OPERATION CORONAVIRUS : un texte inédit de Eric Jeux

Balustrade Coronavirus, auteurs vertus du confinement

Balustrade coronavirus, auteurs sur les vertus du confinement

Eric Jeux, auteur de la saga pour adolescents « Le Temps des infralents »

Mes personnages vivent dans un monde virtuel où ils ont la capacité de façonner la réalité en fonction de leurs souhaits. Cela pose la question de l’imagination puisque pour pouvoir créer un objet, un lieu, voire un animal, il faut d’abord l’imaginer, c’est-à-dire en construire l’image et toutes les caractéristiques à l’intérieur de son cerveau.  (…) Ce qui compte, c’est d’ouvrir les portes de ses mondes virtuels et de les sonder, les nourrir, afin d’aider notre esprit à combattre l’enfermement : le rétrécissement. Nous pouvons nous appuyer sur des paysages connus, sur des souvenirs ou des photos dès lors qu’ils  sont le tremplin, le point d’appui pour le grand saut dans notre imaginaire. Nous ne sommes pas condamnés à l’angoisse et la déprime, contre lesquelles les petits écrans ne nous permettront pas seuls de lutter. Il nous faut aller puiser à d’autres sources, telles la lecture, pour retrouver les trésors oubliés de nos mondes intérieurs. N’hésitons pas à les explorer, à nous y promener. Ils nous aideront mieux que tout divertissement à respirer et à nous libérer le temps de ce confinement. Lire la suite de son texte en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-lecrivain-pour-adolescents-eric-jeux-contribue/

OPERATION CORONAVIRUS : un texte inédit de Domitille Marbeau Funck-Brentano

Balustrade Coronavirus, auteurs vertus du confinement

Balustrade coronavirus, auteurs sur les vertus du confinement

Domitille Marbeau Funck-Brentano, auteure wagnérienne du roman sur le Ring à Bayreuth en 1978 « La Défense d’aimer »

Le confinement : un voyage avec soi-même, entouré de nos livres, disques, photos, temps volé au temps où toutes les contraintes sont abolies, où nous sommes autorisés enfin à jouir de tous les instants pour penser.

Le confinement : un voyage initiatique,  mais comme tout voyage Il peut aussi  prendre corps dans un voyage extérieur, un voyage à Bayreuth dont j’ai fait un roman La Défense d’aimer. 

Aller à Bayreuth pour écouter le Ring, c’est prendre le risque d’être confiné pendant une semaine dans une bulle musicale où plus rien n’existe que la musique de Wagner, ses leitmotive, ses personnages, ses interrogations sur le monde, qui partent de la fascination de l’or au crépuscule des élites pour finir par se consumer dans les flammes qu’elles ont elles-mêmes entretenues.

Sommes-nous en ce moment dans cette bulle qui verra exploser le monde capitaliste ou au contraire fera émerger un monde qui ne doit sa survie qu’à la rédemption par l’amour  rencontrée chez Wagner ? Lire la suite de son texte en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-contribution-de-domitille-marbeau-funck-brentano/

 

OPERATION CORONAVIRUS : un texte inédit de Marc Lumbroso

Balustrade Coronavirus, auteurs vertus du confinement

Balustrade coronavirus, auteurs sur les vertus du confinement

Marc Lumbroso, auteur de « Itinéraire d’un Juif français ordinaire »

Mon président, l’air grave et l’œil bleu sombre, m’affirme que le pire est à venir et que si je veux sauver ma peau et celle des autres, je dois me planquer, me terrer, me confiner, me blottir au fond de mes draps, faire le dos rond et espérer ! 

Moi, qui n’ai connu que la paix, les 30 glorieuses ; qui n’ai pensé qu’à mon bien être, celui des miens et de ceux que j’aime en toute bonne conscience ; on m’annonce que je suis en guerre ! Contre un ennemi, réductible certes, mais invisible, redoutable et vengeur. Situation ubuesque pour un enfant gâté du siècle !

Du fond de ma solitude et de mes angoisses entretenues par des médias, aussi moralisateurs qu’amplificateurs, me voilà plongé dans les réminiscences de mes plus jeunes années, au sortir de la terrible guerre où il n’était question que de bombardements, de morts de barbarie de haine, de pénuries et de danger permanent ! Lire la suite de son texte en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/coronavirus-la-contribution-de-marc-lumbroso/

 

OPERATION CORONAVIRUS : une nouvelle inédite de Michèle Makki

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Michèle Makki, auteure d’un roman historique sur Pompéi « Pompéi, Le Sang et la cendre » Nouvelle « Mon coronavirus au quotidien »

