électro et de contemporain. Ce concert exceptionnel, porté par Laurent Dehors, a permis au public d’avoir un avant-goût des soirées Jazz aux chandelles, qui auront lieu les 9, 14 et 16 août, durant lesquelles on retrouvera l’ensemble au grand complet. Pendant ces trois soirées, le château et ses jardins seront illuminés par 3.000 chandelles naturelles ; sur la grande pelouse, aura lieu le concert La Petite Histoire de l’opéra, Opus 2. Par ailleurs, Laurent Dehors, Gabriel Gosse, guitariste et percussionniste, et Tineke Van Ingelgem, chanteuse soprano, seront présents au château jusqu’à la fin de la semaine, pour animer, tous les jours, des ateliers pour les élèves des écoles et collèges des environs.
« Un thriller scientifique avec une hypothèse audacieuse sur l’origine de la matière noire »
Gérard Muller, Le soleil noir de Tenerife
Aux Canaries, territoire espagnol, réside le plus haut sommet du pays, le volcan Teide qui culmine à 3718 m. A son pied, l’observatoire astronomique de Tenerife, ouvert en 1964. Il comprend plusieurs télescopes solaires destinés à étudier l’astre et un radiotélescope. C’est dans ce décor que Gérard Muller situe son thriller scientifique : il ne s’agit pas moins que de découvrir le secret de la matière noire !
Cette « matière », invisible et impalpable, constituerait près d’un tiers de la masse de notre univers. L’hypothèse de son existence est déduite de l’écart entre la masse dynamique et la masse lumineuse des observations. Le romancier (car il s’agit d’un roman) imagine qu’une tache noire apparaît soudainement un jour dans le soleil. Les astrophysiciens sont stupéfaits, mesurent, calculent, supputent. La seule hypothèse improbable est celle de la matière noire !
Et voilà Fernando et Monica, sa stagiaire doctorante, pris de frénésie : ils annoncent au monde cette découverte inouïe, et le monde se partage. Non entre les sceptiques et les enthousiastes, mais entre les Etats-Unis militarisés sous son président macho et la Chine qui a laissé Mao et avance en avance en technologie secrète. Justement, un stagiaire doit débarquer dans l’observatoire de Tenerife ; Li a insisté tout particulièrement pour travailler avec Fernando et déploie tout son charme et son intelligence pour le convaincre de quelque chose.
En dire plus serait dévoiler l’intrigue, fort bien menée après des préliminaires un peu lents. Les découvertes dues au hasard montrent comment fonctionne le savoir et l’exploration des hypothèses scientifiques est passionnante, même pour qui n’y connait rien. L’on se prend à aimer les personnages malgré leur peu d’épaisseur psychologique et le fait que l’on ne connaisse absolument rien de leur passé, de leur histoire humaine. Comme s’ils étaient nés aujourd’hui. Les conventions à la mode veulent que deux soient homos, adeptes de la procréation médicalement assistée et des mères porteuses, et que tous, hommes comme femmes, aient un physique de dieux. A croire que l’auteur écrit pour des adolescents.
Les adultes peuvent y prendre plaisir et marcher dans l’histoire. Sauf que Gérard Muller affectionne le mot rare de sérendipité (découverte inattendue, comme Ceylan jadis par les navigateurs), tandis qu’il abuse nettement du mot globish « challenge » que n’importe quel dictionnaire papier ou traducteur en ligne est pourtant capable de mettre en français correct : « défi », « émulation ». De même, l’usage trop fréquent du terme « global warning » laisse dubitatif sur la culture véhiculée par ce genre de littérature, trop colonisée par l’esprit Yankee. D’autant que lesdits Yankees du président macho n’en ont manifestement rien à foutre du climat et de l’alerte générale !
Au total, une performance heureuse de « thriller scientifique avec une hypothèse audacieuse sur l’origine de la matière noire. (…) Le plaisir à le lire reste grand.
Gérard Muller, Le soleil noir de Tenerife, éditions Lazare et Capucine 2019, 165 pages, €15.00
La Nouvelle République annonce « les grands airs d’opéra au château »
Les grands airs d’opéra au château
- Publié le 18/06/2019 à 04:56 dans La Nouvelle République.fr
Un spectacle musical est proposé auchâteau, mercredi 19 juin, à 14 h 30, avec trois artistes de l’Ensemble Tous Dehors, pour le concert tout public Une petite histoire de l’opéra, Opus 2, dans le théâtre Premier Empire. Orienté jeune public (adultes bienvenus), ce spectacle permet de (re) découvrir des grands airs d’opéra, de Monteverdi à Bizet, dans un arrangement jazz avec couleurs de swing, d’électro et de contemporain. Ce concert exceptionnel porté par Laurent Dehors permettra au public d’avoir un avant-goût des soirées Jazz aux chandelles, qui auront lieu les 9, 14 et 16 août, avec l’Ensemble Tous Dehors au grand complet. Pendant ces trois soirées le château et ses jardins seront illuminés par 3.000 chandelles naturelles et sur la grande pelouse aura lieu le grand concert.
