Contre les violences faites aux femmes

femme_battue.jpgCommuniqué de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie

25 Novembre 2007
Journée internationale contre les violences à l’égard des femmes

La lutte contre les violences faites aux femmes
doit être la grande cause nationale 2008.

Pour éveiller les consciences, stopper la régression, protéger les acquis et élargir les droits à la liberté et à l’égalité, cesser d’inférioriser les femmes qui sont aujourd’hui la principale force de proposition, l’Alliance des Femmes pour la Démocratie, présidée par Antoinette Fouque, appelle à ce que la lutte contre les violences faites aux femmes devienne la Grande Cause nationale 2008.
Après des avancées considérables dans les droits et les libertés des femmes, ces quatre dernières décennies, c’est aujourd’hui la réaction, le backlash. Les femmes sont les premières victimes de la violence libérale (précarité de l’emploi, chômage, sadisme libertin industrialisé), ou traditionaliste.
A chaque nouveau rapport, les chiffres tombent, toujours plus élevés. Le « gynocide » qu’Amartya Sen évaluait à 100 millions de femmes manquant sur la planète, en 1991, s’élève aujourd’hui à plus de 200 millions: en Inde, en Chine mais aussi au Mexique, au Guatemala, … aux Etats-Unis, en Europe, en France.
Dans notre démocratie dite avancée, 330 000 femmes vivent avec un conjoint violent, et une femme est tuée tous les deux jours ! En 2005 et 2006, au moins 230 000 personnes, quasi-exclusivement des femmes, ont été victimes de viol ou tentative de viol. (cf. dernier rapport de l’OND).
Les violences contre les femmes, c’est une question de santé publique et de libertés publiques. Mais aucun gouvernement ne semble en avoir pris la mesure. Les lois adoptées, les mesures mises en œuvre, se révèlent insuffisantes et inefficaces.

Il faut une politique globale . C’est une priorité et une urgence.

Les crimes contre les femmes ne doivent plus être déqualifiés, minorés, traités comme des faits divers. Ce sont des faits politiques.
Il faut veiller à l’application des lois, généraliser les mesures adoptées contre les violences contre les femmes, accélérer leur concrétisation, et y mettre les moyens nécessaires.
La prévention doit être systématique et permanente. Il faut mettre en place dès l’école primaire une éducation contre le machisme, la misogynie et sur les droits des filles et des femmes.
Il faut aussi, pour témoigner de l’importance que la République accorde aux Droits des femmes un ministère portant ce nom, avec un vrai budget à la hauteur des enjeux.

L’AFD participera au rassemblement du 24 novembre à partir de 15H , Angle rue de la Paix-Place Vendôme

Tolérance zéro pour les violences contre les femmes !

Contacts :
E-mail : alliance.des.femmes@orange.fr
Site internet : www.alliancedesfemmes.fr

Artistes mobilisés (www.7sur7.be) 03.11.07

Des artistes mobilisés artistes contre les violences faites aux femmes

Une vingtaine de personnalités du monde du spectacle ont dénoncé la violence faite aux femmes, hier, sur le parvis de l’Hôtel de ville, lors d’une manifestation organisée par un collectif qui représentait près de six cents associations. (photo « Le féminisme n’a jamais tué personne » « Le machisme tue tous les jours »)

Ce rassemblement, qui a attiré environ 400 personnes sous un ciel gris, dont Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle, était organisé à l’initiative de la productrice Catherine Maheo.

En présence d’Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, Nadine Trintignant a donné en quelques mots les raisons de cette manifestation : « Dire notre colère de voir encore aujourd’hui des femmes insultées, harcelées, battues, mutilées, tuées par celui qui disait les aimer ».

« Nous sommes rassemblées pour que ces femmes battues qui vivent dans la peur sachent qu’elles ne sont pas seules », a déclaré Nadine Trintignant, dont la fille Marie a été victime à l’été 2003 des coups mortels de son compagnon Bertrand Cantat, qui vient d’être libéré de prison.

Outre Catherine Jacob, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson qui ont lu des textes, Guy Bedos a livré un témoignage très personnel.