 Je m’absorbe, vexée, dans le documentaire qui passe à la télévision, tourné avant la pandémie, censé donner du courage aux téléspectateurs ou, plus modestement, censé leur changer les idées. Il y est question de femmes qui accomplissent des exploits en solitaire. En vrac, l’une a traversé le désert à moto, l’autre a vécu au fond d’une grotte souterraine pendant trois mois, la troisième, qui est chamane, jeûne deux jours sur trois et apprend aux gens à marcher pieds nus. Voyant cela, je me dis que je ne serai jamais célèbre et que je ne serai jamais invitée à une émission tv. Le seul risque que je prends, c’est de sortir le chien en période de pandémie. Lire la suite de la nouvelle en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/nouvelle-mon-coronavirus-au-quotidien-par-michele-makki/

OPERATION CORONAVIRUS : une nouvelle inédite de Gérard Muller

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Gérard Muller, auteur du roman écologique « Daintree, la forêt intelligente » Nouvelle « Un voyage avec retour »

Cela me revient. J’ai été testé positif au corona virus. Cette saloperie. D’abord de la fièvre, des courbatures, un essoufflement qui accompagne le moindre mouvement. Et puis la toux, une toux sèche qui déchire les poumons. Le lendemain matin, d’horribles douleurs dans la poitrine. 40 °C. Tout va alors très vite : le SAMU, l’ambulance, l’hôpital où des soignants déguisés en cosmonautes m’accueillent, s’affairent autour de moi. Ils me branchent à de l’oxygène. Augmentent la pression et le débit toutes les heures. Prennent mon pouls. La quantité d’oxygène dans mon sang diminue comme le niveau d’eau dans un oued après la pluie. Soudain, c’est la panique. Six personnes autour de moi. Elles me soulèvent, me retournent, me perfusent, me parlent, mais je n’entends plus rien. Ma tête se vide. Et puis plus rien. Plus aucun souvenir. Ma vie s’est arrêtée là. Lire la suite de la nouvelle en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-la-nouvelle-de-gerard-muller-un-voyage-avec-retour/

OPERATION CORONAVIRUS : une nouvelle inédite d’Oula Kelbocha

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Oula Kelbocha, Mascotte des Editions des Coussinets  Nouvelle d’Oula Kelbocha

La sédentarité de Maman a quand même un bon côté pour nous. Jamais je n’ai vu à la maison autant de réserves de pâtée et de croquettes. J’ai même trouvé où elle range le stock important de friandises et je me suis enfilé en douce ce matin quelques délicieuses bouchées au canard. Elle a aussi un stock important de notre jouet préféré, le papier toilette, qu’elle a hélas mis sous clé. Il paraît que c’est très difficile d’en trouver en ce moment. Pourquoi nos humains n’utilisent-ils pas notre litière ? Maman vient d’ailleurs d’en stocker des kilos dans le garage… est-ce pour cela ? Lire la suite de la nouvelle en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-la-contribution-de-oula-kelbocha/

OPERATION CORONAVIRUS : une nouvelle inédite de Jasmine Catou

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Christian de Moliner, auteur de « Jasmine Catou détective » Nouvelle « Jasmine Catou et le Covid 19 »

Je m’étire voluptueusement sur notre canapé, en m’efforçant de reproduire au mieux une posture présentée dans l’émission de télévision, le chat, son maître et le yoga. Je me sens bien, détendue. Je savoure pleinement l’instant présent et le rayon de soleil qui réchauffe mon ventre. Ah ! Maman s’approche de moi en souriant. Ma récréation est terminée, je crois ; elle me saisit et m’affuble d’un drôle de masque, un cône blanc, avant de me porter jusqu’à ma cage de transport. Je savais que je devais sortir ce matin, mais ce déguisement ridicule me surprend et m’exaspère. Ma mère m’a avertie hier que nous étions attendues aujourd’hui dans un studio d’une radio parisienne pour présenter Les enquêtes de Jasmine Catou, le livre dont je suis l’héroïne.  (…) Le philosophe antique aurait été incapable d’interpréter les aboiements de Griffouille même s’il est aussi intelligent que moi. Le vétérinaire aurait eu raison de souligner que le présentateur confond allégrement humains et animaux. Mais il se tient coi pourtant, il est devenu prudent. Jasmine Catou tu as encore triomphé ! Lire la suite de la nouvelle en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-la-nouvelle-de-christian-de-moliner-sur-jasmine-catou/

OPERATION CORONAVIRUS : une nouvelle inédite d’Alain Schmoll

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Alain Schmoll, auteur du roman politique et sentimental « La Tentation de la vague » Nouvelle « LA CORONOTENTATION D’UN VAGUE VACCIN»