Laurent Dehors, chef d’orchestre, saxophoniste et clarinettiste, Gabriel Gosse, guitariste et percussionniste et Tineke Van Ingelgem, chanteuse soprano, seront présents au château toute cette semaine. Ils animeront, tous les jours, des ateliers pour les élèves des écoles et collèges des environs. L’occasion pour eux de se plonger dans une découverte musicale ludique.
Tarifs : 8 ou 10 €. Réservations : tél. 02.54.00.15.69 ou accueil@chateau-valencay.fr
Le Figaro Décideurs a bien lu le remarquable « Robot Révolution » d’Emeric Lebreton
Découvrez si votre métier est menacé par un robot
« Robot Révolution », manuel militant « Toute destruction est création » d’Emeric Lebreton par Argoul
Emeric Lebreton, Robot révolution
Au secours, les robots nous envahissent ! Ou plutôt, bienvenue les robots, adaptons-nous Folleville !
Ce livre de combat, écrit par un entrepreneur en conseils d’orientation professionnelle, est un manuel militant. « Toute destruction est création », aurait dit l’économiste Joseph Schumpeter en exergue – il parlait surtout de « destruction créatrice », du genre le roi est mort, vive le roi. Ce qui signifie qu’il n’existe plus de métier d’allumeur de réverbères ni de chaisière dans les parcs et jardins car la technique a remplacé ces travaux devenus inutiles. Il en est de même aujourd’hui et parler de « révolution » est un brin exagéré, sauf que cela va plus vite.
Le terme « robot » a été inauguré en 1924 sous la plume d’un Tchèque à propos des ouvriers artificiels fabriqués par sa firme (déjà !). Il vient du mot tchèque et russe « travail » : « corvée » plutôt en tchèque, « esclavage » plutôt en russe – question de culture. Désormais, avec les puces électroniques de plus en plus puissantes, tous les métiers sont envahis. Algorithmes et « intelligence » artificielle détrônent les fonctions de service, les smartphones eux-mêmes remplacent appareil photo, caméra, boussole, thermomètre, GPS, courrier, montre, calculatrice, lampe de poche, mètre, scanner, babyphone et ainsi de suite. Ils ne font pas encore le café mais vous pouvez le commander avec eux au bar le plus proche. Babbel supprime des profs de langue (d’ailleurs inutiles, au vu des performances des élèves après 6 ans de cours !), Linky supprime des employés EDF (et leurs avantages indus en consommation d’énergie gratuite à l’heure du combat pour le climat), les chatbots (robots parlant) suppriment le secrétariat médical, le conseil bancaire ou d’assurance, les algorithmes automatiques rendent superflus les traders et certains robots écrivent même des articles de journal.
Cinq facteurs permettent de prédire la robotisation des métiers : 1/ les économies (de salaire, d’emplois, de valeur ajoutée), 2/ la solidité et la fiabilité (humains malades, mortels, fragiles, non formés), 3/ les réglementations (code du travail, code civil, code pénal), 4/ les facteurs sociaux (démographie, chômage, volonté politique, morale, attirance pour les nouvelles technologies)… et c’est tout, il en manque un car il ne nous en est présenté que quatre et pas cinq. De quoi avoir encore faim.
Six questions sont à se poser selon l’auteur pour prédire l’automatisation d’un métier : cet emploi est-il 1/ répétitif ? 2/ complexe ? 3/ pénible ? 4/ attractif ? 5/ d’interagir avec des humains ? 6/ bien payé et concerne de nombreux salariés ? Si oui – robotisation en marche forcée !
Comment s’adapter ? Se poser la question de ce que les consommateurs veulent encore acheter seulementà des humains et si des entreprises veulent encore travailler. Ce que les salariés doivent faire ? Réponse assez basique : 1/ un bilan de compétences, 2/ se former, 3/ évoluer professionnellement (expertise, reconversion, créer sa boite) – en bref de l’hyperindividualisme capitaliste.
Compétences à développer : la base (rechercher et trouver des infos, capacité à créer des relations, influencer et convaincre, curiosité et ouverture d’esprit), compétences techniques (couplées au digital, maîtrise des langues étrangères), aptitude à changer (contrer routine et stress grâce à l’intelligence émotionnelle). Autrement dit, mieux vaut une tête bien faite, qui allie cœur et sens, plutôt qu’un crâne d’œuf inapte aux relations humaines ! C’est plutôt encourageant – mais « les diplômes » ou « le concours », ces sésames bien franchouillards, sont nettement dévalorisés par la nouvelle donne… et les « écoles de commerce » (globishées en Business Schools) nettement avantagées !