« J’ai failli moi-même tomber dans l’extrême violence car je me baladais dans la maison avec un couteau quand j’entendais ma mère hurler sous les coups de son mari. J’en plantais la lame dans les portes plutôt que de le planter dans son ventre », a lancé le comédien qui l’on entend rarement sur ce registre. « Je viens de cette violence mais je ne l’ai pas reproduite » a t-il dit s' »excusant d’avoir été un peu indécent ».

La réalisatrice Coline Serreau a souhaité que la violence faite aux femmes devienne une « grande cause nationale ». « Que l’on soit marié ou non, le corps de l’autre ne vous appartient pas » a t-elle lancé. « Il est souverain, il a droit au plaisir et à la liberté » a t-elle souligné.

« A la première baffe, barrez-vous », a t-elle dit avant de lire un message d’Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en France en 1968, qui demande une « tolérance zéro » pour les violences faites aux femmes.

Au tour de Carole Bouquet

« Si commettre un crime sur la femme qu’on aime est moins grave que de le commettre sur un étranger, alors je ne comprends pas bien comment fonctionne la justice », s’est interrogée Carole Bouquet.

« Cela voudrait dire que cette personne vous appartient. Or moi je n’appartiens à personne » a déclaré l’actrice. « Certaines femmes pensent que par amour elles vont guérir celui qui les maltraite » a t-elle poursuivi.

« Certaines se sentent coupables parce qu’elles pensent que leur amour n’est pas assez grand pour le soigner de ses souffrances. C’est à ce moment que vous avez besoin des autres parce qu’il faut que quelqu’un vous éclaire, vous protège et vous raconte de nouveau comment fonctionne ce que c’est que d’aimer », a t-elle conclu sous les applaudissements.

Violences contre les femmes (www.7sur7.be le 30.10.07)

Des artistes mobilisés artistes contre les violences faites aux femmes

Une vingtaine de personnalités du monde du spectacle ont dénoncé la violence faite aux femmes, hier, sur le parvis de l’Hôtel de ville, lors d’une manifestation organisée par un collectif qui représentait près de six cents associations. (photo « Le féminisme n’a jamais tué personne » « Le machisme tue tous les jours »)

Ce rassemblement, qui a attiré environ 400 personnes sous un ciel gris, dont Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle, était organisé à l’initiative de la productrice Catherine Maheo.

En présence d’Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, Nadine Trintignant a donné en quelques mots les raisons de cette manifestation : « Dire notre colère de voir encore aujourd’hui des femmes insultées, harcelées, battues, mutilées, tuées par celui qui disait les aimer ».

« Nous sommes rassemblées pour que ces femmes battues qui vivent dans la peur sachent qu’elles ne sont pas seules », a déclaré Nadine Trintignant, dont la fille Marie a été victime à l’été 2003 des coups mortels de son compagnon Bertrand Cantat, qui vient d’être libéré de prison.

Outre Catherine Jacob, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson qui ont lu des textes, Guy Bedos a livré un témoignage très personnel.

« J’ai failli moi-même tomber dans l’extrême violence car je me baladais dans la maison avec un couteau quand j’entendais ma mère hurler sous les coups de son mari. J’en plantais la lame dans les portes plutôt que de le planter dans son ventre », a lancé le comédien qui l’on entend rarement sur ce registre. « Je viens de cette violence mais je ne l’ai pas reproduite » a t-il dit s' »excusant d’avoir été un peu indécent ».

La réalisatrice Coline Serreau a souhaité que la violence faite aux femmes devienne une « grande cause nationale ». « Que l’on soit marié ou non, le corps de l’autre ne vous appartient pas » a t-elle lancé. « Il est souverain, il a droit au plaisir et à la liberté » a t-elle souligné.

« A la première baffe, barrez-vous », a t-elle dit avant de lire un message d’Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en France en 1968, qui demande une « tolérance zéro » pour les violences faites aux femmes.

Au tour de Carole Bouquet

« Si commettre un crime sur la femme qu’on aime est moins grave que de le commettre sur un étranger, alors je ne comprends pas bien comment fonctionne la justice », s’est interrogée Carole Bouquet.

« Cela voudrait dire que cette personne vous appartient. Or moi je n’appartiens à personne » a déclaré l’actrice. « Certaines femmes pensent que par amour elles vont guérir celui qui les maltraite » a t-elle poursuivi.