Il faut dire que j’avais été bien inspiré, le mois dernier, de téléphoner à Camilo, à La Havane. Nous avions été très copains, une quinzaine d’années plus tôt, lorsque nous combattions côte à côte pour la révolution mondiale voulue par Fidel Castro. Les temps avaient changé. Fidel avait disparu, mais son esprit planait encore sur la mémoire des jeunes guérilleros de l’époque. (…) Mon vrai nom est Werner, pas Romain… Lire la suite de la nouvelle en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-la-nouvelle-dalain-schmoll/

 

OPERATION CORONAVIRUS : une nouvelle inédite d’Alain Llense

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Balustrade Coronavirus, auteurs de nouvelles sur le covid 19 et le confinement

Alain Llense, auteur du roman jubilatoire « Emmanuel, Brigitte et moi » inspiré par l’histoire des Macron transposée dans l’univers de la haute gastronomie Nouvelle « Louise et Louis » 

Si la lumière est là c’est que bientôt ils seront là aussi, Paul, Virginie, les jumeaux, ils ne sont pas de ceux qui se rendent aux nuages fussent-ils noirs, aux épidémies fussent-elles mortelles, aux locataires provisoires fussent-ils armés d’amour et d’insouciance. Ils vont rentrer bientôt retrouver leurs vies de carte postale, leur appartement de magazine déco, rentrer pour reprendre leur vie et fabriquer des souvenirs qui rempliront ensuite leurs foutus cadres photos. D’ici là, il faudra être partis, retrouver les rives opposées de la Seine et une vie où Louise et Louis n’auront plus rien à se dire puisqu’il n’y avait qu’une fois, que c’était celle-là, que c’était cette nuit et qu’à cette aube tout s’achève. Lire la suite de la nouvelle en cliquant ICI https://guilaine-depis.com/operation-coronavirus-la-nouvelle-dalain-llense/

Opération Coronavirus, la participation de Christian de Moliner

Christian de Moliner, auteur notamment de « Islamisme radical : comment sortir de l’impasse ? »

La crise du grand confinement

La France compte un nombre incalculable d’experts qui se permettent de donner leur avis sur la gestion par le Gouvernement de M. Macron de la crise induite par le Covid 19. Pourtant, il conviendrait d’être humble ; la critique est facile, à la portée de tous, mais gouverner lorsqu’on détient les rênes du pouvoir est complexe et extrêmement difficile.

Nous pouvons néanmoins avancer avec prudence quelques faits. D’abord, il existait une alternative au grand confinement en France, même si la très grande majorité des pays ont choisi de calfeutrer leur population à leur domicile. Nous aurions pu suivre l’exemple de la Suède, de Taiwan et de la Corée du Sud. Nous n’aurions pas fait aussi bien que les deux puissances asiatiques vu que nous étions dépourvus de masques et de tests, que notre industrie, en voie de démantèlement, était incapable de se mobiliser pour fabriquer ces produits indispensables. Si le Pouvoir avait refusé le grand confinement, nos services de santé auraient été débordés, nous aurions dû faire un tri bien plus sévère que celui qui a été effectué en mars et en avril, où nous avons sacrifié les personnes âgées. Tout au plus une mobilisation industrielle aurait pu livrer suffisamment de respirateurs de poche, permettant non d’intuber mais de ventiler les malades avec de l’oxygène. Nous aurions compté 70 000 morts de plus, l’immunité collective n’aurait pas été atteinte, mais la maladie aurait fini par se stabiliser et par régresser. Dans un pays où meurent chaque année 600 000 personnes 70 000 morts de plus était-il un scandale, un désastre ou un simple revers ?  D’autant plus que la grande majorité des victimes auraient été des personnes fragiles qui seraient mortes dans les deux ans ? Il est difficile d’estimer la surmortalité effective si on avait rejeté le confinement, peut-être n’aurait-elle été que de 20 000. En échange la crise économique aurait été considérablement atténuée, le coût économique bien moins élevé.  Mais refuser le confinement était politiquement impensable. le Pouvoir aurait été accusé de cynisme, le slogan terrible « nos vies valent mieux que leurs profits » aurait fait des ravages. Le gouvernement aurait été balayé aux élections suivantes. En France, seul le confinement était possible, car lui seul était conforme à la doxa en place et aux attentes du Peuple Français. Même une réclusion sur une base volontaire était impossible, car on aurait traité d’égoïstes et d’assassins ceux qui seraient sortis, ceux qui auraient en toute connaissance de cause choisi un risque minime pour une plus grande liberté

Deuxième question qui suit aussitôt ce premier constat : la gestion gouvernementale de la crise est-elle optimale ? La réponse est évidemment non. Les palinodies incessantes du Pouvoir qui a changé d’avis sur les masques, sur les tests, qui a menti visiblement aux Français, sont lassantes. En outre, des erreurs ont été faites. Pointons les principales : ne pas avoir fermé vers le 10 mars les frontières sous le prétexte scandaleux que s’isoler serait une notion d’extrême droite, avoir maintenu le déplacement des supporteurs italiens pour le match Lyon Turin, ne pas avoir suspendu le premier tour des municipales alors que selon les données que, seul, le gouvernement avait en sa possession, une explosion de la maladie était inéluctable. Quant au plan de déconfinement, il est confus et sur certains points incohérent. Pourquoi par exemple avoir mis en place cette limite arbitraire de 100 km ? N’aurait-il pas été plus logique de permettre le déplacement dans tout l’hexagone, en interdisant de quitter le pays sauf exception ? 