Comme à chaque génération, de nouveaux métiers vont apparaître. L’auteur en cite 15 exotiques, parmi eux coach en curiosité, fermier urbain, croque-mort numérique, praticien en désintoxication digitale, coach holistique (travailler sur toutes les dimensions de son être…), pilote de drone. Il oublierait presque le sien : conseil en formation globale.
Emeric Lebreton est aussi radical qu’un écolo sur le climat : « les entreprises (y compris l’entreprise-Etat) qui ne prendront pas le virage de l’automation seront balayées ». Je ne crois guère à la disparition des Etats pour cause de paperasserie non digitale… Pour les entreprises, « il faut » élaborer « un plan à trois ans » pour évaluer les compétences digitales des salariés, mettre en place des outils de communication et former ses employés. Quant à l’Etat, il doit fabriquer les infrastructures de télécommunication (très haut débit, télétravail, autoroutes de l’information), offrir un crédit d’impôt pour favoriser l’automation des entreprises et des particuliers, créer un système de formation digital, agir sur l’éducation, réduire la fiscalité sur le travail pour protéger l’emploi en phase de transition – autrement dit plus de dépenses et moins d’impôts ! Mais « veiller à ce que le monde reste humain » parce que les règles se multiplient dans le même temps que les capacités de contrôle social se renforcent, restreignant la liberté. Le capitalisme le plus implacable assaisonné d’une couche de « social » pour faire passer. L’auteur a très bien appris sa leçon de culture yankee, sans même songer à un autre modèle à l’heure où les Yankees se rencognent en leurs frontières et font la guerre économique, culturelle et militaire au reste du monde, « alliés » inclus.
« La France fait du surplace, donc elle recule », alors qu’en 2034 les robots seront moins chers que la main d’œuvre africaine selon l’Overseas Development Institute et que les classes moyennes, moyennement qualifiées, seront les plus touchées, créant une société en sablier : les riches en haut, les pauvres en bas et presque rien au milieu.
Une bibliographie sommaire de cinq titres seulement, dont deux sur les tares françaises et deux de l’auteur lui-même, éminemment modeste – manière de dire que la réflexion théorique c’est bien, mais que la pratique décisionnelle c’est mieux. Orient’action, société de conseils en orientation professionnelle créée en 2014 par l’auteur, a tout intérêt au développement des robots (en général américains) pour mieux « coacher » les salariés déboussolés. Simple à lire pour se faire peur, cet essai stimulant n’est donc pas innocent, même s’il est intéressant.
Emeric Lebreton, Robot révolution : les robots vont-ils détruire nos emplois et notre économie ? 2019, éditions Orient’action, 335 pages, €24.90 e-book Kindle €9.99
Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com
Eric Jeux, auteur pour adolescents, sillonnant la France pour parler de littérature à tous les collégiens
Eric Jeux poursuit sa tournée des collèges pour inciter les jeunes à lire et les initier à la création littéraire en participant à l’écriture de la suite de sa saga de science-fiction « Le Temps des Infralents » !
Il parcourt indifféremment toute la France, des villes, mais aussi la province et la banlieue et fait partager son amour de la transmission aux profs et aux ados.
« La Défense d’aimer », un roman de Domitille Marbeau Funck-Brentano, pour les amoureux de Wagner et de l’amour…
A paraître en octobre 2019 à L’Harmattan: La Défense d’aimer
Un roman de
Domitille Marbeau Funck-Brentano
Contact presse pour le recevoir : guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
« J’ai quatre ans. Je ne sais pas que j’écoute du Wagner. Je ne peux saisir l’intensité du drame évoquée dans une langue inconnue. Je suis juste subjuguée par la puissance du chant, si beau, si pur… »
Une jeune femme se prépare à prendre un train pour Bayreuth, le voyage rêvé depuis toujours, parcours exaltant qui va la conduire à goûter malgré elle au philtre d’amour.
Ce roman construit comme une partition musicale emprunte son titre à une œuvre de jeunesse de Richard Wagner. Il nous raconte, sur fond d’opéra, l’histoire d’une double passion, amoureuse et lyrique.
« Passionnant et poétique,récit chargé de réminiscences, ce beau livre vibrant
d’émotion restitue avec une intense lumière les chatoiements de l’univers des éternels amants de la musique. » Jean-Claude Casadesus
Après des études de Lettres et de sciences humaines, Domitille Marbeau Funck-Brentano a travaillé pendant dix-huit ans dans le secteur culturel : attachée de presse de l’Orchestre National de France, chargée de mission au ministère de la Culture, puis responsable du service culturel de la SACEM.
Paru chez le même éditeur, son premier roman, L’écho répété des vagues, a reçu en 2012 le « coup de cœur des bibliothécaires » et a figuré dans la dernière sélection du Prix des Lecteurs de notre Temps.