« Certaines se sentent coupables parce qu’elles pensent que leur amour n’est pas assez grand pour le soigner de ses souffrances. C’est à ce moment que vous avez besoin des autres parce qu’il faut que quelqu’un vous éclaire, vous protège et vous raconte de nouveau comment fonctionne ce que c’est que d’aimer », a t-elle conclu sous les applaudissements.

Violences contre les femmes sur linternaute.com (30.10.07)

Une vingtaine d’artistes mobilisés contre les violences faites aux femmes devant l’Hôtel de ville de Paris

Une vingtaine de personnalités du monde du spectacle ont dénoncé la violence faite aux femmes, hier, sur le parvis de l’Hôtel de ville, lors d’une manifestation organisée par un collectif qui représentait près de six cents associations. (photo Nadine Trintignant hier devant le parvis de l’Hôtel de ville de Paris)

Photo : l’actrice et réalisatrice Nadine trintignant et l’adjointe PS au maire de Paris Anne Hidalgo à Paris, le 28 octobre 2007 (photo Patrick Kovarik, AFP)

Ce rassemblement, qui a attiré environ 400 personnes sous un ciel gris, dont Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle, était organisé à l’initiative de la productrice Catherine Maheo.

En présence d’Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, Nadine Trintignant a donné en quelques mots les raisons de cette manifestation : « Dire notre colère de voir encore aujourd’hui des femmes insultées, harcelées, battues, mutilées, tuées par celui qui disait les aimer ».

« Nous sommes rassemblées pour que ces femmes battues qui vivent dans la peur sachent qu’elles ne sont pas seules », a déclaré Nadine Trintignant, dont la fille Marie a été victime à l’été 2003 des coups mortels de son compagnon Bertrand Cantat, qui vient d’être libéré de prison.

Outre Catherine Jacob, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson qui ont lu des textes, Guy Bedos a livré un témoignage très personnel.

« J’ai failli moi-même tomber dans l’extrême violence car je me baladais dans la maison avec un couteau quand j’entendais ma mère hurler sous les coups de son mari. J’en plantais la lame dans les portes plutôt que de le planter dans son ventre », a lancé le comédien qui l’on entend rarement sur ce registre. « Je viens de cette violence mais je ne l’ai pas reproduite » a t-il dit s' »excusant d’avoir été un peu indécent ».

La réalisatrice Coline Serreau a souhaité que la violence faite aux femmes devienne une « grande cause nationale ». « Que l’on soit marié ou non, le corps de l’autre ne vous appartient pas » a t-elle lancé. « Il est souverain, il a droit au plaisir et à la liberté » a t-elle souligné.

« A la première baffe, barrez-vous », a t-elle dit avant de lire un message d’Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en France en 1968, qui demande une « tolérance zéro » pour les violences faites aux femmes.

Au tour de Carole Bouquet

« Si commettre un crime sur la femme qu’on aime est moins grave que de le commettre sur un étranger, alors je ne comprends pas bien comment fonctionne la justice », s’est interrogée Carole Bouquet.

« Cela voudrait dire que cette personne vous appartient. Or moi je n’appartiens à personne » a déclaré l’actrice. « Certaines femmes pensent que par amour elles vont guérir celui qui les maltraite » a t-elle poursuivi.

« Certaines se sentent coupables parce qu’elles pensent que leur amour n’est pas assez grand pour le soigner de ses souffrances. C’est à ce moment que vous avez besoin des autres parce qu’il faut que quelqu’un vous éclaire, vous protège et vous raconte de nouveau comment fonctionne ce que c’est que d’aimer », a t-elle conclu sous les applaudissements.

Violences faites aux femmes sur La-croix.com (30.10.07)

Paris AFP : Une vingtaine d’artistes devant l’Hôtel de ville de Paris

Contre les violences faites aux femmes

Une vingtaine de personnalités du monde du spectacle ont dénoncé la violence faite aux femmes, hier, sur le parvis de l’Hôtel de ville, lors d’une manifestation organisée par un collectif qui représentait près de six cents associations.

Ce rassemblement, qui a attiré environ 400 personnes sous un ciel gris, dont Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle, était organisé à l’initiative de la productrice Catherine Maheo.

En présence d’Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, Nadine Trintignant a donné en quelques mots les raisons de cette manifestation : « Dire notre colère de voir encore aujourd’hui des femmes insultées, harcelées, battues, mutilées, tuées par celui qui disait les aimer ».