Le bilan économique sera pour finir terrible. Le chômage va exploser et il faudra 10 ans pour le résorber. Alors que nous étions déjà submergés de dettes, nous emprunterons 500 milliards de plus. Résoudre ce problème est, contrairement à l’opinion commune, facile : le gouvernement peut soit saisir 10% de toute l’épargne des Français, nationaliser tous les terrains et imposer un loyer à tous les propriétaires, déclencher une inflation de 100 % en un an, transformer nos emprunts en une dette perpétuelle qui finira par se dévaluer toute seule, ruinant ceux qui auront misé sur ce type de placement. Pour l’instant, il n’est pas nécessaire d’en arriver à des mesures aussi extrêmes : emprunter 200 milliards en 2019 aurait rapporté à la France 20 milliards ! La dette est en 2020 une ressource et non un coût. L’exemple du Japon où la dette frôle les 230% du PIB démontre à l’envie que la situation actuelle peut perdurer encore très longtemps. Bien plus inquiétante est la diffusion dans l’opinion de l’illusion suivante : l’argent magique existe, la France peut dépenser sans compter, sans se soucier des recettes. Cela aurait été possible, si l’euro n’existait pas, si nous étions restés au franc, si la banque de France pouvait imprimer autant de billets qu’elle le souhaite. Mais dans ce cas, l’hyperinflation et l’effondrement du pays seraient la conséquence rapide de ce laxisme mortifère. Dans le schéma actuel, la BCE nous empêche (heureusement !) de dépenser inconsidérément, tout en nous permettant une injection massive de capitaux en 2020 pour sauver notre économie. Mais des voix s’élèvent de tous côtés pour affirmer : puisque cette année nous allons dépenser 500 milliards par an d’argent magique, pourquoi ne pas mettre en place un revenu universel qui coûterait un demi-billion d’euros chaque année en versant à chaque Français adulte 900 € par mois. Or cette somme dépasserait les recettes du budget (440 milliards d’euros !) Le revenu universel serait donc une folie absolue et je trouve étrange la persistance du débat alors que la cause est entendue depuis longtemps. En fait dans l’opinion publique règne un sentiment infantile semblable aux caprices des adolescents qui assènent à leurs parents « Je veux tout, tout de suite à vous de vous débrouiller pour me le donner » Cela devient « L’État doit me fournir sans aucune contrepartie le cadre de vie agréable auquel j’ai droit parce que je suis Français ».  Que la misère existe en Afrique ou en Inde n’entre pas en ligne de compte pour ces « égoïstes ». Cette dérive a été accentuée par Le grand confinement, puisque 32 millions d’adultes Français sur 50 millions ont été payés pendant 2 mois par l’État sans qu’aucun travail ne soit demandé en échange. Ce qui n’était qu’accidentel et nullement soutenable sur le long terme est devenue la norme souhaitée par nombre de Français immatures.

Au fond qu’est-ce une société juste ? On peut viser une société égalitaire où tout le monde aurait le même salaire quel que soit l’investissement personnel. C’était le choix du bloc communiste, or ce modèle a sombré corps et biens. Pour ma part, j’estime que dans une société « idéale » doit exister un filet de sécurité pour les accidentés de la vie, mais aussi pour les paresseux qui refusent de travailler. Le RSA, le paiement du loyer aux propriétaires, des bons alimentaires sont donc souhaitables à mes yeux. Seule condition que j’imposerais : le nombre de bénéficiaires de ces prestations ne doit en aucun cas augmenter artificiellement et on doit éviter que 300 000 nouveaux arrivés s’invitent d’eux même chaque année au partage du gâteau, sans avoir été invités par qui que ce soit. Pour le reste un écart plus faible de revenus que celui en place actuellement serait sans doute souhaitable ainsi qu’une réflexion sur les catégories qui dans un monde idéal, devraient être surpayées ou sous payées. Faut-il mettre en avant le diplôme ? L’utilité sociale ? La pénibilité ?  Ce débat sera difficile à mettre en place « les privilégiés » défendant bec et ongles leurs avantages, les « défavorisés » souhaitant accéder à un meilleur niveau de vie.