« Nous sommes rassemblées pour que ces femmes battues qui vivent dans la peur sachent qu’elles ne sont pas seules », a déclaré Nadine Trintignant, dont la fille Marie a été victime à l’été 2003 des coups mortels de son compagnon Bertrand Cantat, qui vient d’être libéré de prison.

Un témoignage de Guy Bedos

Outre Catherine Jacob, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson qui ont lu des textes, Guy Bedos a livré un témoignage très personnel.

« J’ai failli moi-même tomber dans l’extrême violence car je me baladais dans la maison avec un couteau quand j’entendais ma mère hurler sous les coups de son mari. J’en plantais la lame dans les portes plutôt que de le planter dans son ventre », a lancé le comédien qui l’on entend rarement sur ce registre. « Je viens de cette violence mais je ne l’ai pas reproduite » a t-il dit s' »excusant d’avoir été un peu indécent ».

La réalisatrice Coline Serreau a souhaité que la violence faite aux femmes devienne une « grande cause nationale ». « Que l’on soit marié ou non, le corps de l’autre ne vous appartient pas » a t-elle lancé. « Il est souverain, il a droit au plaisir et à la liberté » a t-elle souligné.

« A la première baffe, barrez-vous », a t-elle dit avant de lire un message d’Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en France en 1968, qui demande une « tolérance zéro » pour les violences faites aux femmes.

Au tour de Carole Bouquet

« Si commettre un crime sur la femme qu’on aime est moins grave que de le commettre sur un étranger, alors je ne comprends pas bien comment fonctionne la justice », s’est interrogée Carole Bouquet.

« Cela voudrait dire que cette personne vous appartient. Or moi je n’appartiens à personne » a déclaré l’actrice. « Certaines femmes pensent que par amour elles vont guérir celui qui les maltraite » a t-elle poursuivi.

« Certaines se sentent coupables parce qu’elles pensent que leur amour n’est pas assez grand pour le soigner de ses souffrances. C’est à ce moment que vous avez besoin des autres parce qu’il faut que quelqu’un vous éclaire, vous protège et vous raconte de nouveau comment fonctionne ce que c’est que d’aimer », a t-elle conclu sous les applaudissements.

Une vingtaine d’artistes mobilisés (La Presse de la Manche 29.10.07)

Une vingtaine d’artistes devant l’Hôtel de ville de Paris

Contre les violences faites aux femmes

Une vingtaine de personnalités du monde du spectacle ont dénoncé la violence faite aux femmes, hier, sur le parvis de l’Hôtel de ville, lors d’une manifestation organisée par un collectif qui représentait près de six cents associations. (photo Nadine Trintignant hier devant le parvis de l’Hôtel de ville de Paris)

Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle hier, parmi les manifestants

Des personnalités du monde du spectacle, et d’associations, étaient hier aux côtés de l’actrice Nadine Trintignant et de l’adjointe PS au maire de Paris Anne Hidalgo (photo AFP)

Ce rassemblement, qui a attiré environ 400 personnes sous un ciel gris, dont Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle, était organisé à l’initiative de la productrice Catherine Maheo.

En présence d’Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, Nadine Trintignant a donné en quelques mots les raisons de cette manifestation : « Dire notre colère de voir encore aujourd’hui des femmes insultées, harcelées, battues, mutilées, tuées par celui qui disait les aimer ».

« Nous sommes rassemblées pour que ces femmes battues qui vivent dans la peur sachent qu’elles ne sont pas seules », a déclaré Nadine Trintignant, dont la fille Marie a été victime à l’été 2003 des coups mortels de son compagnon Bertrand Cantat, qui vient d’être libéré de prison.

Un témoignage de Guy Bedos

Outre Catherine Jacob, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson qui ont lu des textes, Guy Bedos a livré un témoignage très personnel.

« J’ai failli moi-même tomber dans l’extrême violence car je me baladais dans la maison avec un couteau quand j’entendais ma mère hurler sous les coups de son mari. J’en plantais la lame dans les portes plutôt que de le planter dans son ventre », a lancé le comédien qui l’on entend rarement sur ce registre. « Je viens de cette violence mais je ne l’ai pas reproduite » a t-il dit s' »excusant d’avoir été un peu indécent ».

La réalisatrice Coline Serreau a souhaité que la violence faite aux femmes devienne une « grande cause nationale ». « Que l’on soit marié ou non, le corps de l’autre ne vous appartient pas » a t-elle lancé. « Il est souverain, il a droit au plaisir et à la liberté » a t-elle souligné.

« A la première baffe, barrez-vous », a t-elle dit avant de lire un message d’Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en France en 1968, qui demande une « tolérance zéro » pour les violences faites aux femmes.

Au tour de Carole Bouquet

« Si commettre un crime sur la femme qu’on aime est moins grave que de le commettre sur un étranger, alors je ne comprends pas bien comment fonctionne la justice », s’est interrogée Carole Bouquet.

« Cela voudrait dire que cette personne vous appartient. Or moi je n’appartiens à personne » a déclaré l’actrice. « Certaines femmes pensent que par amour elles vont guérir celui qui les maltraite » a t-elle poursuivi.

« Certaines se sentent coupables parce qu’elles pensent que leur amour n’est pas assez grand pour le soigner de ses souffrances. C’est à ce moment que vous avez besoin des autres parce qu’il faut que quelqu’un vous éclaire, vous protège et vous raconte de nouveau comment fonctionne ce que c’est que d’aimer », a t-elle conclu sous les applaudissements.

unis contre les violences faites aux femmes (La Nouvelle République) 29.10.07

Mobilisation : Une vingtaine d’artistes devant l’Hôtel de ville de Paris

Manif contre les violences faites aux femmes

Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle hier, parmi les manifestants

Des personnalités du monde du spectacle, et d’associations, étaient hier aux côtés de l’actrice Nadine Trintignant et de l’adjointe PS au maire de Paris Anne Hidalgo (photo AFP)

Une vingtaine de personnalités du monde du spectacle ont dénoncé la violence faite aux femmes, hier, sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, lors d’une manifestation organisée par un collectif qui représentait près de 600 associations. Ce rassemblement, qui a attiré environ 400 personnes sous un ciel gris, dont Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle, était organisé à l’initiative de la productrice Catherine Maheo.

En présence d’Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, Nadine Trintignant a donné en quelques mots les raisons de cette manifestation : « Dire notre colère de voir encore aujourd’hui des femmes insultées, harcelées, battues, mutilées, tuées par celui qui disait les aimer ».

« Nous sommes rassemblées pour que ces femmes battues qui vivent dans la peur sachent qu’elles ne sont pas seules », a déclaré Nadine Trintignant, dont la fille Marie a été victime à l’été 2003 des coups mortels de son compagnon Bertrand Cantat, qui vient d’être libéré de prison.

« A la première baffe, barrez-vous »

Outre Catherine Jacob, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson qui ont lu des textes, Guy Bedos a livré un témoignage très personnel.

« J’ai failli moi-même tomber dans l’extrême violence car je me baladais dans la maison avec un couteau quand j’entendais ma mère hurler sous les coups de son mari. J’en plantais la lame dans les portes plutôt que de le planter dans son ventre », a lancé le comédien qui l’on entend rarement sur ce registre. « Je viens de cette violence mais je ne l’ai pas reproduite » a t-il dit s' »excusant d’avoir été un peu indécent ».

La réalisatrice Coline Serreau a souhaité que la violence faite aux femmes devienne une « grande cause nationale ». « Que l’on soit marié ou non, le corps de l’autre ne vous appartient pas » a t-elle lancé. « Il est souverain, il a droit au plaisir et à la liberté » a t-elle souligné.

« A la première baffe, barrez-vous », a t-elle dit avant de lire un message d’Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en France en 1968, qui demande une « tolérance zéro » pour les violences faites aux femmes.

« Si commettre un crime sur la femme qu’on aime est moins grave que de le commettre sur un étranger, alors je ne comprends pas bien comment fonctionne la justice », s’est interrogée Carole Bouquet. « Cela voudrait dire que cette personne vous appartient. Or moi je n’appartiens à personne » a déclaré l’actrice. « Certaines femmes pensent que par amour elles vont guérir celui qui les maltraite » a t-elle poursuivi. « Certaines se sentent coupables parce qu’elles pensent que leur amour n’est pas assez grand pour le soigner de ses souffrances. C’est à ce moment que vous avez besoin des autres parce qu’il faut que quelqu’un vous éclaire, vous protège et vous raconte de nouveau comment fonctionne ce que c’est que d’aimer », a t-elle conclu sous les applaudissements. Acteurs du monde du spectacle et d’associations se sont regroupés autour de la réalisatrice, Nadine Trintignant, et de l’adjointe PS au maire de Paris, Anne Hidalgo (AFP)

Mobilisation : Une vingtaine d’artistes devant l’Hôtel de ville de Paris (La République des Pyrénées) 29.10.07

Mobilisation : Une vingtaine d’artistes devant l’Hôtel de ville de Paris

Manif contre les violences faites aux femmes

Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle hier, parmi les manifestants

Des personnalités du monde du spectacle, et d’associations, étaient hier aux côtés de l’actrice Nadine Trintignant et de l’adjointe PS au maire de Paris Anne Hidalgo (photo AFP)

Une vingtaine de personnalités du monde du spectacle ont dénoncé la violence faite aux femmes, hier, sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, lors d’une manifestation organisée par un collectif qui représentait près de 600 associations. Ce rassemblement, qui a attiré environ 400 personnes sous un ciel gris, dont Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle, était organisé à l’initiative de la productrice Catherine Maheo.

En présence d’Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, Nadine Trintignant a donné en quelques mots les raisons de cette manifestation : « Dire notre colère de voir encore aujourd’hui des femmes insultées, harcelées, battues, mutilées, tuées par celui qui disait les aimer ».

Le témoignage personnel de Guy Bedos

« Nous sommes rassemblées pour que ces femmes battues qui vivent dans la peur sachent qu’elles ne sont pas seules », a déclaré Nadine Trintignant, dont la fille Marie a été victime à l’été 2003 des coups mortels de son compagnon Bertrand Cantat, qui vient d’être libéré de prison. Outre Catherine Jacob, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson qui ont lu des textes, Guy Bedos a livré un témoignage très personnel.

« J’ai failli moi-même tomber dans l’extrême violence car je me baladais dans la maison avec un couteau quand j’entendais ma mère hurler sous les coups de son mari. J’en plantais la lame dans les portes plutôt que de le planter dans son ventre », a lancé le comédien qui l’on entend rarement sur ce registre. « Je viens de cette violence mais je ne l’ai pas reproduite » a t-il dit s' »excusant d’avoir été un peu indécent ». La réalisatrice Coline Serreau a souhaité que la violence faite aux femmes devienne une « grande cause nationale ». « Que l’on soit marié ou non, le corps de l’autre ne vous appartient pas » a t-elle lancé. « Il est souverain, il a droit au plaisir et à la liberté » a t-elle souligné.

« A la première baffe, barrez-vous », a t-elle dit avant de lire un message d’Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en France en 1968, qui demande une « tolérance zéro » pour les violences faites aux femmes.

Manif contre les violences faites aux femmes (29.10.07) dans L’Eclair-Pyrénées

Mobilisation : Une vingtaine d’artistes devant l’Hôtel de ville de Paris

Manif contre les violences faites aux femmes

Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle hier, parmi les manifestants

Des personnalités du monde du spectacle, et d’associations, étaient hier aux côtés de l’actrice Nadine Trintignant et de l’adjointe PS au maire de Paris Anne Hidalgo (photo AFP)

Une vingtaine de personnalités du monde du spectacle ont dénoncé la violence faite aux femmes, hier, sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, lors d’une manifestation organisée par un collectif qui représentait près de 600 associations. Ce rassemblement, qui a attiré environ 400 personnes sous un ciel gris, dont Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle, était organisé à l’initiative de la productrice Catherine Maheo.

En présence d’Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, Nadine Trintignant a donné en quelques mots les raisons de cette manifestation : « Dire notre colère de voir encore aujourd’hui des femmes insultées, harcelées, battues, mutilées, tuées par celui qui disait les aimer ».

Le témoignage personnel de Guy Bedos

« Nous sommes rassemblées pour que ces femmes battues qui vivent dans la peur sachent qu’elles ne sont pas seules », a déclaré Nadine Trintignant, dont la fille Marie a été victime à l’été 2003 des coups mortels de son compagnon Bertrand Cantat, qui vient d’être libéré de prison. Outre Catherine Jacob, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson qui ont lu des textes, Guy Bedos a livré un témoignage très personnel.

« J’ai failli moi-même tomber dans l’extrême violence car je me baladais dans la maison avec un couteau quand j’entendais ma mère hurler sous les coups de son mari. J’en plantais la lame dans les portes plutôt que de le planter dans son ventre », a lancé le comédien qui l’on entend rarement sur ce registre. « Je viens de cette violence mais je ne l’ai pas reproduite » a t-il dit s' »excusant d’avoir été un peu indécent ». La réalisatrice Coline Serreau a souhaité que la violence faite aux femmes devienne une « grande cause nationale ». « Que l’on soit marié ou non, le corps de l’autre ne vous appartient pas » a t-elle lancé. « Il est souverain, il a droit au plaisir et à la liberté » a t-elle souligné.

« A la première baffe, barrez-vous », a t-elle dit avant de lire un message d’Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en France en 1968, qui demande une « tolérance zéro » pour les violences faites aux femmes.

Mobilisés pour soutenir les femmes brutalisées – La liberté de l’Est (29.10.07)

Violences contre les femmes (www.7sur7.be le 30.10.07)
Des artistes mobilisés artistes contre les violences faites aux femmes

Une vingtaine de personnalités du monde du spectacle ont dénoncé la violence faite aux femmes, hier, sur le parvis de l’Hôtel de ville, lors d’une manifestation organisée par un collectif qui représentait près de six cents associations. (photo « Le féminisme n’a jamais tué personne » « Le machisme tue tous les jours »)

Ce rassemblement, qui a attiré environ 400 personnes sous un ciel gris, dont Guy Bedos, Carole Bouquet ou Jean-Pierre Marielle, était organisé à l’initiative de la productrice Catherine Maheo.

En présence d’Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, Nadine Trintignant a donné en quelques mots les raisons de cette manifestation : « Dire notre colère de voir encore aujourd’hui des femmes insultées, harcelées, battues, mutilées, tuées par celui qui disait les aimer ».

« Nous sommes rassemblées pour que ces femmes battues qui vivent dans la peur sachent qu’elles ne sont pas seules », a déclaré Nadine Trintignant, dont la fille Marie a été victime à l’été 2003 des coups mortels de son compagnon Bertrand Cantat, qui vient d’être libéré de prison.

Outre Catherine Jacob, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson qui ont lu des textes, Guy Bedos a livré un témoignage très personnel.

« J’ai failli moi-même tomber dans l’extrême violence car je me baladais dans la maison avec un couteau quand j’entendais ma mère hurler sous les coups de son mari. J’en plantais la lame dans les portes plutôt que de le planter dans son ventre », a lancé le comédien qui l’on entend rarement sur ce registre. « Je viens de cette violence mais je ne l’ai pas reproduite » a t-il dit s' »excusant d’avoir été un peu indécent ».

La réalisatrice Coline Serreau a souhaité que la violence faite aux femmes devienne une « grande cause nationale ». « Que l’on soit marié ou non, le corps de l’autre ne vous appartient pas » a t-elle lancé. « Il est souverain, il a droit au plaisir et à la liberté » a t-elle souligné.

« A la première baffe, barrez-vous », a t-elle dit avant de lire un message d’Antoinette Fouque, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en France en 1968, qui demande une « tolérance zéro » pour les violences faites aux femmes.

Au tour de Carole Bouquet

« Si commettre un crime sur la femme qu’on aime est moins grave que de le commettre sur un étranger, alors je ne comprends pas bien comment fonctionne la justice », s’est interrogée Carole Bouquet.

« Cela voudrait dire que cette personne vous appartient. Or moi je n’appartiens à personne » a déclaré l’actrice. « Certaines femmes pensent que par amour elles vont guérir celui qui les maltraite » a t-elle poursuivi.

« Certaines se sentent coupables parce qu’elles pensent que leur amour n’est pas assez grand pour le soigner de ses souffrances. C’est à ce moment que vous avez besoin des autres parce qu’il faut que quelqu’un vous éclaire, vous protège et vous raconte de nouveau comment fonctionne ce que c’est que d’aimer », a t-elle conclu sous les applaudissements.